7 juin


Le P'tit CityClub

11h

Les Aventures de Gros-pois et Petit-point

Dès 2 ans

Courts-métrages, 43’, en français, 0/0

Le premier est couvert de pois, tandis que l’autre est parsemé de points. Et ils sont très heureux comme ça! Mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises car les aventures de Gros-pois et Petit-point riment avec imagination, observation et expérimentation... Personnages, décors, accessoires: tout a été réalisé à petite échelle. Un programme de sept petits films pleins d’humour et de tendresse.

DOSSIER Pédagogique
> Télécharger le dossier pédagogique de Gros-pois et Petit-point

LE P'tit CityClub
> Télécharger le programme jusqu'en mai
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


films du mois

16h30

Mare

D'Andrea Štaka
Avec Marija Škaricic, Goran Navojec
Fiction, Suisse, 2020, 1h24, v.o. s-t fr., 12/16

Mare n'a jamais pris l'avion, bien qu'elle vive juste à côté de l'aéroport avec son mari et ses trois enfants adolescents. Elle aime sa famille, même si elle lui tape parfois sur les nerfs. Mare aspire à avoir son propre travail et à plus d'indépendance. Son mari est l'amour de sa jeunesse, mais quand un jour un homme plus jeune emménage dans la maison d'à côté, Mare franchit une frontière...
Après Das Fräulein et Cure, Andrea Štaka réalise un nouveau film très personnel sur le besoin d’indépendance et l’identité, tourné en Super 16mm.
«J’étais excitée par l’idée de faire un film sur le quotidien, avec une histoire simple et de l’espace pour stimuler la créativité: avec beaucoup de répétitions, une petite équipe, une façon intuitive de travailler. Dans Mare, je raconte une phase de la vie que je connais: la relation avec le partenaire, l'enfant qui grandit et qui devient plus indépendant... Et de là, des questions se posent: Qui est-on soi-même? Qui sont ces personnes en réalité au sein de ma famille? Quel est mon degré d'indépendance?» (Andrea Štaka).
Berlinale 2020, Panorama

BIO cinéaste
Andrea Štaka a étudié le cinéma à la Haute école des arts de Zurich.
Ses films Hotel Belgrad (1998) et Yugodivas (2000) lui ont valu une reconnaissance dans des festivals internationaux tels que Locarno et Sundance et ont reçu plusieurs prix. Das Fräulein (2006), son premier long-métrage, remporte le Léopard d'or à Locarno, est primé à Sarajevo et reçoit le Prix du cinéma suisse du Meilleur scénario. En 2007, Andrea Štaka fonde Okofilm Productions à Zurich avec le réalisateur et producteur Thomas Imbach. Ensemble, ils produisent Day is done (2011), Mary Queen of Scots (2013), Love Island (2014) et Glaubenberg (2018). Son deuxième long-métrage, Cure – The life of another (2014) est présenté en compétition à Locarno et remporte, entre autres, un prix Max Ophüls. Son dernier long-métrage, Mare (2020) est présenté en première mondiale à Berlin, section Panorama. Andrea Štaka est membre de l’Académie européenne du cinéma.

Rencontre cinéma
Mardi 9 juin à 20h en présence de la cinéaste

films du mois

18h30

Love me Tender

De Klaudia Reynicke
Avec Barbara Giordano, Antonio Bannò, Gilles Privat
Fiction, Suisse, 2019, 1h23, v.o. s-t fr., 12/14

