septembre
Projections spéciales
Journée du Cinéma
Le Cinéma CityClub ouvre sa saison
2024-2025 le dimanche 1er septembre, date de la Journée du Cinéma
Allianz qui permet, dans plus de 530 salles en Suisse et au
Liechtenstein, de découvrir les films à l’affiche pour seulement 5
francs la place. À cette occasion, cinq séances sont à l’affiche: deux pour le jeune public et trois pour les adultes.
Partenariat
> Le site de la Journée du Cinéma Allianz
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
11H
Le P'tit CityClub: Paddy, la petite souris (dès 4 ans)
Le P'tit CityClub: Paddy, la petite souris (dès 4 ans)
De Linda Hambäck (Animation, Suède, 2018, 1h01, en français, 0/6 ans) – Tous les animaux de la forêt parlent du temps où rôdait la renarde. Heureusement, voici bien longtemps qu’elle n’a pas été vue. Pourtant, quand le commissaire Gordon est appelé pour un vol de noisettes, il suspecte à nouveau l’animal tant redouté. Pour démasquer la voleuse, il aura bien besoin de Paddy, la petite souris au flair particulièrement aiguisé…
> Toutes les projections en septembre
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15H
Le P'tit CityClub: À Vol d'oiseaux (dès 6 ans)
Le P'tit CityClub: À Vol d'oiseaux (dès 6 ans)
(Animation, France/Suisse, 2022-2023, 55', en français, 0/6 ans) – Des décors qui accordent une place forte à une nature souvent foisonnante et animée, un rythme contemplatif qui laisse le temps de l’émerveillement et de l’éveil des sens: À Vol d’oiseaux est un programme de trois courts-métrages délicats et sensibles sur le monde des humains et des oiseaux, où tout le monde est invité à sortir de sa coquille pour voler de ses propres ailes…
> Toutes les projections en septembre
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16H30
Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz
Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz
(Doc., France, 2023, 1h44, en français, 16/16) – «Bienvenue dans ma vie», cette phrase, Sylvie Hofmann la répète à longueur de journée ou presque. Sylvie est cadre infirmière depuis quarante ans à l’hôpital nord de Marseille. Sa vie, c’est courir. Entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, elle consacre ses journées aux autres depuis toujours. Et si elle décidait de penser un peu à elle? De partir à la retraite? En a-t-elle le droit, mais surtout en a-t-elle vraiment envie?
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18H30
City of Wind de Lkhagvadulam Purev-Ochir
City of Wind de Lkhagvadulam Purev-Ochir
(Fiction, Mongolie, 2023, 1h43, v.o. s-t fr., 12/14) – Zé, 17 ans, vit à Oulan-Bator dans un quartier de yourtes et de baraques au pied des montagnes. Élève prometteur au lycée, Zé est aussi chaman: communiant avec l’esprit de ses ancêtres, il prodigue des conseils aux membres de sa communauté qui le consultent. Lorsqu’il rencontre Maralaa, jeune femme déterminée qui doute du chamanisme, Zé découvre l’amour et ses pouvoirs vacillent…
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20H30
Excursion de Una Gujak
Excursion de Una Gujak
(Fiction, Bosnie-Herzégovine, 2023, 1h33, v.o. s-t fr., 16/16) – À Sarajevo, Iman, une adolescente en quête de reconnaissance, affirme au cours d’une partie d’action ou vérité entre collégiens avoir fait l’amour pour la première fois. Prisonnière de son propre mensonge, elle invente une grossesse et devient le centre d’une controverse qui échappe à tout contrôle…
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Partenariat
> Le site de la Journée du Cinéma AllianzINFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections. Tarif: 5.- la place
Le P'tit CityClub
Paddy, la petite souris
DÈS 4 ANS
De Linda Hambäck
Animation, Suède, 2018, 1h01, en français, 0/6 ans
Tous les animaux de la forêt parlent du temps où rôdait la renarde. Heureusement, voici bien longtemps qu’elle n’a pas été vue. Pourtant, quand le commissaire Gordon est appelé pour un vol de noisettes, il suspecte à nouveau l’animal tant redouté. Pour démasquer la voleuse, il aura bien besoin de Paddy, la petite souris au flair particulièrement aiguisé…
Adapté des livres pour enfants d’Ulf Nilson, Paddy, la petite souris raconte une jolie histoire d’amitié et de tolérance qui invite à voir au-delà des apparences, de la peur et des préjugés.
