janvier   


Film et concert

samedi 8 janvier
19h

Anouar Kaddour Chérif en concert

Concert-vernissage de l’album Djawla d’Anouar Kaddour Chérif, précédé de deux films algériens

Une soirée comme une ode à l’exil, à la quête d’identité, à l’Algérie, avec le concert-vernissage du premier album solo d’Anouar Kaddour Chérif, précédé de la projection du très inventif court-métrage musical Awel Ayta de Rami Aloui et Nadir Mohammedi et du documentaire Leur Algérie de Lina Soualem.

21h: Anouar Kaddour Chérif en concert
Nous sommes ravis d’offrir la scène du CityClub au musicien algérien Anouar Kaddour Chérif qui vient vernir son nouveau projet après une résidence de travail entre nos murs. Son album Djawla (« balade» en arabe) raconte les nuances d’un parcours de vie rythmé par la musique. Dès son enfance passée à Sétif, en Algérie, Anouar Kaddour Chérif est porté par un élan musical qui le mène à jouer pour de grands orchestres arabo-andalous, où il est l’un des plus jeunes chanteurs, et au sein de multiples formations nomades qui explorent les musiques populaires nord-africaines – gnaoua, chaâbi, et tant d’autres folklores… À vingt-quatre ans, il décide de partir, sa mandole à la main, pour tout recommencer ailleurs, en Suisse. Il fait de son exil une quête harmonique dont il raconte les mystères, l’ouverture au monde et combien la musique sauve de la double absence d’être sans-papiers. Il livre ici un premier album intimiste et puissant qui explore des sensations brutes, les hivers sans soleil et la joie des rencontres qui font toute la différence.
Avec: Anouar Kaddour Cherif (mandole, chant), Clément Meunier (clarinette basse), Antoine Brechot (contrebasse), Hannes Junker (batterie)

Précédé à 19h de deux films algériens
Awel Ayta de Rami Aloui et Nadir Mohammedi du collectif Alamoriska
(Court-métrage musical, Maroc, Algérie, 2019, 15 minutes, 16/16) – C’est l’histoire d’un cri. Celui d’une jeunesse qui veut se réapproprier sa citoyenneté, retrouver le goût de vivre et l’envie d’agir, réveiller une conscience collective, célébrer l’union sacrée de la solidarité citoyenne. Le cri spontané d’une génération que l’on a trop souvent décrite comme «sacrifiée» et qui aspire aujourd’hui à se réconcilier avec ses racines... Une réalisation des plus inventives pour ce court-métrage musical créé par le collectif Alamoriska.

Leur Algérie de Lina Soualem
(Documentaire, France, Algérie, 2020, 1h12, 16/16) – Les grands-parents de Lina, Aïcha et Mabrouk, ont décidé de se séparer. Ils ont déménagé de leur appartement commun pour vivre dans deux immeubles qui se font face, toujours dans la petite ville de Thiers où ils se sont installés à leur arrivée d’Algérie, il y a plus de 60 ans. Ensemble, ils ont traversé cette vie chaotique des travailleurs immigrés et, aujourd’hui, la force qu’ils ont si longtemps partagée semble avoir disparue. Pour la cinéaste Lina Soualem, leur séparation est l’occasion de questionner leur long voyage d’exil et leur silence.
«Leur Algérie est un film de famille où la force de caractère de chacun des personnages contient une histoire plus grande que cette séparation: celle, difficile, des familles maghrébines qui ont été parachutées en France à la fin des années 1950, sans jamais avoir réussi depuis à reconstruire une deuxième vie» (Visions du Réel).


CONCERT DIFFUSÉ EN LIVESTREAM
Le concert d'Anouar Kaddour Chérif sera diffusé en direct, à 21h, sur la page youtube du Cinéma CityClub. Une captation réalisée par l'agence WE CAN LIVE On Mars et organisée en collaboration avec Espace 2.
> Voir le concert en direct

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (réduit)
Petite restauration sur place.


