novembre   


Le P'tit CityClub

La Colline aux cailloux

DÈS 4 ANS

De Marjolaine Perreten
Animation, Suisse, France, 2022, 29’, précédé de deux courts-métrages (22’), en français, 0/6 ans

Une famille de musaraignes vit au bord d’un ruisseau. Un jour, de fortes pluies tombent. La famille échappe au pire, mais leur maison est détruite. Forcée à l’exil, elle se met alors en route afin de trouver un endroit pour passer l’hiver…
Primé cette année à Annecy, La Colline aux cailloux est un bijou d’animation. La cinéaste lausannoise réalise un film tendre et charmant, qui parle avec intelligence de l’exil, de la famille et de l’entraide.


Précédé de deux courts: Va-t-en Alfred! de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck (11’), un récit puissant sur l’immigration et ses défis; et Tête en l’air de Rémi Durin (10’), l’histoire d’un petit écureuil qui adore les nuages.

Rencontre
Rencontre avec la cinéaste Marjolaine Perreten le 1er octobre à 10h30. Les enfants sont invités à revêtir leurs plus belles tenues chatoyantes pour fêter le début de l’automne! Soupe à la courge servie après la projection.

CINÉ-CONCERT
Dimanche 15 octobre à 11h, le musicien et compositeur Cyrille Aufaure, spécialiste de la musique de films pour enfants, sera sur scène pour accompagner au piano la projection des trois courts-métrages du programme.
SÉANCE RELAX
Dimanche 22 octobre à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2023

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant
Tarif ciné-concert (dimanche 15 octobre à 11h): 10.- par entrée


Rencontre cinéma

Rencontre: Vous n'êtes pas Ivan Gallatin

Présenté à Soleure et au VIFFF, Vous n’êtes pas Ivan Gallatin de Pablo Martin Torrado est un thriller surréaliste, teinté d'humour absurde. Porté par les comédiens Antonio Buíl et Roland Vouilloz, le deuxième long-métrage du cinéaste espagnol est une œuvre étonnante, non conventionnelle et hallucinatoire, projetée au CityClub lors d'une séance spéciale en présence du cinéaste et de l'équipe du film.

Vous n’êtes pas Ivan Gallatin de Pablo Martin Torrado
(Fiction, Suisse, 2023, 1h30, en français, 16/16) – Un respectable propriétaire d’immeuble visite un de ses locataires, un pauvre diable qui ne paye pas le loyer depuis longtemps. Le locataire récalcitrant est étonné quand, au lieu d’exiger la dette, le propriétaire lui tend une horloge. Il revient à la charge avec un réveil, puis une pendule, puis une autre et une autre… Le locataire sombre lentement dans la psychose: les montres sont-elles réelles? Est-ce une hallucination ou fait-il l’objet d’une manipulation machiavélique?
«À la fois absurde, grinçant et grotesque, ce film de Pablo Martin Torrado impressionne par le brut de son noir et blanc et nous entraîne dans une fascinante spirale hallucinatoire.» (VIFFF)

Pablo Martin Torrado à propos de son film
Pendant mes années d’étudiant, lors de l’une de mes nombreuses nuits blanches avant un examen, alors que j’avais besoin de quelques heures de sommeil, j’ai demandé à un colocataire de me prêter son réveil, car je ne me faisais pas confiance pour me réveiller uniquement avec le mien. Le stratagème a fonctionné et j’ai réussi à me réveiller à temps. Ce même jour, au lieu de me demander de lui rendre son réveil, mon colocataire m’en a donné un autre, et il semblait perplexe lorsque je lui ai dit qu’il m’en avait déjà donné un la veille. Et c’est ainsi que le film trouve son origine.
Enfermé dans ma chambre d’étudiant déjà exiguë, accablé par le tic-tac incessant et les bourdonnements non pas d’un, mais de trois réveils, j’ai commencé à réfléchir à l’absurdité du temps lui-même, à la répétition infinie de la vie quotidienne et à la lutte constante pour suivre le rythme. Tourné dans un noir et blanc métallique à fort contraste, presque comme dans un huis clos, le paysage claustrophobique du film devient de plus en plus labyrinthique à mesure que temps et espace entrent en collision.

