12 mars


films du mois

18h

The Wonder Way

D'Emmanuelle Antille
Doc., Suisse, 2023, 1h35, v.o. s-t fr., 16/16

Comment se créer un monde à soi? Repousser les limites de son imagination? The Wonder Way propose une exploration à la recherche de territoires extraordinaires, paradis terrestres ou célestes, fascinants et inédits – autant d'univers surprenants pour dessiner une nouvelle cartographie du monde, dans un souffle de liberté et de féerie. Un voyage hors du temps, à la rencontre de celles et ceux qui imaginent d’autres mondes dans ce monde.

«Du jardin de sa grand-mère jusqu’en Californie, en passant par le désert de Mojave et le cosmos, Emmanuelle Antille nous embarque à la rencontre de territoires insolites et de celles et ceux qui les ont créés, imaginés ou découverts. Elle les écoute raconter comment ils et elles repoussent les limites de leurs espaces de vie et, à son tour, capte des ombres et des lumières à travers le monde, bricolant en images et en sons un nouvel espace à ces utopies. The Wonder Way est une quête libre et personnelle, une exploration intérieure et un voyage à la recherche d’espaces peu communs mais bien réels.» (Visions du Réel)

Rencontre
Mercredi 6 mars à 20h, projection en présence de la cinéaste et de la musicienne Laure Betris
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films du mois

20h

La Mère de tous les mensonges

D'Asmae El Moudir
Doc., Maroc, Qatar, Arabie Saoudite, Égypte, 2023, 1h36, v.o s-t fr., 16/16

Asmae El Moudir, jeune cinéaste marocaine, n’a qu’une seule photo de son enfance, et encore, elle est persuadée que ce n’est pas vraiment elle dessus. Déterminée à faire parler les membres de sa famille et à démêler les mensonges, elle décide de les faire rejouer leur propre histoire. Grâce à une maquette du quartier de son enfance, à Casablanca, et à des figurines représentant ses proches, elle parvient à libérer la parole. Les blessures de tout un peuple émergent alors et l’Histoire oubliée du Maroc se révèle…

Prix de la mise en scène Un Certain Regard et Œil d’or du meilleur documentaire à Cannes, sélectionné au festival Black Movie à Genève, La Mère de tous les mensonges est une exploration aussi minutieuse que puissante et émouvante des non-dits familiaux.

«Dans une atmosphère surréaliste, la cinéaste amène tout ce petit monde à se confier peu à peu pour retrouver le point de départ douloureux de beaucoup de secrets et omissions. Une quête personnelle et historique, singulière et émouvante.» (Festival Black Movie)
«Le film flirte entre autofiction familiale et témoignage poignant du Maroc sous le règne d’Hassan II. Une œuvre aussi attendrissante que puissante dans l’évocation de l’absolutisme monarchique.» (aVoir-aLire)
«Beau geste d’une cinéaste en train de faire, en train de se raconter, de dire sa vocation de cinéma, son attachement vital aux images comme unique outil d’une vérité. Muriel ou le temps d’un retour d’Alain Resnais n’est jamais bien loin de nos esprits face à cette collecte de fragments, à ce film-puzzle qui grandit en glanant des indices d’images.» (Les Inrockuptibles)
«La Mère de tous les mensonges est une plongée passionnante dans l’histoire politique marocaine et dans le huis clos d’une famille d’où toute photographie et représentation étaient bannies. Afin de donner corps aux souvenirs, la réalisatrice fait construire en miniature, dans un superbe jeu d’ombres et de lumières, le quartier de son enfance et donne à son documentaire les allures d’un théâtre de marionnettes.» (Télérama)

Rencontre
Mardi 12 mars à 20h, projection en présence de la cinéaste
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Rencontre cinéma

20h

Rencontre: La Mère de tous les mensonges d'Asmae El Moudir

Couronné d’innombrables prix, dont le Prix de la mise en scène Un Certain Regard et l’Œil d’or du meilleur documentaire à Cannes, La Mère de tous les mensonges est une exploration aussi minutieuse qu'émouvante des non-dits familiaux. Grâce à une maquette et à des figurines, la cinéaste marocaine Asmae El Moudir fait émerger la parole de sa famille et révèle l'histoire récente de son pays. Elle sera à Pully pour présenter son documentaire, à l'affiche tout le mois de mars.