Projection spéciale

jeudi 13 janvier
19h30

Rencontre: Un vivant qui passe

À l’occasion des représentations du spectacle Un vivant qui passe de Nicolas Bouchaud, à voir du 18 au 22 janvier 2022 au Théâtre de Vidy, le Cinéma CityClub et le Cercle des mécènes du Théâtre de Vidy proposent la projection du documentaire éponyme de Claude Lanzmann, sorti en 1997 et rarement montré en Suisse. Projection introduite par Vincent Baudriller, directeur du Théâtre de Vidy.

UN VIVANT QUI PASSE DE CLAUDE LANZMANN
(Documentaire, France, 1997, 1h05, en français, 16/16) – En 1942, Maurice Rossel est un jeune officier suisse de 25 ans qui rejoint le Comité international de la Croix-Rouge. Il sera bientôt envoyé à Berlin pour inspecter les camps de prisonniers. Plus de trois décennies plus tard, alors qu’il prépare son film Shoah, Claude Lanzmann cherche à le rencontrer car il fut l’auteur d’un rapport controversé sur le ghetto de Therensienstadt. Devant la caméra du cinéaste, le docteur Rossel raconte sa visite du camp d’Auschwitz. Il exprime le sentiment d’horreur qu’il a ressenti, relève l’ambiguïté de sa position d’humanitaire à l’action plus que restreinte. Il n’a pourtant rien vu, dit-il, qui aurait pu lui signifier ce qui s’y passait réellement. Claude Lanzmann l’invite à décrire sa visite de Theresienstadt, un ghetto "modèle" dans laquelle des juifs·ves doivent jouer la comédie de la vie courante sous peine de mort – alors même que ce n’était qu’une étape de transit vers les camps d’extermination. Sa visite a été mise en scène au mètre et à la seconde près, et Maurice Rossel consent à être le spectateur de cette pièce de théâtre qui lui est présentée.

La pièce au Théâtre de Vidy
Du 18 au 22 janvier 2022
Avec Un vivant qui passe, Nicolas Bouchaud poursuit une série de spectacles sur des paroles majeures du XXe siècle qu’il conçoit avec la complicité du metteur en scène Eric Didry et de la dramaturge Véronique Timsit: un projet d’acteur amené à interroger la scène comme lieu de partage et de transmission par l’interprétation de textes non-théâtraux. Que voyons-nous, que regardons-nous? Comment devient-on spectateur, ou témoin? Le docteur Rossel n’a pas su ou n’a pas voulu prendre sa part dans l’histoire à laquelle il était confronté. L’écouter, sans juger, c’est attendre un mot, une phrase, non pas de culpabilité mais de responsabilité, de ce qui lui revient, de ce qui nous revient. À l’écoute de ce dialogue dans lequel affleurent les questions de réel et de vérité, Nicolas Bouchaud invite à son tour l’histoire à comparaître sur la scène d’une histoire qui est aussi la nôtre.
> Toutes les informations

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h, Introduction et projection: 19h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 8.- (Membres Cinéma CityClub) / 8.- (Mécènes et Abonné.e.s Théâtre de Vidy)


Rencontre cinéma

mardi 18 janvier
20h30

Serre Moi Fort, en présence de Mathieu Amalric

COMPLET

Après un premier passage en 2017 aux côtés de Marthe Keller, Mathieu Amalric est de retour au CityClub pour la présentation de son nouveau film, Serre Moi Fort, à l’affiche tout janvier. Pour son huitième long-métrage en tant que réalisateur, sélectionné notamment au dernier Festival de Cannes, il raconte l’histoire d’une femme qui s’en va, magnifiquement interprétée par l’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps.

SERRE MOI FORT de MATHIEU AMALRIC
(Fiction, France, 2021, 1h37, en français, 16/16) – Ça semble être l'histoire d'une femme qui s'en va. À l’aube, elle jette un dernier œil sur son mari et ses deux enfants endormis, hésite à laisser un message sur la table de la cuisine, puis se ravise et met plutôt en évidence un paquet de céréales avant de sortir prendre sa voiture et la route. Serre Moi Fort est un bouleversant patchwork temporel pour raconter une femme qui fuit, avance, recule.