Bio cinéaste
Pablo Martín Torrado est né à Madrid au sein d’une famille amatrice d‘art et de culture. Alors qu’il étudie la littérature anglaise à l’Universidad de Granada, il se tourne vers le cinéma et participe à de nombreux cours d’écriture, de réalisation et de montage.
Tout en poursuivant un master en théorie du cinéma à l’Universidad Pompeu Fabra à Barcelone, Pablo écrit et réalise de nombreux courts-métrages avec le collectif de cinéastes Olpama. Leur premier long, Le plus important dans la vie c’est de ne pas être mort, a été dévoilé en 2010 et a été acclamé par la critique dans de nombreux festivals. Vous n’êtes pas Ivan Gallatin est le deuxième long-métrage de Pablo. Son style mêle réalisme magique et humour surréaliste, créant des univers cinématographiques uniques. Pablo vit actuellement à Genève, en Suisse, où il est impliqué dans le développement de divers projets cinématographiques.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Saint-Jacques… La Mecque

De Coline Serreau
Fiction, France, 2005, 1h52, en français, 10/12 ans

Après le décès de leur mère, deux frères et une sœur apprennent qu'ils ne toucheront leur héritage que s'ils font ensemble, à pied, la marche du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Or, ils haïssent la marche presqu’autant qu’ils se détestent. Accompagnés d’un guide, d’une jeune idéaliste, de son amoureux transis et de son cousin (qui croit se rendre à la Mecque), le groupe découvrira les vertus de la marche. Une comédie de voyage tendre et légère sur le deuil et l'amitié.

Toussaint's festival
Séance proposée en collaboration avec le Toussaint'S Festival, qui se tient du 29 octobre au 5 novembre 2023 sur les thèmes de la perte et de la séparation.
> Toutes les informations sur le festival

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


films du mois

Youssef Salem a du succès

De Baya Kasmi
Fiction, France, 2022, 1h37, en français, 10/12

Youssef Salem, 45 ans, a toujours réussi à rater sa carrière d’écrivain. Mais les ennuis commencent lorsque son nouveau roman est un triomphe et figure sur la liste du Goncourt: il doit à tout prix éviter que son livre ne tombe entre les mains de sa famille. Cette dernière risque en effet de ne guère apprécier qu’il se soit inspiré de leur vie, pour le meilleur et surtout pour le pire…

Film d'ouverture du VIFFF, le festival dédié aux films humoristiques à Vevey, Youssef Salem a du succès est une comédie savoureuse, emplie d’autodérision et de tendresse, sur la famille, la religion et l’héritage culturel. Ramzy Bedia excelle en écrivain inquiet et débordé, aux côtés notamment de Noémie Lvovsky et de sa sœur Melha Bedia.
«Un film drôle et généreux, porté par un Ramzy Bedia empêtré avec grâce dans des relations humaines aussi tendres qu’explosives!» (VIFFF)
«Cette comédie moqueuse touchante aborde avec tact et frontalité des sujets graves et délicats, de tous ces thèmes effacés du dialogue familial à l’instar de la sexualité brille par ce désir cathartique de "dire" ce qui ne "se dit pas". Ce que l’on ressent le mieux derrière les éclats de rire, ce sont les battements de cœur.» (Culturopoing)
«Baya Kasmi réussit un film tordant sur la notoriété, le mensonge et les injonctions dans lesquelles nous nous débattons, une farce universelle sur un sujet qui lui est cher: comment s’inventer soi-même. Elle le trouve en Ramzy, d’une tendresse inouïe.» (L'Obs)
«Par-delà un comique de situation lié au mensonge, le film n’est jamais aussi percutant que lorsqu’il sociologise son humour, exacerbant les divisions autour de l’identité arabe de Youssef, qui subit les foudres de ses frères et sœurs ou devient le nouvel objet du tribunal médiatique.» (Cahiers du Cinéma)