Dossier
Le dossier pédagogique arrive bientôt !SÉANCE RELAX
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant qui a des besoins spécifiques: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.
Toutes les infos sur l'association Relax Culture: www.relax-culture.ch
Toutes les infos sur l'association Relax Culture: www.relax-culture.ch
LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2024INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projectionsTarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant
Le P'tit CityClub
À vol d'oiseaux
DÈS 6 ANS
Programme de trois courts-métrages
Animation, France/Suisse, 2022-2023, 55 minutes, en français, 6/6 ans
À Vol d’oiseaux réunit trois courts-métrages d’animation délicats et sensibles sur le monde des humains et des oiseaux.
Le tout petit voyage d'Emily Worms (6') – Jean est témoin d’une chose extraordinaire: Titi, sa perruche, peut ouvrir la porte de sa cage! Pourtant, l’oiseau ne part pas. En essayant de comprendre pourquoi, Jean se retrouve embarqué dans un monde magique. Titi va pouvoir montrer ses failles et ses peurs, et Jean l’aidera à les surmonter. En traversant d'étonnants paysages, ils enrichiront leur amitié et apprendront que dire au revoir, ce n’est pas dire adieu.
L’Air de rien de Gabriel Hénot Lefèvre (14') – Dans un sanatorium en bord de mer, un vieil homme voit sa vie bousculée par l’arrivée d’une mouette qu’il va doucement apprivoiser. Le jour où celle-ci est blessée, il va prendre soin d’elle et retrouver, pour un instant, son âme d’enfant.
Drôles d'oiseaux de Charlie Belin (35') – Timide et passionnée par la nature, Ellie passe son temps plongée dans des livres d’ornithologie. Le jour où elle doit absolument rendre un livre à Anna, la documentaliste de son école, la porte de la bibliothèque est fermée. Elle décide alors de se rendre directement chez Anna qui vit sur une île à quelques kilomètres du collège. Une île pleine d’oiseaux…
L’Air de rien de Gabriel Hénot Lefèvre (14') – Dans un sanatorium en bord de mer, un vieil homme voit sa vie bousculée par l’arrivée d’une mouette qu’il va doucement apprivoiser. Le jour où celle-ci est blessée, il va prendre soin d’elle et retrouver, pour un instant, son âme d’enfant.
Drôles d'oiseaux de Charlie Belin (35') – Timide et passionnée par la nature, Ellie passe son temps plongée dans des livres d’ornithologie. Le jour où elle doit absolument rendre un livre à Anna, la documentaliste de son école, la porte de la bibliothèque est fermée. Elle décide alors de se rendre directement chez Anna qui vit sur une île à quelques kilomètres du collège. Une île pleine d’oiseaux…
Des décors qui accordent une place forte à une nature souvent foisonnante et animée, un rythme contemplatif qui laisse le temps de l’émerveillement et de l’éveil des sens: À Vol d’oiseaux est un programme comme une parenthèse de douceur, où tout le monde est invité à sortir de sa coquille pour voler de ses propres ailes…
Dossier
> Télécharger le dossier pédagogiqueSÉANCE RELAX
Les
séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux
familles avec un enfant qui a des besoins spécifiques: ouvertes à
toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles
donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir
de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour
chacun et chacune.
Toutes les infos sur l'association Relax Culture: www.relax-culture.ch
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LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2024INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projectionsTarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant
films du mois
Madame Hofmann
De Sébastien Lifshitz
Documentaire, France, 2023, 1h44, en français, 16/16
«Bienvenue dans ma vie», cette phrase, Sylvie Hofmann la répète à longueur de journée ou presque. Sylvie est cadre infirmière depuis quarante ans à l’hôpital nord de Marseille. Sa vie, c’est courir. Entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, elle consacre ses journées aux autres depuis toujours. Et si elle décidait de penser un peu à elle? De partir à la retraite? En a-t-elle le droit, mais surtout en a-t-elle vraiment envie?
Sébastien Lifshitz (Petite fille, Adolescentes, Les Vies de Thérèse), poursuit son œuvre documentaire sensible et humaine, examinant les parcours de vie et l'état de la société. Il brosse ici le portrait d'une héroïne ordinaire dans le monde de l’hôpital et lui rend un hommage vibrant et lumineux.
