27 novembre


Tout âge

10h
11h
14h

Festival Cinéma Jeune Public

DU 23 AU 27 NOVEMBRE 2022
des FILMS et ateliers POUR TOUS LES ÂGES

Le Cinéma CityClub accueille la huitième édition du Festival Cinéma Jeune Public qui propose, à Lausanne et Pully, des films, des ateliers, des rencontres avec des cinéastes et un ciné-concert destinés aux enfants, aux jeunes, aux familles et aux écoles.

LES SÉANCES

Mercredi 23 novembre à 18h / Projection avec #ciné / Dès 12 ans
Fragile de Emma Benestan (2022, France, 1h40, en français, 10/12 ans)
En présence des acteurs Bilel Chegrani et Diong-Kéba Tacu
> Billets en ligne
Az travaille chez un ostréiculteur à Sète. Les huîtres il connaît ça par cœur, il les ouvre par centaines. Dans l’une d’elle, Az décide de cacher une bague, pour demander sa petite amie Jess en mariage. Elle ne dit pas oui. Heureusement, sa bande d’amis est prête à tout pour l’aider à sortir la tête de l’eau.


Samedi 26 novembre à 10h / Projection suivie de l'atelier Cache-cache et d'une dédicace / Dès 3 ans
Traits communs (43 minutes, en français et sans dialogue, 0/6 ans)
Sept courts-métrages présentés en compétition internationale. Projection en présence du réalisateur Marcel Barelli et suivie d’une séance de dédicaces de son livre Bestiaire désenchanté (Éd. 41, 2022) et d'un atelier créatif proposé par l'association Cinématismes.
Trouver refuge dans l’imagination et appréhender l’inconnu — ce monde grouillant de vie dans lequel il y a tant de formes à découvrir: une forêt de gribouillis, un visage aux traits familiers, des vagues berçantes de douceur… On peut compter sur les moutons pour démêler le fil rouge de ces sept histoires entraînantes.


Samedi 26 novembre à 11h / Dès 8 ans

Perlimps d'Alê Abreu (2022, Brésil, 1h06’, en français, 8/8 ans)
Long-métrage présenté en compétition internationale
Deux agents secrets des royaumes ennemis, Claé et Bruô, cherchent les Perlimps, leur seul espoir de sauver la Forêt Enchantée de la menace des Géants. Après Le Garçon et le Monde (O Menino e o Mundo), Alê Abreu nous propose un voyage onirique et coloré à la frontière entre le fantastique et le réel. Présentée au Festival d’Annecy en 2022, cette peinture animée englobe avec bienveillance et inventivité les préoccupations écologiques contemporaines du point de vue des enfants.


Dimanche 27 novembre à 10h
/ Projection suivie de l’atelier Cache-cache / Dès 4 ans
Le hasard des rencontres (41 minutes, en français et sans dialogues, 6/8 ans)
Six courts-métrages présentés en compétition internationale
Projection suivie d'un atelier créatif proposé par l'association Cinématismes
Un oiseau blanc apprivoise un chat noir, une renarde déprimée découvre la prose romantique, des enfants curieux s'ébattent avec des insectes, une insouciante fillette fait face à un imposant rocher, un étrange animal se connecte aux mystères de l'univers, un navire champignonèsque explore les fonds marins. Cocasses voire étonnantes, une chose est sûre, toutes ces rencontres vont bouleverser à tout jamais les personnages de ces six histoires amusantes.

Dimanche 27 novembre à 11h / Dès 6 ans
Le Serpent blanc de Taiji Yabushita (1958, Japon, 1h19, en français, 6/6 ans)
Long-métrage présenté dans la section "Voyage dans le temps"
Dans la Chine ancienne, un jour de grand marché, un jeune enfant achète un petit serpent blanc. Mais ses parents ne souhaitent pas accueillir l’animal dans leur foyer. La mort dans l’âme, il lui rend donc sa liberté. Des années plus tard, devenu un homme, il croise de nouveau le serpent blanc qui revêt les traits d’une charmante princesse. Les deux jeunes gens ne tardent pas à tomber amoureux. Mais leur passion se heurte à de nombreux obstacles, notamment un puissant bonze chasseur d’esprits… Tiré d’un célèbre conte chinois, Le Serpent blanc est le premier dessin animé en couleurs de l’histoire du cinéma japonais.