Partenariat
Sortie du film en collaboration avec le VIFFF – Vevey International Funny Film Festival, dont la 9e édition a lieu du 26 au 29 octobre 2023.

films du mois

La Famille Asada

De RyÔta Nakano
Fiction, Japon, 2020, 2h07, v.o. s-t fr., 16/16

Dans la famille Asada, chacun a un rêve secret: le père aurait aimé être pompier, le grand frère pilote de Formule 1 et la mère se serait volontiers imaginée en épouse de yakuza! Masashi, lui, a réalisé le sien: devenir photographe. Grâce à son travail, il va permettre à chacun de réaliser que le bonheur est à portée de main.

Inspiré du travail du photographe Masashi Asada, connu pour avoir immortalisé ses proches dans leurs métiers ou rôles rêvés, La Famille Asada est une œuvre drôle, touchante et profondément humaine, qui rend hommage aux choses simples du quotidien qui ne disent pas leur nom mais bousculent les êtres.
«Un film aussi beau, humain et tendre que La Famille Asada ne peut que soulever le coeur (et mouiller les yeux).» (Écran Large)
«Ce récit aussi authentique qu’original chamboule autant qu’il émerveille et donne lieu à un moment unique de cinéma.» (Le Parisien)
«La Famille Asada devient alors une splendide variation sur la question de la mémoire et du deuil et sur le rôle essentiel de la photographie dans cette transmission-là. Et vous submerge d’émotion sans jamais verser dans le larmoyant.» (Première)


films du mois

Little Girl Blue

De Mona Achache
Docu-fiction, France, Belgique, 2023, 1h35, en français, 16/16

À la mort de sa mère, Mona Achache découvre des milliers de photos, de lettres et d’enregistrements. Pourtant, ces secrets enfouis résistent à l’énigme de sa disparition. Alors, par la puissance du cinéma et la grâce de l’incarnation, elle décide de la ressusciter pour rejouer sa vie…

La cinéaste franco-marocaine redonne vie sa mère, romancière et photographe, sous les traits de Marion Cotillard, impressionnante et bouleversante dans cet étonnant exercice d'interprétation. Mona Achache réalise un film singulier, introspectif et onirique, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, retraçant le parcours d'une vie pour tenter de la comprendre.
«C’était un scénario assez spécial, d’une fluidité et d’une simplicité absolues malgré son caractère composite, avec déjà de nombreuses photos. Fiction? Documentaire? Onirisme? Je l’ai dévoré comme un roman. J’ai été littéralement absorbée par le destin de la mère de Mona et celui de la généalogie de femmes qui composent sa famille.» (Marion Cotillard)
«La pièce de résistance de ce travail de documentation est une véritable installation en soi: une actrice est embauchée pour littéralement rejouer Carole. On y voit Marion Cotillard se faire remettre les vêtements et les accessoires de Carole et, débarrassée de ses propres habits, les passer un à un. À partir de là, Marion est Carole, avec ses qualités et ses défauts. Little Girl Blue représente bel et bien une phase du travail de deuil, profondément personnelle pour Achache, et fascinante pour les spectateurs autorisés à entrer dans ces pièces privées.» (Cineuropa)
«Marion Cotillard est bluffante dès qu’elle embrasse pleinement le rôle, comme transcendée par le récit d’une intimité qui n’est pas la sienne mais dont elle porte la voix et l’allure, le temps d’un film.» (Vanity Fair)


Le P'tit CityClub

La Sorcière dans les airs

DÈS 4 ANS

De Jan Lachauer et Max Lang
Animation, Grande-Bretagne, 2012, 26’, précédé de trois courts-métrages (23’), en français, 0/6 ans

Une sorcière et son chat campent près d’un lac. Elle concocte de bonnes potions magiques mais son chaudron explose… ce qui réveille un dragon! Alors que le temps se gâte, le duo s’envole sur son balai. Le  dragon, qui les a repérés, se lance à leur poursuite… Et il est affamé!
Nommé aux Oscars, ce joli film des créateurs du Gruffalo met en scène une sorcière des plus sympathiques pour parler d’empathie et de tolérance.