«Après le succès d’Adolescentes et de Petite fille, Sébastien Lifshitz confirme son talent de portraitiste avec Madame Hofmann, en abordant la paupérisation de l’hôpital public sous l’angle singulier d’une cadre hospitalière à la veille de la retraite.» (Les Fiches du cinéma)
«Si le cinéaste dépeint, par l’intermédiaire de Sylvie Hofmann, l’hôpital en crise, en manque de tout, de matériel et de soignant·es, c’est moins pour en chroniquer le chaos que pour honorer l’intelligence humaine qui lui fait face.» (Les Inrockuptibles)
«Profondément humain et puissamment politique.» (Première)
«Tout ce que Sébastien Lifshitz filme se transforme en or. L’acuité de son regard de documentariste fait de Madame Hofmann un portrait de femme passionnant, ainsi qu’une étude essentielle sur l’état de l’hôpital public et de ses soignants. Magnifique.» (Écran Large)
«Comme dans Adolescentes, les Invisibles ou Petite Fille, Sébastien Lifshitz ausculte le singulier et l’extraordinaire dans le quotidien des gens ordinaires, ceux dont l’histoire ne retient pas le nom. Le documentariste les mue en véritable héros de cinéma.» (L'Humanité)
films du mois
City of Wind
De Lkhagvadulam Purev-Ochir
Fiction, Mongolie/France/Portugal/Pays-Bas/Allemagne, 2023, 1h43, v.o. s-t fr., 12/14
Zé, 17 ans, vit à Oulan-Bator dans un quartier de yourtes et de baraques au pied des montagnes. Élève prometteur au lycée, Zé est aussi chaman: communiant avec l’esprit de ses ancêtres, il prodigue des conseils aux membres de sa communauté qui le consultent. Lorsqu’il rencontre Maralaa, jeune femme déterminée qui doute du chamanisme, Zé découvre l’amour et ses pouvoirs vacillent…
Avec beaucoup de sensibilité, la cinéaste Lkhagvadulam Purev-Ochir brosse le portrait d'un jeune homme mongol, tiraillé, à l'image de la génération à laquelle il appartient, entre traditions, modernité et quête d’avenir. Un film envoûtant, présenté à Venise en 2023 (Prix d'interprétation pour le jeune et charismatique comédien Tergel Bold-Erdene).
«Un jeune chaman aussi peut rencontrer une fille, en tomber amoureux, devenir un peu bê-bête et ne plus penser qu’à ça. La grande qualité de ce premier film récompensé à Venise réside dans le renversement des valeurs qu’il opère entre le chamanisme et un premier amour.» (Premiere)
«Film de rencontre et de tissage plutôt que d’opposition, City of Wind trouve dans ses images un naturalisme empreint d’une spiritualité intensément magnétique.» (Les Inrockuptibles)
«Ce premier film est aussi une élégie à la vie et à ses renoncements…» (Bande à part)
films du mois
Excursion
De Una Gunjak
Fiction, Bosnie-Herzégovine/Croatie/Norvège/Serbie, 2023, 1h33, v.o. s-t fr., 16/16
À Sarajevo, Iman, une adolescente en quête de reconnaissance, affirme au cours d’une partie d’action ou vérité entre collégiens avoir fait l’amour pour la première fois. Prisonnière de son propre mensonge, elle invente une grossesse et devient le centre d’une controverse qui échappe à tout contrôle…
La cinéaste Una Gunjak s'inspire librement, pour narrer l'histoire d'Iman, d'un fait divers survenu il y a quelques années en Bosnie-Herzégovine: un groupe de sept filles de 13 ans qui seraient toutes tombées enceintes lors d’un voyage scolaire. De cette affaire très médiatisée, qui suscita indignation et incrédulité, elle en tire une histoire originale, explorant les normes sociales et le poids des traditions. Un premier film notamment remarqué l'année dernière au festival de Locarno.
