9 mai


Le P'tit CityClub

18h

Le Vent se lève

DÈS 8 ANS

D'Hayao Miyazaki
ANIMATION, JAPON, 2013, 2H07, EN FRANçAIS, 8/12 ANS

Inspiré par le fameux concepteur Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une entreprise d’ingénierie en 1927. Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements qui ont profondément influencé le cours de son existence. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle.
«Un chef-d’œuvre qui devrait tous nous réconcilier avec ce cinéma, nous convaincre de sa totale modernité et de sa capacité à l’abstraction.» (Les Inrockuptibles)
«Un grand film, qui a l'ambition d'embrasser beaucoup, d'embrasser un peuple, un pays, une époque, la terre, les hommes, de traverser le temps.» (Les Cahiers du Cinéma)
«La patte de cet artisan à l'ancienne devrait être montrée dans toutes les écoles et décrite, bien sûr, dans les livres d'Histoire. Avec Le Vent se lève, fable sur un ingénieur en aviation, Hayao Miyazaki prend sa retraite au sommet.» (Le Matin)
«Le cinéaste japonais signe son ultime chef-d'œuvre, le plus mélancolique et le plus réaliste.» (La Tribune de Genève)

PROJECTION
Projection gratuite, ouverte à toutes et à tous, organisée en partenariat avec La Marmite
> Toutes les informations

LIEN
> Le site de l'association La Marmite
INFOS PRATIQUES
Portes: 17h30, Projection précédée d'une présentation: 18h
Entrée gratuite, réservations possibles sur la billetterie en ligne


Projection spéciale

18h

Projection avec La Marmite: Le Vent se lève

Mouvement artistique, culturel et citoyen, La Marmite agit pour l’accès et la participation à la culture de toutes et tous. Devenue un des acteurs majeurs de la participation culturelle de Suisse romande, l’association propose depuis 2016 des parcours pluridisciplinaires à des personnes habituellement absentes ou sous-représentées parmi les publics de l’offre culturelle. Cette année, La Marmite s’associe au Théâtre de Vidy-Lausanne, à l’Arsenic et au Cinéma CityClub pour organiser un parcours destiné à des usagers et usagères du Service social de la Ville de Lausanne. Animé par un duo de médiatrices et par le metteur en scène Fabrice Gorgerat, le parcours travaille la thématique du souffle en amenant les participants et participantes au théâtre, dans l’atelier d’une souffleuse de verre, à la rencontre d’un consultant vocal et au CityClub pour la projection du film Le Vent se lève d’Hayao Miyazaki.

LE VENT SE LÈVE D'HAYAO MIYAZAKI
(Animation, Japon, 2013, 2h07, version française, 8/12 ans) – Inspiré par le fameux concepteur Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une entreprise d’ingénierie en 1927. Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements qui ont profondément influencé le cours de son existence. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle.
«Un chef-d’œuvre qui devrait tous nous réconcilier avec ce cinéma, nous convaincre de sa totale modernité et de sa capacité à l’abstraction.» (Les Inrockuptibles)
«Un grand film, qui a l'ambition d'embrasser beaucoup, d'embrasser un peuple, un pays, une époque, la terre, les hommes, de traverser le temps.» (Les Cahiers du Cinéma)
«La patte de cet artisan à l'ancienne devrait être montrée dans toutes les écoles et décrite, bien sûr, dans les livres d'Histoire. Avec Le Vent se lève, fable sur un ingénieur en aviation, Hayao Miyazaki prend sa retraite au sommet.» (Le Matin)
«Le cinéaste japonais signe son ultime chef-d'œuvre, le plus mélancolique et le plus réaliste.» (La Tribune de Genève)


À PROPOS DU FILM
«Cinéaste visionnaire, mangaka et écologiste, Hayao Miyazaki est devenu en quelques dix films réalisés avec génie la star de "l’anime", le cinéma d’animation japonais. D’une beauté stupéfiante, Le Vent se lève, annoncé à sa sortie comme le dernier dessin animé avant la retraite du directeur des Studios Ghibli, délaisse le féminisme et l’animisme shinto chers au réalisateur pour se concentrer avec désenchantement sur le réel et les méandres de l’Histoire.
En cela, Le Vent se lève porte non seulement l’empreinte de la catastrophe de Fukushima, mais aussi celle de la propre existence de Miyazaki, celles de sa mère atteinte de tuberculose et de son père, qui fabriquait des bombardiers. Et le cinéaste de conjurer lui-même ses angoisses d’enfant dans cette œuvre, dont le titre est tiré d’un vers de Paul Valéry, «Le vent se lève… Il faut tenter de vivre!», une métaphore de l’incertitude, comme si le monde selon Miyazaki était arrivé à un nouveau point de bascule…
Le Vent se lève nous propulse dans les années 1920, dans un Japon en proie à des désastres qui évoquent les catastrophes actuelles: le séisme de Kantō en 1923, la Grande Dépression, les épidémies et le basculement dans la Deuxième Guerre mondiale… Miyazaki nous raconte l’histoire véridique de Jirō Horikoshi qui, enfant déjà, rêvait de construire des aéroplanes. Devenu adulte, cet idéaliste va concrétiser son rêve, mais en construisant l’avion de combat «Zero-sen», dont allaient se servir les kamikazes. De cette contradiction et de ce rêve dévoyé par l’Histoire, Miyazaki tire un mélo animé admirable d’humanité, dont les traits atteignent une épure formidable en épousant l’ondulation et la poésie du vent!»
(Vincent Adatte, Passion Cinéma)

