5 décembre


films du mois

20h

Le Lycéen

De Christophe Honoré
Avec Paul Kircher, Vincent Lacoste, Juliette Binoche
Fiction, France, 2022, 2h02, en français, 16/16

«Je m’appelle Lucas et ma vie est devenue une bête sauvage que je ne peux plus approcher sans qu’elle me morde. Tout dans ma tête a l’air d’une menace». Lucas a 17 ans quand le décès soudain de son père fait voler son adolescence en éclats. Avec l’aide de son frère, monté à Paris, et de sa mère, avec qui il vit désormais seul, il va devoir lutter pour apprendre à espérer et à aimer de nouveau.
Tourné en 35mm, Le Lycéen est porté par le jeu d'une justesse parfaite de la jeune révélation Paul Kircher, lauréat du Prix du meilleur acteur au festival de San Sebastian, entouré de Juliette Binoche et de Vincent Lacoste. Avec cette transposition bouleversante d’un drame personnel, le prolifique Christophe Honoré, récemment venu présenter Guermantes dans notre salle, signe l’un de ses plus beaux films.
«On touche ici à la quintessence du cinéma du coming of age avec un travail marqué sur la perception du temps durant l’adolescence. Le Lycéen est également un film d’une puissance évocatrice unique sur la solitude et l’errance adolescente. Un retour en force pour Christophe Honoré, qui se montre plus inspiré que jamais avec cette chronique adolescente, qui n’a rien d’un autoportrait ni d’un exercice de style vain, bien au contraire: c’est un film d’une majesté insolente sur le deuil, l’amour, le sexe, et, par-dessus tout, la sublimation. Chapeau bas!» (aVoir-aLire)
Christophe Honoré à propos du film: «Je m’étais donné comme cible d’exprimer des émotions liées à une période particulière de mon adolescence lorsque mon père a disparu. C’est un film que j’ai souvent reporté mais là, j’ignore d’ailleurs pourquoi, je me sentais assez armé pour essayer de me reprojeter dans cette histoire. Mais je voulais être très vigilant à ne pas faire un film nostalgique. Beaucoup de cinéastes ont évoqué leur adolescence et c’est aussi une manière pour eux de recréer une époque, à travers les décors, les costumes, la musique. Moi, cela ne m’intéressait pas, je voulais être focalisé sur les émotions, sur les sentiments, ne pas me faire prendre par une vague mélancolique et douce. Je voulais essayer de retrouver la violence et la brutalité de ce moment particulier. C’est pour cela que je me suis dit assez vite qu’il fallait transposer et rejouer ces scènes aujourd’hui.» (Cineuropa)

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