«En tant que femme d’une trentaine d’années qui commence à peine à démêler les nœuds de sa propre éducation sexuelle, en tant que femme bosnienne qui observe sa société et surtout sa jeunesse aujourd’hui, et enfin, tout simplement en tant que féministe, j’ai ressenti le besoin impérieux de faire ce film.» (Uni Gunjak)
«Esthétiquement poétique, courageux et plein d’audace, Excursion est un film à la fois émouvant et virulent, une évocation des émois de l’adolescence vus par le prisme d’une jeune femme qui n’entend pas respecter les règles dictées par la société hétéropatriarcale dans laquelle elle évolue…» (Cineuropa)
«Dans son coup d’essai, la cinéaste bosniaque Una Gunjak suit à la trace une très jeune fille qui prétend être enceinte pour impressionner ses copines. Cette fiction étonnante sur la féminité, l’adolescence et le désir d’intégration révèle le talent d’une réalisatrice à surveiller de près.» (Marianne)
«Le vertige de ce premier film s’ancre dans un monde où regard d’autrui et religion font loi.» (L'Obs)
Rencontre cinéma
Rencontre: Reinas de Klaudia Reynicke
Après Il Nido et Love Me Tender, tous deux projetés au Cinéma CityClub, Klaudia Reynicke signe avec Reinas son troisième long-métrage, présenté notamment à Sundance, à Berlin et lauréat du Prix du public cet été à Locarno. La cinéaste helvético-péruvienne ancre son récit dans le Pérou des années 1990 et, s'inspirant de ses propres souvenirs, brosse avec tendresse le portrait d'une famille à un tournant majeur de sa vie. Un film émouvant à découvrir lors d'une avant-première en présence de la cinéaste.
Reinas De Klaudia Reynicke
(Fiction, Suisse/Pérou/Espagne, 2024, 1h45, v.o. s-t fr., 12/12) – Lima, été 1992. Elena et ses filles Lucia et Aurora préparent leur départ du Pérou, secoué par des troubles sociaux et politiques, pour les États-Unis. Animées de sentiments contradictoires, elles envisagent la séparation: de leur pays, de leur famille, de leurs amis et de Carlos, leur père et ex-mari. Ce dernier, personnage farfelu mais charmant, ne s’était plus montré depuis un moment. Maintenant que la date du départ approche, il tente de se rapprocher à nouveau de ses filles…KLAUDIA REYNICKE À PROPOS DE SON FILM
J’ai quitté le Pérou et une partie de ma famille à l’âge de dix ans pour aller vivre en Europe, puis aux États-Unis. Comme beaucoup de familles, ma mère, son mari et moi sommes partis à cause de la situation sociale, économique et politique du pays qui était au plus mal à cette époque. Au fil du temps, j’ai ressenti un profond désir de retourner dans mon pays d’origine, mais je ne voulais pas le faire comme étrangère ou simple touriste. J’avais besoin de renouer avec mes racines. Reinas est né de ce besoin de mêler mon histoire personnelle à ma vision cinématographique.La notion de famille définit une part importante de mon identité. Pour cette raison, j’ai voulu donner un aperçu d’une famille vivant dans le contexte particulier qui nous a fait partir à l’époque. En me concentrant sur deux sœurs qui doivent progressivement accepter leur père comme un parent, alors qu’elles le connaissent à peine, a été l’occasion d’explorer les défis de l’enfance et de la parentalité dans un moment charnière où le départ imminent se mêle au besoin d’appartenance. En ce sens, Reinas aborde la complexité du départ de son pays d’origine et de la séparation en tant que compromis entre douleur et espoir.
Renouer avec mes racines et retourner dans mon pays était un autre défi. Lors des repérages à Lima, nous avons visité plusieurs quartiers à la recherche des maisons idéales, en particulier la maison de la grand-mère où les filles et leur mère passent beaucoup de temps dans le film. La plupart des maisons étaient habitées. Au fur et à mesure de nos visites, beaucoup de souvenirs remontaient à la surface. Les objets, les sons, les odeurs et les couleurs me ramenaient à mon enfance. C’était la même sensation que lorsque, enfant, je rendais visite à mon oncle et à ma tante. D’une certaine manière, quelque chose d’eux et de leur foyer s’est imprimé en moi.
Ce processus exploratoire a été une étape cruciale dans la création du film. Cela m’a permis de renouer avec le pays et ses «reinas» d’une manière intense et organique. Dans toutes ces maisons d’inconnus, j’ai finalement éprouvé un sentiment d’appartenance. Et à ce moment-là, j’ai compris que j’étais revenue à mes racines, à mon pays.
Renouer avec mes racines et retourner dans mon pays était un autre défi. Lors des repérages à Lima, nous avons visité plusieurs quartiers à la recherche des maisons idéales, en particulier la maison de la grand-mère où les filles et leur mère passent beaucoup de temps dans le film. La plupart des maisons étaient habitées. Au fur et à mesure de nos visites, beaucoup de souvenirs remontaient à la surface. Les objets, les sons, les odeurs et les couleurs me ramenaient à mon enfance. C’était la même sensation que lorsque, enfant, je rendais visite à mon oncle et à ma tante. D’une certaine manière, quelque chose d’eux et de leur foyer s’est imprimé en moi.