Dimanche 27 novembre à 14h / Dès 12 ans
Summer Film Ni Notte (C’est un film d’été!) de Soushi Matsumoto (2021, Japon, 1h37, v.o. s-t fr., 12/12 ans)
Long-métrage présenté en compétition internationale
Chaque année, le festival de cinéma de l’école de Hadachi (aka Barefoot) présente une comédie romantique produite par ses élèves. Barefoot, passionnée par les films de samouraï (chanbara), décide qu’il est temps de bousculer les habitudes cinématographiques de ses camarades. Avec ses ami·e·x·s, Blue Hawaii, Kickboard et Rintaro, elle se lance ainsi dans le tournage d’un vrai film de samouraï. Premier long métrage de Soushi Matsumoto, Summer Film Ni Notte mélange brillamment les genres cinématographiques, de la comédie au films de samouraï, en passant par le fantastique et le coming of age, pour donner vie à un mix drôle et créatif.

Le Festival
> Toutes les informations

INFOS PRATIQUES
Tarif plein (+ de 25 ans): 10.-
Tarif réduit (- de 25 ans): 5.-
> Programme complet et achat de billets en ligne


films du mois

16h30

Les Harkis

De Philippe Faucon
France, Belgique, 2022, 1h22, en français et algérien s-t fr., 16/16

Fin des années 1950, début des années 1960, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. À leur tête, le lieutenant Pascal. L'issue du conflit laisse prévoir l'indépendance prochaine de l'Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.
Quinze ans après La Trahison, Philippe Faucon revient sur la guerre d'Algérie et s’intéresse au sort des supplétifs algériens de l’armée française. En concentrant son récit sur trois dernières années du conflit et en filmant avec humilité une histoire d’hommes pris dans la guerre, il signe une œuvre dense et puissante, notamment sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
«Avec un subtil art de la touche, Faucon fait voir le passé en face et en facettes. Cinéma précieux, qui, à la flamboyance, préfère la clarté.» (Cahiers du Cinéma)
«Puissance des images, regard politique (mais jamais manichéen), film terrible dans son austérité: un grand moment de cinéma et de douleur.» (L'Obs)
«Avec pédagogie et rigueur, Philippe Faucon rend hommage à ces oubliés de l’Histoire. Un film loin du spectaculaire, qui met en scène la complexité des situations et des destins.» (Le Figaro)
«Sans jamais esquiver la violence, et en trouvant le rythme d’un vrai film de guerre malgré le peu de moyens, Les Harkis prouve à quel point une œuvre est d’abord le regard d’un cinéaste. Poignant.» (Le Parisien)
«Les Harkis n’est pas un film de guerre, pas non plus un film sur la guerre. Avant tout, c’est un film sur la guerre d’Algérie, une histoire singulière qu’il n’universalise pas, ne prend pas de haut ni de loin au nom de toute l’humanité. Au contraire, il y va, il entre, et il précise. Son sujet, dès son titre, il n’en fait pas mystère: à la fois historique et brûlant, venu d’un passé qui ne passe pas, de blessures mal refermées. Comment elles furent ouvertes, et par qui, il raconte. On saura d’ailleurs, à chaque plan, de quoi il parle, ce qu’il montre. Les Harkis, son titre l’annonce, sera un portrait de groupe. C’est un titre de tragédie grecque. On saura qui compose ce groupe. On saura, dans chaque cadre, tout de suite, où regarder, quoi voir, qui entendre. On verra, pour chaque personnage, chaque acteur, le plus fugace, qui est là. C’est à ça qu’on reconnaît encore le cinéma, en Philippe Faucon, toujours, un cinéaste, en Les Harkis un grand film.» (Libération)