Précédé de trois courts-métrages: Matilda (7’), une fille qui découvre les charmes de l’obscurité grâce à sa lampe de poche; Bellysaurus (8’), une dinosaure qui se rêve en monstre effrayant; et La Soupe de Franzy (8’), une extraterrestre qui découvre que sa soupe n’est pas seulement délicieuse mais aussi magique.
Partenariat
Dimanche 29 octobre à 10h30, séance proposée en collaboration avec l’ArchéoLab de Pully à l’occasion de l’exposition La malédiction d’Hécate. La magie à l’époque romaine à découvrir jusqu’au 17 décembre 2023. Au programme, projection du film, suivie d’un atelier pour tout savoir sur les sorcières. Les enfants sont invités à sortir leur meilleur déguisement!
Cette journée spéciale Halloween en partenariat avec l’ArchéoLab commence déjà le matin pour les plus grands avec la projection du film Hocus Pocus à 14h.

SÉANCE RELAX
Dimanche 19 novembre à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2023

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


films du mois

Lost Country

De Vladimir Perišić
Fiction, France, Serbie, Luxembourg, Croatie, 2023, 1h38, v.o. s-t fr., 16/16

Serbie, 1996, dans le feu des manifestations étudiantes contre le régime de Milošević. Déchiré entre ses convictions et l’amour qu’il porte à sa mère, porte-parole du gouvernement, Stefan, 15 ans, mène sa propre révolution.

Co-écrit avec Alice Winocour (notamment réalisatrice d'Augustine et de Maryland, projetés au CityClub), Lost Country est le second long-métrage du cinéaste serbe. Après Ordinary People en 2009, où il abordait la question des crimes de guerre, Vladimir Perišić s'inspire de son histoire personnelle pour raconter la jeunesse en révolte contre le régime de Milošević et le déchirement intérieur d'un adolescent, partagé entre la fidélité à sa mère et ses convictions. Une œuvre implacable, sélectionnée notamment à la Semaine de la critique à Cannes.
«La puissance romanesque saisit autant que la réalité tragique. Le retour du cinéaste bouleverse par l’acuité de son regard sur un passé si proche. Quant aux visages de Jovan Ginic et Jasna Durićić, ils impriment la rétine autant qu’ils touchent au cœur et à l’âme.» (Semaine de la Critique, Cannes)
«Une lucidité implacable, qui combine la tragédie à la délicatesse du récit d’apprentissage, Vladimir Perišić conduit son film avec cette contradiction qui porte toute sa richesse et son ambiguïté.» (Les Inrockuptibles)

Rencontre cinéma
En présence du cinéaste le mercredi 15 novembre à 20h
> Toutes les informations


Le P'tit CityClub

Nina et le secret du hérisson

DÈS 8 ANS

D’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli
Animation, France, 2023, 1h17, en français, 8/8 ans

Nina aime écouter les histoires que lui raconte son père pour s’endormir, celles d’un hérisson qui découvre le monde. Un soir, son père, préoccupé par son travail, ne vient pas lui conter une nouvelle aventure. Heureusement, son meilleur ami Mehdi est là pour l’aider à trouver une solution: et si le trésor caché dans la vieille usine pouvait résoudre tous leurs problèmes? Commence alors une grande aventure où il faut échapper à la vieille voisine et à son chat Touffu, déjouer les pièges du gardien et embobiner son gros chien… Sans oublier le petit hérisson qui mène l’enquête à leurs côtés!
Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli, les réalisateurs des formidables Phantom Boy et Une Vie de chat (également projetés au CityClub à leur sortie), réalisent un thriller pour les enfants. Ils créent un récit d’aventure et d’amitié, qui mêle avec brio le polar social et la magie de l’imagination propre à l’enfance.
À noter, la parution aux éditions Syros de l’album tiré du film, écrit et illustré par les deux réalisateurs.