Ce processus exploratoire a été une étape cruciale dans la création du film. Cela m’a permis de renouer avec le pays et ses «reinas» d’une manière intense et organique. Dans toutes ces maisons d’inconnus, j’ai finalement éprouvé un sentiment d’appartenance. Et à ce moment-là, j’ai compris que j’étais revenue à mes racines, à mon pays.
BIO CINÉASTE
Née à Lima, Klaudia Reynicke grandit entre le Pérou, les États-Unis et la Suisse. Après des études en arts visuels et sociologie, elle se consacre au cinéma.En 2005, elle fréquente la Tisch School of Arts de l'Université de New York où elle réalise son premier court-métrage. Sa rencontre avec la cinéaste suisse Jacqueline Veuve, qu'elle a assistée en 2006, confirme son désir de devenir elle-même réalisatrice. Elle obtient un master en cinéma à l’ECAL et la HEAD en 2010, puis signe deux courts-métrages et plusieurs documentaires. En 2016, elle réalise son premier long-métrage, Il Nido, présenté notamment à Locarno (Cinéastes du présent). Pour ce film, elle s'inspire de l'affaire Luca - un garçon de sept ans retrouvé dans la neige inconscient et couvert de blessures - qui avait ébranlé le Valais en 2002. Love Me Tender (2019), son deuxième long-métrage, aborde avec humour le quotidien d’une jeune femme devant devant faire face à des défis qui la repoussent toujours plus loin dans ses limites. Le film est notamment sélectionné à Locarno, Toronto, Tallinn et Séville. Reinas, son troisième long-métrage, a quant à lui été remarqué aux festivals de Sundance, Berlin et Locarno.
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20hTarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Ciné-seniors
Juliette au printemps
De Blandine Lenoir
Fiction, France, 2024, 1h36, en français, 12/14
Juliette, 35 ans, illustratrice de livres pour enfants, retourne dans le village où elle a grandi pour passer quinze jours avec ses proches: un père un peu lunaire qui ne s’exprime qu’avec des blagues, une mère artiste-peintre aux abonnés absents, une sœur mère de famille débordée entre ses gosses, son boulot, son falot de mari et son amant, et une grand-mère chérie qui perd pied. Elle croise aussi le chemin de Pollux, jeune homme poétique et attachant. Dans ce joyeux bazar, des souvenirs, des non-dits et des secrets de famille remontent à la surface…
Après Aurore et Annie Colère, Blandine Lenoir adapte le roman graphique de Camille Jourdy et propose une comédie mettant en avant les relations familiales, la recherche d’un sens à donner à la vie et les petits riens qui façonnent le quotidien.
«Ces petites touches instillées avec grâce n’empêchent pas des tranches de franche comédie avec des running gags efficaces. Un tacle au patriarcat et un excellent divertissement.» (L'Humanité)
«Adaptée d’un roman graphique de C. Jourdy, cette comédie oscille avec bonheur entre mélancolie poignante et burlesque réjouissant.» (Les Fiches du cinéma)
«De façon quasi miraculeuse, la direction artistique de Blandine Lenoir épouse à merveille l’univers tragi-comique du roman d’origine et donne lieu à une adaptation particulièrement émouvante.» (Première)
Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous
Le P'tit CityClub
Franz et le chef d'orchestre
DÈS 4 ANS
De Lotta et Uzi Geffenblad
Animation, Suède, 2005, 46 minutes, en français, 0/6 ans
Franz accompagne son père chef d'orchestre à une colonie musicale d'été en pleine forêt. Il aimerait lui aussi faire de la musique mais il est encore trop petit: selon son père, il faut avoir perdu toutes ses dents de lait pour jouer d'un instrument! C'est pourtant lui qui, pour sauver le concert, viendra au secours du soliste victime des railleries des autres enfants… Prenant sa mission très à cœur, Franz prouvera à son père que, lui aussi, a tout d'un grand!
Magnifiquement réalisé en papier découpé, Franz et le chef d'orchestre est un conte initiatique et poétique qui fait la part belle à la musique classique et montre l'importance de vivre ensemble dans le respect et la tolérance. Par Lotta et Uzi Geffenblad, réalisatrice et réalisateur des films Gros-pois et Petit-point.