films du mois

18h

L'Origine du mal

De Sébastien Marnier
Fiction, France, 2022, 2h05, en français, 16/16

Dans une luxueuse villa en bord de mer, une jeune femme modeste retrouve une étrange famille: un père inconnu et très riche, son épouse fantasque, sa fille, une femme d’affaires ambitieuse, une ado rebelle ainsi qu’une inquiétante servante. Quelqu’un ment. Entre suspicions et mensonges, le mystère s’installe et le mal se répand…
Pour son nouveau film, sélectionné à la dernière Mostra de Venise, le réalisateur d'Irréprochable et de L’Heure de la sortie propose un nouveau thriller aux accents chabroliens: un huis clos jubilatoire et grinçant sur le transfuge de classe et la toxicité de l’injonction à "faire famille".
«Sébastien Marnier livre un thriller en forme de jeu de massacre. Baroque, méchant et déroutant. Le mariage réjouissant et réussi entre Chabrol et De Palma.» (CinemaTeaser)
«Si la naissance est l'origine du mal, la famille en est son aboutissement. Le discours n'est pas sans cynisme mais le trajet accidenté pour parvenir à ce constat, écrit et filmé de façon virtuose, est l'un des moments les plus délicieusement cruels que nous ayons vus depuis un moment sur un écran de cinéma.» (Culturopoing)
«L’originalité de L'Origine du mal est de pousser les curseurs toujours plus loin pour échapper au naturalisme et en jouir dans une mise en scène qui se met volontiers en avant.» (Positif)


films du mois

20h30

Jacky Caillou

De Lucas Delangle
Fiction, France, 2022, 1h32, en français, 16/16

Un village de montagne. Haut dans les Alpes. Jacky Caillou vit avec sa grand-mère, Gisèle, une magnétiseuse guérisseuse reconnue de tous. Alors que Gisèle commence à lui transmettre son don, une jeune femme arrive de la ville pour consulter. Une étrange tache se propage sur son corps. Certain qu’il pourra la soigner, Jacky court après le miracle…
Présenté à Cannes, Jacky Caillou de Lucas Delangle navigue entre le naturalisme rural et le conte fantastique pour narrer une histoire d'amour, de désirs et de croyances. Un premier long-métrage inspiré et réjouissant, porté par le jeu saisissant de Thomas Parigi, dont c’est le premier rôle, et de Lou Lampros.
«Entamant le film comme une chronique villageoise, sous les auspices d’un cinéma naturaliste, il dérive peu à peu vers une atmosphère plus fantastique, convoquant la légende du loup, sans effets appuyant le surnaturel, plutôt en suggérant la possibilité d’une autre réalité. Jacky Caillou joue de l’authenticité de ses personnages et de ses paysages pour mieux ancrer le surnaturel dans une réalité presque tangible, qui rend l’irréel réel.» (Cineuropa)
«Un paysage où la nature, d’une beauté à couper le souffle, recèle sa part de mystère et de puissance. Lucas Delangle filme des visages sculptés par le temps et des silences têtus qui détiennent des secrets ancestraux; il filme les jours qui s’écoulent au rythme du soleil, et les nuits étoilées nous ramènent à notre simple condition de Terriens. Fiction à la fois naturaliste et fantastique, le récit tresse des passerelles entre rationnel et irrationnel, entre le rêve et une réalité qui semble toujours nous échapper. Interprété par des acteurs professionnels et amateurs, chacun trouve sa place dans ce récit surprenant par son audace, son épure qui dessine, pas à pas, regard avec regard, une humanité trop souvent ignorée.» (L’Humanité)
«Par quel miracle l'inspiration nous apparaît-elle? Quel mode opératoire s'applique à nos rêves, à nos sensations, à nos corps? Sommes-nous certains de bien décider de nos choix? Le réalisateur Lucas Delangle nous propose ici une douce confrontation au réel quasi documentaire avec des personnages et des paysages empreints d'histoires. Il s'attache à démontrer qu'en nous quelque chose déborde, qu'il faut laisser la place au saisissement. Ainsi, lâcher prise et se laisser habiter par le frémissement du monde qui nous entoure, ne pas être effrayé par ce qui nous traverse et que nous ressentons. Ce récit ouvre, d'un geste cinématographique à la fois élégant et sensible, une porte sur nos propres terreurs et nos désirs enfouis. Il nous offre un film de miracle, qui en mêlant le naturalisme au fantastique, interroge sur ce que nous pouvons faire avec de ce que la vie nous offre comme don.» (ACID Cannes)

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