SÉANCE RELAX
Dimanche 15 octobre à 14h30
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2023

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Rencontre cinéma

Cri de l'âme, en présence de l'équipe du film

Dans Cri de l'âme, le cinéaste suisse Dominique Othenin-Girard propose une immersion dans l'univers de l'artiste Joe Boehler, révélant son parcours de vie et donnant à voir la façon dont le peintre français transpose ses tourments dans ses œuvres. En marge du documentaire, une exposition consacrée à Joe Boehler est aussi à découvrir du 4 novembre au 16 décembre 2023 à la galerie ABPi à Lausanne. Projection spéciale en présence du cinéaste, de l'artiste Joe Boehler et de Fanny Audemars, curatrice de l'exposition.

Cri de l’âme de Dominique Othenin-Girard
(Doc., Suisse, 2022, 1h03, en français, 16/16) – Le peintre Joe Boehler, ancien soldat, boxeur et artiste autodidacte, dit qu’il a dû choisir entre tuer des gens et créer de l’art. Tourné à la veille d’une nouvelle exposition du travail de Boehler, Cri de l’âme permet de découvrir comment l'art parvient à transformer un traumatisme en quelque chose de beau et de significatif. Le documentaire suit Joe Boehler sur son chemin de la découverte de soi.
«D’où vient l’acte de création? Où va-t-il? À quoi sert-il? Fasciné de découvrir la source des actes créatifs et leur impact sur la société, étant moi-même fils d’un artiste peintre et réalisateur de films, je me suis toujours posé ces questions. Et c’est à travers le parcours insolite de cet artiste peintre et performeur formidable qu’est Joe Boehler que j’arrive enfin, avec ce film, à aller chercher des réponses. En Joe Boehler, je découvre un homme opprimé qui a transformé sa révolte contre les iniquités de la société en œuvres d’art inspirantes. Il a été d’une ouverture d'esprit et d’une sincérité incroyables, afin que je puisse aller y puiser ce que je cherchais... J’ai pu trouver, chez lui, une sorte d’introspection externalisée à mes propres réflexions.» (Dominique Othenin-Girard)


Bio de Joe Boehler
Plasticien et performeur, Joe Boehler est né à Strasbourg en 1945. De 1967 et 1969, il entre dans le compagnonnage et fait son tour de France, puis, dans les années 1970, il crée son atelier en Suisse et commence sa recherche artistique.
En 1972, il fait sa première exposition à la Tour Philippe le Bel à Villeneuve-lès-Avignon (F). Il participe ensuite à plusieurs Grands Prix de peinture: Lauréat de la ville de Poitiers (1975), Prix du Jury du Grand Prix de Peinture de Cannes (1975) et Lauréat du Prix des «7 collines de Rome» (1977). Sa série Attente cosmique est exposée à Poitiers et à la Maison D’ailleurs, à Yverdon-les-Bains. En 1978, il expose à Berlin sous l’égide du Gouvernement français. Il enchaîne ensuite de nombreuses expositions, à Avignon, Poitiers, Cannes, Lausanne, Yverdon-les-Bains, Bruxelles, Deauville, Strasbourg, Paris, Rome…
En 1987, il tente une expérience d’enfermement à 450m sous terre, hors du temps, d’où est issue une série de tableaux exposés à la Galerie de Ballens et à la Galerie UNIP de Lausanne.
En 1987 et 1988, il fait un autoportrait par jour durant une année. De cette expérience sont nés 365 tableaux et dessins. Il part ennsuite à Haïti en 1991 dans le cadre de l’opération NOVA HELVETIA organisée par la Radio Suisse Romande à l’occasion du 700e anniversaire de la Confédération suisse. En 1992, il commence à travailler sur les épures de formes et la recréation des matières avec sa série Les hommes dans le mur.
Il s’enferme durant quatre années dans son atelier pour créer Bleu – et Blue, exposé en 2000 à la Galerie de l’Essor – Le Sentier. Puis, en 2002, il crée la performance Comme au cinéma en tant que peintre, concepteur et réalisateur. En automne 2018, il expose à la Galerie de la Fondation ABPi Du goudron à la Liberté de la cuillère.