MATHIEU AMALRIC À PROPOS DU FILM
«J'ai lu Je reviens de loin, une pièce de théâtre de Claudine Galea, dans un train et je me suis mis à chialer, hoqueter comme un bébé. Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps, je devais me cacher sous ma veste.
Après Barbara, j’étais obsédé par le premier degré, comme un endroit que je ne saurais jamais atteindre et j’ai senti, dans ce que Galea avait inventé, une brèche, un accès possible. C’est le mélo qui a agi comme un déclencheur. Pour adapter ce texte, il ne fallait jamais oublier ce nerf qui avait été touché à la lecture. Donc plonger dans chaque scène et écrire jusqu’aux larmes. C’est toujours bien de prendre une matière qui n’est pas faite pour un film, car vous devez en extirper ce qui justement, ne pourrait pas être autre chose qu’un film! Un jeu d’archéologue, avec un pinceau de lumière.
En me gavant des films des autres – des mélos de Paul Vecchiali, de Douglas Sirk ou de Nicholas Ray, des films plus mentaux de Buñuel, de Resnais, de Hitchcock, ou encore des Pixar –, je vérifiais, je solidifiais qu’une seule chose: l’intuition immédiate qui m’était venue de traiter le faux/vrai, le délire/réel sur le même plan, sans les séparer esthétiquement, sans coutures. Ce qu’elle vivrait et ce qu’elle projetterait seraient pareil.»

BIO CINÉASTE
Né à Neuilly-sur-Seine en 1965, Mathieu Amalric exerce tour à tour comme acteur et comme réalisateur.
Depuis son premier rôle au cinéma (Les Favoris de la lune d'Otar Iosseliani), il suit une trajectoire rapide et très variée, jouant régulièrement sous la direction de Bertrand Bonello, Alain Resnais, Arnaud et Jean-Marie Larrieu et Arnaud Desplechin, dont il est un des acteurs emblématiques. Figure du cinéma d'auteur français, Mathieu Amalric promène aussi son visage de caméléon et sa diction très personnelle dans de grandes productions internationales (Munich de Steven Spielberg, James Bond – Quantum of Solace de Marc Forster, Cosmopolis de David Cronenberg, The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson). Il est récompensé par deux César du meilleur acteur en 2005 et 2008 (Rois et Reine d'Arnaud Desplechin, Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel). En tant que réalisateur, il se fait remarquer notamment grâce à Tournée (2010), La Chambre bleue (2014) et Barbara (2017). Serre Moi Fort (2021) est son huitième long-métrage.

À L'AFFICHE EN janvier
> Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 20h, Projection suivie d'une discussion: 20h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Complet.


Rencontre cinéma

jeudi 20 janvier
20h

Rencontre: Love of Fate

Producteur et réalisateur majeur du cinéma suisse, Pierre-Alain Meier vient présenter son nouveau documentaire, Love of Fate, en avant-première. Une plongée terrible dans le réel, laissant le public sans voix, qui raconte le destin brisé d'une famille syrienne.

Love of Fate de Pierre-Alain Meier
(Documentaire, Suisse, 2021, 1h28, v.o. s-t fr., 16/16) – Un  million et demi de Syriens ont fui au Liban et se trouvent dans une situation sans issue, avec, comme seul espoir, les programmes de réinstallation vers une vingtaine de pays occidentaux. Parties de leur pays en 2011, deux familles syriennes ont accompli un parcours du combattant et sont, cinq ans plus tard, à la veille de leur départ pour l’Allemagne. Mais au moment d’effectuer le dernier pas, le destin s’en mêle. L’une des deux familles ne partira pas.
Lorsqu’il s’empare des êtres humains, le destin ne permet aucun pas de côté. Il y a des remèdes pour la maladie, il n’y en a aucun pour la destinée. Quand cette dernière s’accomplit, l’œil de la sagesse s’obscurcit…