PROJECTION
Projection gratuite, ouverte à toutes et à tous. Le film sera projeté dans sa version française et accessible aux enfants dès 8 ans.

LIEN
> Le site de l'association La Marmite
INFOS PRATIQUES
Portes: 17h30, Projection précédée d'une présentation: 18h
Entrée gratuite, réservations possibles sur la billetterie en ligne


films du mois

20h30

Chevalier noir

D'Emad Aleebrahim Dehkordi
Fiction, Iran, France, Allemagne, Italie, 2022, 1h42, v.o. s-t fr., 16/16

Iman et son jeune frère Payar sont inséparables malgré leurs différences. Ils vivent avec leur père dans un quartier du nord de Téhéran. Après la mort de leur mère, Iman cherche à tout prix à sortir de l’impasse d’une vie quotidienne étouffante et profite de ses relations privilégiées avec la jeunesse dorée de Téhéran pour se lancer dans un juteux petit trafic. Mais ce qui semblait être le chemin vers un nouveau départ les entraîne tous deux dans une spirale qui va bouleverser leur destin.

Grand prix au festival Premiers Plans d’Angers et Étoile d’Or au Festival de Marrakech en 2022, ce premier long-métrage d’Emad Aleebrahim Dehkordi, tourné avant les révoltes récentes, s'inspire de la mythologie iranienne et d'une histoire ayant impliqué des proches du cinéaste. Entre tragédie classique, chronique familiale et thriller haletant, un portrait saisissant de l’Iran contemporain.
«Ce film noir témoigne de certaines réalités douloureuses de l’Iran contemporain et révèle un metteur en scène qui maîtrise les codes du cinéma de genre. Une des plus belles découvertes de l’hiver.» (Marianne)
«Chevalier noir montre une jeunesse iranienne bafouée mais salue sa noblesse, sa grandeur. Et nous va droit au cœur.» (Télérama)
«À la fois conte, thriller et tragédie, Chevalier noir fascine par sa fluidité et son sens du timing – des silences et hésitations minutieusement placés qui en disent plus que vingt lignes de dialogues, une capacité à surprendre quand tout semble terriblement évident – et un ultraréalisme proche du documentaire (caméra à l’épaule, vue subjective).» (Libération)
«Si le fantastique revient par petites touches, c’est dans son réalisme que le film trouve un ton plus personnel, en racontant comment les deux frères, marqués par la disparition récente de leur mère et héritiers d’une parcelle de terre près de la ville, se retrouvent intimement "déplacés" par leurs relations avec d’anciens expatriés.» (Les Cahiers du Cinéma)
«La caméra alerte d’Emad Aleebrahim Dehkordi, plasticien originaire d’Iran, ne lâche pas d’un pouce son héros sous tension permanente et révèle dans sa foulée, et avec un tact saisissant, une kyrielle de personnages captivants.» (Le Journal du Dimanche)


RENCONTRE CINÉMA
Mardi 9 mai à 20h30 en présence du cinéaste
> Toutes les informations


Rencontre cinéma

20h30

Rencontre: Chevalier noir d'Emad Aleebrahim Dehkordi

Grand prix au festival Premiers Plans d’Angers et Étoile d’Or au Festival de Marrakech en 2022, le film iranien Chevalier noir d’Emad Aleebrahim Dehkordi, tourné avant les révoltes récentes, s'inspire de la mythologie iranienne et d'une histoire ayant impliqué des proches du cinéaste. Un portrait saisissant de l’Iran contemporain, entre tragédie classique, chronique familiale et thriller haletant, projeté en présence du cinéaste et à l'affiche tout le mois de mai.