Bio Dominique othenin-girard
Dominique Othenin-Girard est un réalisateur, scénariste et producteur suisse avec plus de trente films à son actif.
Très jeune, il quitte Genève pour découvrir le monde. En s’imprégnant des cultures des pays où il a vécu, il apprend à raconter des histoires universelles. Dominique a récemment passé six ans en Chine, où il a enseigné à la prestigieuse Beijing Film Academy et a été artiste en résidence à Shanghai à l’invitation de Swatch.
Dominique a travaillé également quelques années à Hollywood, participant notamment dans les films d’horreur tels que Halloween 5: La vengeance de Michael Myers et The Omen 4.
En Europe, il réalise des téléfilms à succès, notamment consacrés à la vie de familles confrontées à la trisomie 21. Ses derniers films sont Colombine, l'histoire d'une jeune fille voyageant dans le temps à la recherche de son père, et Cri de l’âme, portrait du peintre français Joe Boehler.

Exposition Métamorphoses de cris humains...?
À voir du 4 novembre au 16 décembre 2023 à la galerie ABPi à Lausanne
> Toutes les informations
Portraits de mineurs créés avec du goudron, illuminés par le feu de la forge ou d’autres, cachés sous les fils d’acrylique tombés par hasard sur leurs reliefs… Dans sa nouvelle exposition, la Fondation ABPi propose de découvrir des oeuvres inédites de Joe Boehler, ainsi que les tableaux qui apparaissent dans le documentaire de Dominique Othenin-Girard.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Film et concert

Mystiques plurielles avec Walid Ben Selim

Une soirée «Film et concert» réunissant deux coups de cœur: le concert du Marocain Walid Ben Selim, en duo avec la harpiste Marie-Marguerite Cano, précédé du documentaire Fragments from Heaven d’Adnane Baraka, quête existentielle filmée dans le désert marocain.

21h: Walid Ben Selim en concert
Attention, haut les cœurs! Le merveilleux chanteur Walid Ben Selim se fait le porte-voix des plus grands maîtres de la poésie soufie ancestrale aux côtés de la harpiste virtuose Marie-Marguerite Cano, qu’il emmène du monde classique occidental vers la richesse des harmonies orientales. À travers un jeu de choc et d’échanges culturels, Walid Ben Selim conte l’Orient mystique, mythique et millénaire, et cherche la vibration première d’un souffle méditatif. Leur concert est un espace musical profondément spirituel, une forme de dialogue entre la langue parlée arabe et la langue mystérieuse et symbolique de la harpe. Un moment poétique, fait d’amour et de joie triomphale, tout simplement enchanteur.
Photos portraits: ©a.k.Berlin


Précédé à 19h du film Fragments from Heaven d’Adnane Baraka
(Documentaire, Maroc, France, Liban, Qatar, Arabie Saoudite, 2022, 1h24, v.o. s-t fr., 16/16) – Dans le désert marocain, célèbre pour ses chutes fréquentes de météorites, deux hommes sont à la recherche des mêmes fragments du ciel. Pour Mohamed, nomade d’une cinquantaine d’années, trouver une de ces précieuses météorites changerait la vie de sa famille. De son côté, Abderrahmane, scientifique marocain de renom, compte sur ces objets célestes pour mener des recherches sur les origines de la Terre et de la vie. L’un tente de survivre à l’hostilité d’un désert immuable, l’autre de comprendre comment la Terre peut survivre dans le cosmos. Des réponses à certaines questions existentielles se cachent dans ces fragments. Ils vont les dévoiler à travers leur quête respective…