Partenariat
Séance proposée en partenariat avec le Tourne-Films Festival Lausanne (TFFL). Au programme, la projection du film suivie d’un quiz et d’une collation offerte !Le TFFL célèbre chaque année les liens entre cinéma et musique à travers des projections de films et de clips musicaux, des concerts, ainsi que des ateliers de médiation culturelle à destination des plus jeunes. La sixième édition du festival se tiendra du 4 au 8 septembre 2024 dans différents lieux de Lausanne, notamment en open air autour de la villa du parc Mon-Repos et dans différentes salles de cinéma telles qu'à la Cinémathèque suisse (cinéma Capitole), au Cinématographe et au Cinéma CityClub de Pully.
Toutes les informations sur leur site: tffl.ch
Toutes les informations sur leur site: tffl.ch
LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2024INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projectionsTarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant
Projection spéciale
Projection et discussion: L'Audition de Lisa Gerig
En collaboration avec l'unité de soins aux migrants d'Unisanté, le Cinéma CityClub propose une projection spéciale du film L’Audition de la cinéaste suisse Lisa Gerig. Lauréat du Quartz du Meilleur documentaire aux Prix du cinéma suisse et du Grand Prix à Soleure, L’Audition relate l’histoire de demandeurs d’asile déboutés qui revivent de manière fictive leur audition par des fonctionnaires du Secrétariat d’État aux migrations. Un documentaire fort, proposant une réflexion sur le processus d’asile en Suisse, projeté en présence de protagonistes.
Longtemps active dans le domaine de l’asile et s’appuyant sur des recherches menées durant plusieurs années, la cinéaste suisse propose avec L’Audition un aperçu de la situation délicate et méconnue de l’audition. Particulièrement intéressée par la tension entre les histoires de vie difficiles et les critères et méthodes de l’autorité auxquels les requérants sont confrontés, la cinéaste parvient à questionner, à travers un dispositif d’inversion des rôles et du rapport de force, la procédure d’asile elle-même. Un documentaire lauréat du Quartz du Meilleur documentaire aux Prix du cinéma suisse et du Grand Prix à Soleure en 2024.
L'AUDITION DE LISA GERIG
(Doc., Suisse, 2023, 1h21, v.o. s-t fr., 12/12) – Quatre demandeurs d’asile déboutés revivent leur audition sur les raisons de leur fuite et mettent ainsi en lumière le cœur de la procédure d’asile. Les personnes interrogées parviendront-elles cette fois à décrire leurs expériences traumatisantes d’une manière qui répondent aux critères officiels?Longtemps active dans le domaine de l’asile et s’appuyant sur des recherches menées durant plusieurs années, la cinéaste suisse propose avec L’Audition un aperçu de la situation délicate et méconnue de l’audition. Particulièrement intéressée par la tension entre les histoires de vie difficiles et les critères et méthodes de l’autorité auxquels les requérants sont confrontés, la cinéaste parvient à questionner, à travers un dispositif d’inversion des rôles et du rapport de force, la procédure d’asile elle-même. Un documentaire lauréat du Quartz du Meilleur documentaire aux Prix du cinéma suisse et du Grand Prix à Soleure en 2024.
L'UNITÉ DE SOINS AUX MIGRANTS D'UNISANTÉ
> Le site du service "Soins aux migrants" d'UnisantéGérant les différentes Unités de Soins aux Migrants réparties sur le canton de Vaud, le Secteur "Soins aux migrants" d'Unisanté est composé de médecins et d’organismes de premiers recours tels que le CHUV, les hôpitaux publics périphériques ainsi que l’Etablissement Vaudois d’Accueil des Migrants (EVAM). Il est constitué de trois unités – administrative, infirmière et médicale – qui travaillent en interprofessionnalité. Toutes les personnes de l’équipe soignante sont spécifiquement formées dans la prise en charge des personnes issues de la migration forcée. Les prestations de ces unités s’adressent aux requérantes et requérants d’asile, aux personnes en admission provisoire en Suisse, aux personnes bénéficiaires de l’aide d’urgence du canton de Vaud, aux personnes victimes de traite et d’exploitation ainsi qu’aux bénéficiaires d’un permis B qui dépendent du Centre Social d’Intégration des Réfugiés (CSIR).