La Mère de tous les mensonges d'Asmae El Moudir
(Doc., Maroc, Qatar, Arabie Saoudite, Égypte, 2023, 1h36, v.o s-t fr., 16/16) – Asmae El Moudir, jeune cinéaste marocaine, n’a qu’une seule photo de son enfance, et encore, elle est persuadée que ce n’est pas vraiment elle dessus. Déterminée à faire parler les membres de sa famille et à démêler les mensonges, elle décide de les faire rejouer leur propre histoire. Grâce à une maquette du quartier de son enfance, à Casablanca, et à des figurines représentant ses proches, elle parvient à libérer la parole. Les blessures de tout un peuple émergent alors et l’Histoire oubliée du Maroc se révèle.
«Dans une atmosphère surréaliste, la cinéaste amène tout ce petit monde à se confier peu à peu pour retrouver le point de départ douloureux de beaucoup de secrets et omissions. Une quête personnelle et historique, singulière et émouvante.» (Festival Black Movie)
«Le film flirte entre autofiction familiale et témoignage poignant du Maroc sous le règne d’Hassan II. Une œuvre aussi attendrissante que puissante dans l’évocation de l’absolutisme monarchique.» (aVoir-aLire)
«Beau geste d’une cinéaste en train de faire, en train de se raconter, de dire sa vocation de cinéma, son attachement vital aux images comme unique outil d’une vérité. Muriel ou le temps d’un retour d’Alain Resnais n’est jamais bien loin de nos esprits face à cette collecte de fragments, à ce film-puzzle qui grandit en glanant des indices d’images.» (Les Inrockuptibles)
«La mère de tous les mensonges est une plongée passionnante dans l’histoire politique marocaine et dans le huis clos d’une famille d’où toute photographie et représentation étaient bannies. Afin de donner corps aux souvenirs, la réalisatrice fait construire en miniature, dans un superbe jeu d’ombres et de lumières, le quartier de son enfance et donne à son documentaire les allures d’un théâtre de marionnettes.» (Télérama)


Asmae El Moudir à propos du dispositif de son film
Je devais compenser l’absence d’archives visuelles. Pour reconstruire en partie les souvenirs, j’ai créé une réplique miniature de notre quartier et de notre maison. C’était une façon de reconstituer librement les faits à travers les souvenirs de chacun d’entre nous.
Mon histoire est faite des souvenirs de la petite fille que j’étais et des souvenirs racontés par mes parents et ma grand-mère. Mon père, maçon, a construit de nombreuses maisons à Casablanca et dans d’autres villes. J’ai voulu qu’il construise les miniatures de notre maison et de notre quartier, où il avait toujours vécu. Il a conçu la structure de ces petits décors avec les mêmes matériaux que ceux qu’il utilisait pour construire nos maisons (ciment et briques). J’ai ensuite travaillé avec un décorateur pour rendre ces miniatures aussi réalistes que possible, afin que l’on puisse reconnaître la maison dans laquelle nous avons tous vécu. Avec les miniatures, j’ai montré la vie quotidienne dans notre maison, la vie dans le quartier, et la structure du pouvoir à l’intérieur du foyer. Elles rassemblent tous les fils de l’histoire, des moments clés qui relient nos vies personnelles à l’histoire du pays. Mon père me dit souvent qu’en 1981, il construisait des murs dans les maisons des officiers de l’armée et qu’à l’époque, il n’avait pas de conscience politique. Aujourd’hui, avec un peu de recul, il comprend mieux les événements qu’il a vécus à l’époque.

À L'affiche en mars
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INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

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