AUTOUR DU FILM
Entre 2015 et 2017, Pierre-Alain Meier produit le film Eldorado de Markus Imhoof, qui accompagne des migrants arrivant par leurs propres moyens à travers la Méditerranée jusqu'à leur arrivée en Suisse. Une autre partie du film, tournée au Liban puis en Allemagne, devait montrer la réinstallation de réfugiés syriens en Allemagne sous l’égide du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Mais toutes ces images ont finalement été écartées du film. La raison: un drame qui a brisé net et de manière totalement inattendue le rêve de Mohsen Jarad, le principal protagoniste du film, à quelques heures de son départ pour Hanovre en compagnie de sa femme Huriya et de leurs neuf enfants. Ce coup du destin remettait entièrement en cause cette partie du projet de Markus Imhoof. Avec Love of Fate, Pierre-Alain Meier reprend ce matériel et restitue cet évènement obscur et incompréhensible.
«J’ai avant tout cherché à réaliser un film aimant, proche de tous les protagonistes, essayé de faire percevoir au-delà de leurs mots ce qu’ils ressentent profondément, et finalement qui ils sont. Pendant le montage, une évidence m’est apparue: si j’avais été présent au tournage de cette éprouvante journée, jamais je n’aurais pu monter ce film. Je suis avant tout un passeur dans cette histoire. Les images m’ont entraîné loin. Pourquoi ai-je éprouvé le besoin de raconter le destin d’autres brisé à ce point, montrer la vive douleur de toute une famille frappée de plein fouet, soudainement sans plus aucune perspective, aucun avenir? C’est alors devenu de plus en plus important pour moi d’essayer de rendre leur âme et leurs images à cette famille qui a accepté d’être filmée de manière si intime pendant plusieurs jours. Ces images devaient, doivent être montrées, j’ai décidé de m’en porter garant, c’est ma dette immuable à la famille Jarad. Je partage leur drame à chaque visionnement du film et il est devenu salutaire pour moi aujourd’hui que d’autres, le plus possible, le partagent» (Pierre-Alain Meier).


BIO CINÉASTE
Pierre-Alain Meier est né à Delémont.
Après des études de sciences et de Lettres à l'Université de Neuchâtel, puis de cinéma à l'INSAS à Bruxelles, il fonde la société Thelma Film à Zurich en 1988 et la société Prince Film à Genève en 2005. Il produit une quarantaine de films, dont Yaaba d'Idrissa Ouedraogo, Hyènes de Djibril Diop Mambéty, Les gens de la rizière de Rithy Panh, Bab el Oued City de Merzak Allouache, Les hommes du port d'Alain Tanner, Memoria del Saqueo, La dignidad de los nadies de Fernando E. Solanas ou Un été brûlant de Philippe Garrel. Plus récemment, en Suisse, il a produit Pas douce de Jeanne Waltz, Au loin des villages d'Olivier Zuchuat ou More than Honey de Markus Imhoof. Il a également réalisé plusieurs films documentaires, dont Adieu à l'Afrique, présenté en sa présence au CityClub en 2018, ainsi qu'un court-métrage et un long-métrage de fiction, Thelma, en 2001.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)


Rencontre cinéma

vendredi 28 janvier
18h30

vendredi 28 janvier
21h

Rencontre: Robin des voix

COMPLET

Il est à la fois chanteur professionnel, coach vocal très demandé, professeur à la Haute École de Musique de Lausanne, co-auteur d’une méthode de coordination respiratoire qui révolutionne le paysage vocal actuel, conférencier... Robin De Haas, né avec une fente palatine, accompagne aujourd'hui des artistes célèbres, des personnalités, des passionnés ou des cantatrices et travaillent avec eux sur le souffle et la voix. Frédéric Gonseth et Catherine Azad l'ont suivi durant quatre ans: un portrait à découvrir lors de deux projections en présence des deux cinéastes et du principal protagoniste.