INFOS PRATIQUES
Portes: 16h30, Projection suivie d'une discussion: 17hTarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Projection spéciale
Rencontre: Latitudes du changement de Richard Mardens
Le Cinéma CityClub et l'association Atlas Expéditions proposent une projection spéciale du documentaire Latitudes du changement du réalisateur et biologiste marin Richard Mardens. Le film suit, durant quatre mois et sur plus de 12'000 kilomètres, le voyage d'un équipage à bord d'un voilier de recherche au Groenland. Projection en présence du photographe et skipper Arnaud Conne.
> Le site d'Atlas Expéditions
Latitudes du changement De Richard Mardens
(Doc., Canada, 2023, 52 minutes, en français, 6/10 ans) – Réuni autour d’objectifs communs, dans une mission pleine de sens, l’équipage du voilier Atlas – Virginie Wyss, biologiste marine suisse; Matthew Ryle, biochimiste américain; Arnaud Conne, photographe et skipper suisse; et Richard Mardens, réalisateur et biologiste belgo-canadien – s’en va à la rencontre des écosystèmes menacés des mers arctiques pour capturer d’importantes données scientifiques sur la vie marine, et plus particulièrement les baleines, le plancton et les microplastiques. Une aventure humaine, motivée par la science participative, l’aventure et le dépassement de soi.Partenariat
Projection proposée en partenariat avec Atlas Expéditions, association au service de la recherche, de la connaissance et de la conservation du patrimoine, fondée par un groupe de spéléologues, amoureux·ses de la mer, explorateurs et exploratrices.> Le site d'Atlas Expéditions
INFOS PRATIQUES
Portes à 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20hTarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
films du mois
Ma Vie ma gueule
De Sophie Fillières
Fiction, France, 2024, 1h39, en français, 16/16
Barberie Bichette, qu'on appelle à son grand dam Barbie, a peut-être été belle, peut-être été aimée, peut-être été une bonne mère pour ses enfants, une collègue fiable, une grande amoureuse, oui peut-être… Aujourd'hui, c'est noir, c'est violent, c'est absurde et ça la terrifie: elle a 55 ans (autant dire 60 et bientôt plus!). C'était fatal mais comment faire avec soi-même, avec la mort, avec la vie en somme…
Ultime et très beau film de la cinéaste française (Gentille, Un chat un chat, Arrête ou je continue, La Belle et la Belle), Ma Vie ma gueule est une comédie existentielle menée tambour battant sur la crise de la cinquantaine d'une femme en quête d’un équilibre. Une œuvre drôle et émouvante, magnifiquement portée par Agnès Jaoui.
«Une œuvre fantasque à la mélancolie loufoque.» (Le Monde)
«Un élan vital qui touche au cœur.» (Télérama)
«Une comédie existentielle irrésistiblement drôle.» (Trois Couleurs)
«Un miracle de poésie.» (Les Inrockuptibles)
«De l’esprit, de la justesse, un charme rare.» (Femme Actuelle)
Ciné-seniors
Madame Hofmann
De Sébastien Lifshitz
Documentaire, France, 2023, 1h44, en français, 16/16
«Bienvenue dans ma vie», cette phrase, Sylvie Hofmann la répète à longueur de journée ou presque. Sylvie est cadre infirmière depuis quarante ans à l’hôpital nord de Marseille. Sa vie, c’est courir. Entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, elle consacre ses journées aux autres depuis toujours. Et si elle décidait de penser un peu à elle? De partir à la retraite? En a-t-elle le droit, mais surtout en a-t-elle vraiment envie?
«Après le succès d’Adolescentes et de Petite fille, Sébastien Lifshitz confirme son talent de portraitiste avec Madame Hofmann, en abordant la paupérisation de l’hôpital public sous l’angle singulier d’une cadre hospitalière à la veille de la retraite.» (Les Fiches du cinéma)
«Si le cinéaste dépeint, par l’intermédiaire de Sylvie Hofmann, l’hôpital en crise, en manque de tout, de matériel et de soignant·es, c’est moins pour en chroniquer le chaos que pour honorer l’intelligence humaine qui lui fait face.» (Les Inrockuptibles)
«Profondément humain et puissamment politique.» (Première)
«Tout ce que Sébastien Lifshitz filme se transforme en or. L’acuité de son regard de documentariste fait de Madame Hofmann un portrait de femme passionnant, ainsi qu’une étude essentielle sur l’état de l’hôpital public et de ses soignants. Magnifique.» (Écran Large)
«Comme dans Adolescentes, les Invisibles ou Petite Fille, Sébastien Lifshitz ausculte le singulier et l’extraordinaire dans le quotidien des gens ordinaires, ceux dont l’histoire ne retient pas le nom. Le documentariste les mue en véritable héros de cinéma.» (L'Humanité)
Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous
Film et concert
Film et concert: SUBLIMER LES HÉRITAGES
CONCERT DE LAURE BETRIS DANS UN FORMAT EN QUARTET INÉDIT, PRÉCÉDÉ DU FILM DERRIÈRE LE SOLEIL DE DHIA JERBI
Le Cinéma CityClub se réjouit de recevoir la talentueuse musicienne romande Laure Betris entre ses murs: tout d'abord durant une semaine de résidence lui permettant de travailler son répertoire dans un format en quartet inédit, puis le samedi soir devant le public. Un concert prometteur, précédé du très beau film Derrière le soleil du cinéaste tunisien Dhia Jerbi qui, tout comme Laure Betris, creuse des sillons mémoriels.
