11 février


films du mois

15h30

Godland

De Hlynur Pálmason
Fiction, Danemark, Islande, France, Suède, 2022, 2h23, v.o. s-t fr., 16/16

À la fin du XIXe siècle, un jeune prêtre danois se rend dans une partie reculée de l'Islande avec pour mission de construire une église et de photographier la population. Mais plus il s’enfonce dans le paysage impitoyable, plus il est livré aux affres de la tentation…
Remarqué à Cannes dans la Sélection Officielle Un Certain Regard, ce quatrième long-métrage de l’Islandais Hlynur Pálmason (après notamment Winter Brothers projeté au CityClub en 2018)  est le récit d’un périple physique et intérieur, un film hypnotique et viscéral, somptueusement filmé en 16mm.
«Entre quête spirituelle et voyage métaphysique, Godland est un long-métrage en état de plénitude, narrative et visuelle. Un chef-d’œuvre.» (Écran Large)
«Hlynur Pálmason est grand par sa vision, son talent, et sa méticulosité à capter les tourments humains, ici transcendés par un voyage géographique unique.» (Bande à part)
«De Pálmason, il ne faut attendre ni complexe nordique du surcadrage, ni petite musique de l’insolite dépressif; son cinéma est au contraire incroyablement accueillant, empli du monde, gonflé de sensations, notamment sonores – le tapis de mousse humide que des pieds nus foulent au matin après une nuit de campement.» (Cahiers du cinéma)
«Ce grand poème épique, qui tient aussi de l’œuvre d’un naturaliste, demeure l’histoire de créatures minuscules, prises dans la fugacité de leur destin. Le réalisateur islandais Hlynur Pálmason les ressuscite avec un art à la fois spectaculaire et poétique dont la puissance éblouit.» (Sud Ouest)
«Il y a du Aguirre dans cette fuite en avant, comme une sorte de rêve solennel. Bergman n’est pas absent et il n’est pas interdit de convoquer Dreyer. Cela fait du monde. Le film le mérite. Dieu y reconnaîtra les siens. Espérons qu’il ne sera pas le seul.» (Le Figaro)


films du mois

18h30

Le Film de mon père

De Jules Guarneri
Documentaire, Suisse, 2022, 1h13, en français, 16/16

«Le Film de mon père est mon premier film. Celui que mon père a toujours rêvé que je fasse. Et c’est peut-être ça le problème…». Jules Guarneri a grandi à Villars, entre un frère et une sœur adoptés, dans un chalet hanté par le fantôme de sa mère décédée lorsqu'il avait vingt ans. Son père y vit encore; solitaire rentier, il lui offre son journal filmé, comprenant plus de vingt heures d'images. Un cadeau dont s’empare le cinéaste pour le faire résonner avec ses propres images.
Pour son premier long-métrage, le cinéaste suisse Jules Guarneri s'empare du journal filmé de son père et livre un regard empathique et réflexif sur sa famille. Sélectionné et primé à Visions du Réel. «Un jour, mon père s’est acheté une caméra et a commencé à se filmer quotidiennement. Son but: me donner ce matériel autobiographique pour que je réalise mon premier film. Le journal intime d’un veuf solitaire, vivant entouré de mon frère et ma sœur adoptés sur la propriété familiale "La Belle Poule". Avant de mourir, il aimerait encore accomplir trois choses: rendre mon grand frère Oskar autonome; se réconcilier avec ma sœur Iwa; et construire un chalet dans le jardin pour que je revienne vivre à leurs côtés. Je filme mon père, son désir de transmission, ma sœur qui lui échappe, mon frère qui tente de se construire. Et moi, au milieu, qui réalise un film comme une étape indispensable pour quitter ma jeunesse…» (Jules Guarneri)

RENCONTRE CINÉMA
En présence du cinéaste le lundi 23 janvier à 20h
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films du mois

20h

Sous les figues

D'Erige Sehiri
Fiction, Tunisie, Suisse, France, Qatar, Allemagne, 2021, 1h32, v.o. s-t fr., 8/14

Au nord-ouest de la Tunisie, des jeunes femmes travaillent à la récolte des figues. Sous le regard des ouvrières plus âgées et des hommes, elles flirtent, se taquinent, se disputent. Au fil de la journée, le verger devient un théâtre d'émotions, où se jouent les rêves et les espoirs de chacun.
Un huis clos à ciel ouvert, qui bouillonne de sensualité et de réalisme, dans lequel les dialogues rhomériens faussement anodins brossent le portrait complexe des mœurs de la Tunisie d’aujourd’hui.
En filmant les jeune femmes au plus près de leur visage et de leurs émotions, la cinéaste Erige Sehiri réalise une œuvre romanesque et revigorante, notamment sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
«À la fois théâtre du conservatisme, de l’émancipation et de la domination sociale, Sous les figues révèle magnifiquement le subtil portrait d’une Tunisie perdue entre désir de liberté et respect des traditions.» (aVoir-aLire)
«Ce geste créateur, délicat et nuancé, fait de ce premier film une jolie réussite et rappelle qu’un acte politique réside également dans sa capacité à remettre de la douceur dans une situation minée par la violence des rapports sociaux.» (Culturopoing.com)
«À cet éternel questionnement amoureux, marivaudage des temps présents, la cinéaste tunisienne greffe une note réaliste qui finit par transformer ce que l’on avait perçu comme un éden en représentation étroite et d’autant plus éloquente d’une société, d’une époque, avec en métaphore la pourriture, sous la joliesse de l’image, la maturité des fruits comme celle des âges.» (Les Inrockuptibles)
«Dans un verger aux airs de jardin d’Eden, auréolé d’un ciel bleu éclatant, ce film "instinctif" et doux-amer pénètre avec un naturel et une infinie empathie dans l’intimité des jeunes ouvrières agricoles (et ouvriers) pendant la récolte des figues. Leurs rudes conditions de vie, pas même esquissées, se devinent en arrière-plan.» (La Croix)

RENCONTRE CINÉMA
En présence de la cinéaste par visionconférence le mardi 24 janvier à 20h
> Toutes les informations

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