Robin des voix de Frédéric Gonseth et Catherine Azad
(Doc., Suisse, 1h27, en français et anglais s-t fr., 16/16) – Moudon, en Suisse. La mère de Robin De Haas raconte que pour couvrir les cris incessants de son bébé, elle le massait à la mode indienne «Shantala» et lui passait en boucle la chanson de Juliette Gréco «Mon fils, chante!». Prémonition? Message subliminal? En tout cas, aujourd’hui, Robin en est persuadé: «à sa manière, ma mère me disait de faire quelque chose de mon problème…». Mission accomplie.
Robin des voix suit l’histoire de Robin, né dans un petit village de la Broye vaudoise avec une bouche dont le palais ne s’est pas constitué normalement. N’ayant plus la motivation ni la force d’endurer les moqueries, les humiliations et les coups que les autres enfants lui font subir au quotidien à cause de son handicap, Robin se rend dans la grange avec l’idée d’en finir. Il n’a pas 8 ans. Trente ans plus tard, Robin De Haas accède à la reconnaissance pour ses découvertes sur le souffle et la voix. Entre la Suisse, les États-Unis, l’Angleterre et l’Australie, il est aujourd'hui dépassé par l’afflux de demandes et décide de former des professionnels qui, à leur tour, pourront transmettre sa méthode naturelle et innovante, en phase avec les philosophies actuelles du mieux-vivre. Accessoirement, il est aussi chanteur professionnel…

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h et 20h30. Projections suivies d'une discussion: 18h30 et 21h.
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Les deux séances sont complètes.


Rencontre cinéma

lundi 31 janvier
20h

Rencontre: À la vie

Actrice notamment chez Maïwenn, Mia Hansen-Løve et Mikael Buch, journaliste pendant seize ans pour des émissions sur Canal+ et France 5, Aude Pépin propose, pour son premier film documentaire, une réflexion singulière sur la maternité et plus particulièrement le post-partum, et montre le bouleversement que représente la naissance d'un enfant dans la vie des femmes que Chantal, une héroïne du quotidien engagée et solaire, accompagne. Un film lumineux, sélectionné notamment au Festival Premiers Plans d'Angers, à découvrir en présence de la cinéaste et de la principale protagoniste.

À LA VIE De Aude Pépin
(Doc., France, 2021, 1h18, en français, 16/16) – Chantal Birman, sage-femme libérale et féministe, a consacré sa vie à défendre le droit des femmes. À presque 70 ans, elle continue de se rendre auprès de celles qui viennent d’accoucher pour leur prodiguer soins et conseils. Entre instants douloureux et joies intenses, ses visites offrent une photographie rare de ce moment délicat qu’est le retour à la maison.

AUDE PÉPIN À PROPOS DU FILM
Pour la journaliste, la femme et la mère que j’étais à ce moment-là, cette rencontre a été décisive. Chantal Birman défendait des idées qui me parlaient et elle le faisait avec un enthousiasme galvanisant.
Le premier sujet que j’ai réalisé avec elle portait sur le post-partum, la période qui s’étend de la fin de l’accouchement au retour de couches, c’est-à-dire au retour des premières règles. Très vite, j’ai eu l’intuition qu’il y avait derrière nos échanges la possibilité d’un film. J’ai perçu la nécessité absolue de briser le tabou qui entourait jusqu’ici le post-partum, période qui, à ma connaissance, n’avait jamais été documentée et dont personne ne parlait vraiment. Chantal et moi avions construit un rapport de confiance mutuelle, elle a donc accepté que je l’accompagne dans ses tournées. Dès la première matinée à ses côtés, j’ai compris qu’au-delà d’être un puissant instantané des disparités sociales, ses entretiens avec ces jeunes mères dévoilaient la double naissance de l’humanité: celle des enfants, mais aussi celle des parents.

À L'AFFICHE EN JANVIER
> Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)

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