Chevalier noir d'Emad Aleebrahim Dehkordi
(Fiction, Iran, France, Allemagne, Italie, 2022, 1h42, v.o. s-t fr., 16/16) – Iman et son jeune frère Payar sont inséparables malgré leurs différences. Ils vivent avec leur père dans un quartier du nord de Téhéran. Après la mort de leur mère, Iman cherche à tout prix à sortir de l’impasse d’une vie quotidienne étouffante et profite de ses relations privilégiées avec la jeunesse dorée de Téhéran pour se lancer dans un juteux petit trafic. Mais ce qui semblait être le chemin vers un nouveau départ les entraîne tous deux dans une spirale qui va bouleverser leur destin.
«Ce film noir témoigne de certaines réalités douloureuses de l’Iran contemporain et révèle un metteur en scène qui maîtrise les codes du cinéma de genre. Une des plus belles découvertes de l’hiver.» (Marianne)
«Chevalier noir montre une jeunesse iranienne bafouée mais salue sa noblesse, sa grandeur. Et nous va droit au cœur.» (Télérama)
«À la fois conte, thriller et tragédie, Chevalier noir fascine par sa fluidité et son sens du timing – des silences et hésitations minutieusement placés qui en disent plus que vingt lignes de dialogues, une capacité à surprendre quand tout semble terriblement évident – et un ultraréalisme proche du documentaire (caméra à l’épaule, vue subjective).» (Libération)
«Si le fantastique revient par petites touches, c’est dans son réalisme que le film trouve un ton plus personnel, en racontant comment les deux frères, marqués par la disparition récente de leur mère et héritiers d’une parcelle de terre près de la ville, se retrouvent intimement "déplacés" par leurs relations avec d’anciens expatriés.» (Les Cahiers du Cinéma)
«La caméra alerte d’Emad Aleebrahim Dehkordi, plasticien originaire d’Iran et diplômé de l’école du Fresnoy, ne lâche pas d’un pouce son héros sous tension permanente et révèle dans sa foulée, et avec un tact saisissant, une kyrielle de personnages captivants.» (Le Journal du Dimanche)


Emad Aleebrahim Dehkordi à propos du film
J'ai commencé à écrire le scénario en 2012. À cette époque, je m’intéressais beaucoup à la mythologie perse. Un jour, alors que je vivais déjà à Paris, ma mère m’a appelé pour me raconter une histoire vraie qui venait d’avoir lieu dans mon quartier du nord de Téhéran et qui avait impliqué certains de mes amis, une histoire de revanche ratée. Cette histoire m’a bouleversé, j’ai été frappé par sa violence abrupte et son potentiel tragique.
Sa résonance avec des histoires narrées dans la mythologie iranienne m'a sauté aux yeux: on y trouve beaucoup de récits de revanche et d’héritage. On y explore les liens complexes entre père et fils, entre frères, mais aussi des histoires d’amour qui viennent bouleverser les destins. J’y ai vu la possibilité de raconter une histoire très contemporaine, ultraréelle, avec les codes narratifs du conte persan. Ces deux frères sont des chevaliers qui doivent défendre un territoire, la moto n’est qu’un destrier maudit. Et le quartier de Shemroon, où a été tourné le film et qui surplombe Téhéran, ressemble à une citadelle, une sorte de château-fort…
L’histoire est donc inspirée par des vraies gens autour de moi, notamment deux frères qui vivaient seuls avec leur mère au moment du fait divers. Leur père était absent. Mais j’ai rapidement dû changer cela dans le scénario car je me suis confronté à l'impossibilité de montrer l'intimité d'une mère avec ses garçons à cause de la censure. Dans le milieu que je mets en scène, les femmes ne portent pas de foulard chez elles, or j'aurais été obligé de la filmer avec un foulard. Je ne pouvais pas croire à cela. J'ai donc renversé la situation, et l'absence de la mère est devenue le catalyseur de la crise qui éclate dans la cellule familiale.
C’est le même problème pour les autres personnages féminins. Lorsque je filme Hanna, elle est soit en train de sortir et a déjà mis son foulard, soit entre deux portes avec sa capuche. Cela rend le port du foulard imposé par la censure plus réaliste, même si ça complique quand même la mise en scène et demande des concessions.
Ce n'est par ailleurs pas simple de filmer la jeunesse à Téhéran, de mettre en scène le monde de la nuit en suivant les règles de la censure. Il faut rester en équilibre sur une ligne très fine. C’est pour cette raison qu’on ne voit pas de films sur ce milieu-là, et il faut réussir à trouver une forme à la frontière du réalisme et des règles imposées en Iran.

À l'affiche en mai
> Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 20h, Projection suivie d'une discussion: 20h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

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