«Avec une douceur infinie, Dhia Jerbi filme les siens et les siennes, cherche les mots justes avec son fils, et apporte dans son œuvre le même soin que son père dispense aux agrumes de son jardin. Une quête sensible autour de la transmission d’un héritage culturel et politique au fil des générations.» (Visions du Réel)
Le Cinéma CityClub se réjouit de recevoir la talentueuse musicienne romande Laure Betris entre ses murs: tout d'abord durant une semaine de résidence lui permettant de travailler son répertoire dans un format en quartet inédit, puis le samedi soir devant le public. Un concert prometteur, précédé du très beau film Derrière le soleil du cinéaste tunisien Dhia Jerbi qui, tout comme Laure Betris, creuse des sillons mémoriels.
21H: CONCERT DE LAURE BETRIS EN QUARTET
La Fribourgeoise Laure Betris explore les intensités musicales depuis plus de vingt ans. Après avoir fait partie du groupe féminin Skirt et joué sous les pseudonymes de Kassette et de Pier, la voici aujourd’hui, sous son nom propre, avec un projet intimiste et introspectif qui plonge dans ses origines irakiennes, qu’elle mêle avec délicatesse à ses premières amours pop. Le titre de son magnifique dernier album, «Colline de pierre», est une traduction de «Tel Keppe» en chaldéen – cette langue en voie d’extinction –, soit le nom d’une ville nichée au nord de l’Irak qui est aussi la terre d’origine de son père aujourd’hui disparu. Un nouveau projet musical comme un dédale mémoriel et poétique, consciencieusement brodé entre improvisation et écriture, qui tente, entre flashback et oubli, de trouver les moyens de contrer les disparitions. Si Laure Betris se produit la plupart du temps en duo avec le solaire batteur et chanteur Yann Hunziker, elle invite deux autres musiciennes extraordinaires à l’occasion de cette résidence et de ce concert au Cinéma CityClub: la percussionniste Aïda Diop et la contrebassiste Louise Knobil. Une manière de démultiplier et d’enrichir encore cet élan vers la multiplicité des héritages.Avec: Laure Betris (guitare, voix), Yann Hunziker (batterie, voix), Louise Knobil (contrebasse), Aïda Diop (percussions)
PRÉCÉDÉ À 19H DE LA PROJECTION DU FILM DERRIÈRE LE SOLEIL DE DHIA JERBI
(Fiction, Tunisie/France, 2024, 1h06, en français et arabe avec s-t fr., 16/16) – «Tunisie. Un mot que j'ai du mal à articuler, quand je veux le dire à mon fils». Dhia, jeune cinéaste de 29 ans, a quitté la Tunisie après y avoir fait la Révolution. Exilé en France, il s'inquiète à l’idée de transmettre son bégaiement à Elia, son fils de 2 ans. Mais bientôt, la quête n’est plus tant de trouver une parole fluide que de savoir comment parler de son pays à son jeune fils…«Avec une douceur infinie, Dhia Jerbi filme les siens et les siennes, cherche les mots justes avec son fils, et apporte dans son œuvre le même soin que son père dispense aux agrumes de son jardin. Une quête sensible autour de la transmission d’un héritage culturel et politique au fil des générations.» (Visions du Réel)
LIEN
> Le site de Laure BetrisINFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Film: 19h, Concert: 21hTarifs: 25.- (plein) / 20.- (membres, étudiant·e·s, avs, ai, ac, ri, carteculture)
Petite restauration sur place