Dans son costume entièrement bleu, Seconda étonne et enchante. Mais elle irrite aussi. La danseuse de 32 ans souffre d’agoraphobie. Incapable de sortir de chez elle, elle est effrayée par les grands espaces. Lorsque sa mère meurt et que son père déménage, elle est soudainement laissée à elle-même et forcée d’affronter ses peurs. Seconda l’anti-héroïne dure et déterminée, est prête à tout pour gagner sa liberté…
Sélectionné à Locarno, dans la section Cinéastes du présent, tout comme son précédent film, Il Nido, projeté au CityClub en 2017, Love me Tender aborde avec humour le quotidien d’une jeune femme devant devant faire face à des défis qui la repoussent toujours plus loin dans ses limites.
«Une exploration brillante et ironique d’un esprit perturbé» (Corriere del Ticino).
«Un voyage étrange et charmant au fonds de l’isolement» (Cinevue).
«Utiliser l’abstraction dans le cinéma de fiction n’est pas facile, mais Klaudia Reynicke réussit pleinement l’exercice avec un film qui est à la fois un manifeste et un nouveau point de départ. Grâce à l’extraordinaire performance de son actrice, la réalisatrice met en scène le rejet de toute forme de patriarcat. Surprenante et courageuse, comme la libération de son personnage» (Locarno Film Festival).
Locarno 2019, Cineasti del presente / Toronto 2019, Sélection / Séville 2019, Sélection

BIO CINéASTE
Née à Lima, Klaudia Reynicke grandit entre le Pérou, les États-Unis et la Suisse.
Après des études en arts visuels et sociologie, elle se consacre au cinéma. En 2005, elle fréquente la Tisch School of Arts de l'Université de New York où elle réalise son premier court-métrage. Sa rencontre avec la cinéaste suisse Jacqueline Veuve, qu'elle a assistée en 2006, confirme son désir de devenir elle-même réalisatrice. Elle obtient un master en cinéma à l’ECAL et la HEAD en 2010, puis signe deux courts-métrages et plusieurs documentaires, dont Les Hommes sont-ils ainsi? (2013) et Sirènes (2014). Son premier long-métrage, Il Nido, est sélectionné par le Festival de Locarno en 2016 dans la section Cinéastes du présent. Love Me Tender est son second long-métrage.

RENCONTRE CINéMA
Mercredi 17 juin à 20h en présence de la cinéaste

films du mois

20h30

Lillian

De Andreas Horvath
Avec Patrycja Planik
Fiction, Autriche, 2019, 2h08, v.o. s-t fr., 16/16

Lillian, échouée à New York, décide de rentrer à pied dans sa Russie natale. Seule et déterminée, elle entame un long voyage à travers l’Amérique profonde pour tenter d’atteindre l’Alaska et traverser le détroit de Béring…
Après des courts et des documentaires plusieurs fois primés, Andreas Horvath passe à la fiction avec Lillian: il adapte l’histoire vraie d’une femme russe décidant, en 1927, de rentrer dans son pays à pied, depuis New York. Il transpose cette histoire dans les États-Unis d’aujourd’hui. Un road movie surprenant, mêlant à la fiction des scènes documentaires et les rencontres faites lors du tournage.
«Un film fascinant. Sa structure claire et simple, comme l’idée fixe de son héroïne, son ton loin du superlatif, son attention au concret captivent du début à la fin. Une grande réussite» (Les Fiches du Cinéma).
«Entre nature hostile et sauvagerie des hommes, une odyssée fascinante» (Télérama).
«Le film d’Andreas Horvath convoque Hitchcock, Antonioni, Nicolas Roeg et même La Ruée vers l’or de Chaplin. Puissant, bouleversant, magistralement interprété» (Le Figaro).
«Cette histoire folle, follement belle aussi, Andreas Horvath a eu l’intelligence et la sensibilité de s’en emparer en respectant son arbitraire et son mystère» (Le Monde).
Cannes 2019, Quinzaine des Réalisateurs

Bio cinéaste
Andreas Horvath est né à Salzbourg en Autriche en 1968.
Il a étudié la photographie à Vienne et le cinéma à l’Ecole d’Art Multimédia de Salzbourg. Il a publié des albums de photos en noir et blanc sur la Yakoutie (Sibérie) et l’Amérique rurale qui ont été exposées à travers le monde. Sa filmographie comprend des courts et des longs-métrages documentaires qui ont été présentés aux Festivals de Venise, Locarno, Rotterdam, Londres, Chicago, Karlovy Vary, etc. Lillian est son premier long-métrage de fiction. Le film, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2019, était en lice pour la Caméra d’Or.

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