15 novembre


Le P'tit CityClub

15h

Les Mal-aimés

DÈS 4 ANS

D’Hélène Ducrocq
Courts-métrages, Animation, France, 2020, 40’, en français, 0/6 ans

Un jeune loup et des chauves-souris qui rencontrent trois enfants, une araignée de maison qui a peur des humains, des petits vers de terre qui rampent et chantent… Mais aussi des petites bêtes qui peuplent les greniers, ou virevoltent dans les cieux. Notre planète regorge de vie! Mais parfois, certaines espèces dont nous ignorons le rôle et le fonctionnement nous font peur…
Les quatre courts-métrages de ce programme mettent à l’honneur l’univers de certains de ces «mal-aimés» auxquels les contes, les légendes et les préjugés ont donné une mauvaise réputation. Et pourtant, il faut aussi les sauver! Un joli programme pour mieux connaître son environnement, et se rendre compte de l’importance de le préserver.
SÉANCE RELAX
Mardi 17 octobre à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2023

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


films du mois

20h

Lost Country

De Vladimir Perišić
Fiction, France, Serbie, Luxembourg, Croatie, 2023, 1h38, v.o. s-t fr., 16/16

Serbie, 1996, dans le feu des manifestations étudiantes contre le régime de Milošević. Déchiré entre ses convictions et l’amour qu’il porte à sa mère, porte-parole du gouvernement, Stefan, 15 ans, mène sa propre révolution.

Co-écrit avec Alice Winocour (notamment réalisatrice d'Augustine et de Maryland, projetés au CityClub), Lost Country est le second long-métrage du cinéaste serbe. Après Ordinary People en 2009, où il abordait la question des crimes de guerre, Vladimir Perišić s'inspire de son histoire personnelle pour raconter la jeunesse en révolte contre le régime de Milošević et le déchirement intérieur d'un adolescent, partagé entre la fidélité à sa mère et ses convictions. Une œuvre implacable, sélectionnée notamment à la Semaine de la critique à Cannes.
«La puissance romanesque saisit autant que la réalité tragique. Le retour du cinéaste bouleverse par l’acuité de son regard sur un passé si proche. Quant aux visages de Jovan Ginic et Jasna Durićić, ils impriment la rétine autant qu’ils touchent au cœur et à l’âme.» (Semaine de la Critique, Cannes)
«Une lucidité implacable, qui combine la tragédie à la délicatesse du récit d’apprentissage, Vladimir Perišić conduit son film avec cette contradiction qui porte toute sa richesse et son ambiguïté.» (Les Inrockuptibles)

Rencontre cinéma
En présence du cinéaste le mercredi 15 novembre à 20h
> Toutes les informations


Rencontre cinéma

20h

Lost Country de Vladimir Perišić, en sa présence

Coécrit avec Alice Winocour (notamment réalisatrice d'Augustine et de Maryland, projetés au CityClub), Lost Country est le second long-métrage du cinéaste serbe. Après Ordinary People en 2009, où il abordait la question des crimes de guerre, Vladimir Perišić s'inspire de son histoire personnelle pour raconter la jeunesse en révolte contre le régime de Milošević et le déchirement intérieur d'un adolescent, partagé entre la fidélité à sa mère et ses convictions. Une œuvre implacable et bouleversante, sélectionnée à la Semaine de la critique à Cannes, projetée en présence du cinéaste et à l'affiche tout le mois de novembre.

Lost Country de Vladimir Perišić
(Fiction, France, Serbie, Luxemburg, Croatie, 2023, 1h38, v.o. s-t fr., 16/16) – Serbie, 1996, dans le feu des manifestations étudiantes contre le régime de Milošević. Déchiré entre ses convictions et l’amour qu’il porte à sa mère, porte-parole du gouvernement, Stefan, 15 ans, mène sa propre révolution.
«La puissance romanesque saisit autant que la réalité tragique. Le retour du cinéaste bouleverse par l’acuité de son regard sur un passé si proche. Quant aux visages de Jovan Ginic et Jasna Durićić, ils impriment la rétine autant qu’ils touchent au cœur et à l’âme.» (Semaine de la Critique, Cannes)
«Une lucidité implacable, qui combine la tragédie à la délicatesse du récit d’apprentissage, Vladimir Perišić conduit son film avec cette contradiction qui porte toute sa richesse et son ambiguïté.» (Les Inrockuptibles)

Vladimir Perišić à propos de son film
Depuis Ordinary People, j’ai vécu une sorte de traversée du désert, mais qui est passée vite car j’ai créé une maison d’édition, un festival de cinéma et j’ai enseigné dans une faculté, à Belgrade. J’ai commencé dès 2016 à travailler sur Lost Country, qui a été compliqué à financer. Le projet est né de ce que j’ai porté en moi, de mon histoire personnelle et de films comme Mouchette de Bresson et Allemagne année zéro de Rossellini, qui m’ont permis d’articuler cette histoire.
J’ai voulu explorer un conflit de double loyauté, entre celle qu’on a envers la mère, et celle qu’on a envers un impératif éthique. Mon court-métrage Dremano oko portait déjà en germe cette histoire. C’était plus facile car j’avais choisi un père comme représentant de l’autorité politique. Lutter contre le père est un passage obligé et libératoire. Avec la mère, c’est beaucoup plus difficile pour moi, car, dans les années 1990, ma mère faisait de la politique, dans une société serbe extrêmement patriarcale.
Ce qui m’intéresse c’est notre fragile faculté d'admettre la réalité. Il existe encore, malgré tout, un déni de la Serbie sur les crimes des années 1990. Dans Ordinary People, je voulais filmer le travail du déni au moment du crime. Lost Country se situe après, mais les événements du Kosovo vont arriver trois ans plus tard. Le film se situe donc entre deux crimes.
Je voulais un peu détourner les genres. Faire un film de "coming-of-age", d’initiation d’un adolescent, avec les étapes de la formation et de la découverte, mais dans une génération no future. J’avais aussi envie de faire un thriller politique mais du point de vue d'un enfant, du couloir ou de la cuisine. J’ai voulu travailler sur une représentation de l'histoire mais par la petite forme, qui était aussi mon expérience de l’Histoire à l’époque. J’aime bien les films d’adolescents de Larry Clark, Gus Van Sant ou Harmony Korine et en même temps c'est une adolescence que je n'ai jamais eue. Elle était prise dans un poids de l’histoire. Cela m'intéressait d'avoir cette jeunesse qui soit à la fois dans une présence immédiate au monde mais qui ne peut pas s'ouvrir à la vie.

À L'AFFICHE TOUT NOVEMBRE
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

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