LIEN
> Le site de Walid Ben Selim
INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Film: 19h, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (membres, avs, ai, ac, ri, carteculture)
Petite restauration sur place

Le P'tit CityClub

Ciné-concert: La Petite Taupe

DÈS 3 ANS

COMPLET

La Petite Taupe de Zdenek Miler, l’un des maîtres de l’animation tchèque, est reconnaissable entre toutes avec sa bouille enjouée, ses grands yeux, son bout de nez rouge, ses trois cheveux dressés sur la tête et son envie de découvrir le monde avec malice et fantaisie! Le dimanche 12 novembre, le P’tit CityClub propose de découvrir ses aventures lors d’un ciné-concert mené par la Compagnie Intermezzo, composée de deux musiciens et d’une comédienne. À l’écran, cinq courts-métrages réalisés entre 1965 et 1975, où l’on suivra la petite taupe découvrir un laboratoire de chimie, faire fuir un renard ou trouver une étrange pierre lumineuse, et, sur scène, de la musique, des bruitages et du doublage. Un spectacle joyeusement coloré, rythmé et poétique, à découvrir dès 3 ans!

Le CINÉ-CONCERT
Le ciné-concert La Petite Taupe rassemble, sur scène, deux musiciens, Erwan Flageul et Florent Diara, et une comédienne, Marie Neichel. Les deux premiers prennent en charge la composition et les bruitages. À partir de toute une variété d’instruments et de percussions, ils proposent une musique mélodique et des chansons-comptines qui résonnent avec les images. À leurs côtés, la comédienne s’occupe du doublage et des dialogues: un travail sur la voix, composée de mots issus de langues étrangères, de sonorités et d’intonations chantantes – autant d’harmonies que les enfants répéteront parfois comme un refrain. Des mélodies ludiques, des mots qui sonnent, des onomatopées qui rythment l’action des personnages, et des films qui nous font voir le monde des humains d’un œil nouveau: La Petite Taupe est un spectacle haut en couleur!
LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2023
INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des représentations.
Durée du ciné-concert: environ 35 minutes + 10 minutes de présentation des instruments.
Tarif unique: 10.- par entrée.
Les trois séances sont complètes.


Le P'tit CityClub

Les Mal-aimés

DÈS 4 ANS

D’Hélène Ducrocq
Courts-métrages, Animation, France, 2020, 40’, en français, 0/6 ans

Un jeune loup et des chauves-souris qui rencontrent trois enfants, une araignée de maison qui a peur des humains, des petits vers de terre qui rampent et chantent… Mais aussi des petites bêtes qui peuplent les greniers, ou virevoltent dans les cieux. Notre planète regorge de vie! Mais parfois, certaines espèces dont nous ignorons le rôle et le fonctionnement nous font peur…
Les quatre courts-métrages de ce programme mettent à l’honneur l’univers de certains de ces «mal-aimés» auxquels les contes, les légendes et les préjugés ont donné une mauvaise réputation. Et pourtant, il faut aussi les sauver! Un joli programme pour mieux connaître son environnement, et se rendre compte de l’importance de le préserver.
SÉANCE RELAX
Mardi 17 octobre à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre 2023

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant


Rencontre cinéma

Lost Country de Vladimir Perišić, en sa présence

Coécrit avec Alice Winocour (notamment réalisatrice d'Augustine et de Maryland, projetés au CityClub), Lost Country est le second long-métrage du cinéaste serbe. Après Ordinary People en 2009, où il abordait la question des crimes de guerre, Vladimir Perišić s'inspire de son histoire personnelle pour raconter la jeunesse en révolte contre le régime de Milošević et le déchirement intérieur d'un adolescent, partagé entre la fidélité à sa mère et ses convictions. Une œuvre implacable et bouleversante, sélectionnée à la Semaine de la critique à Cannes, projetée en présence du cinéaste et à l'affiche tout le mois de novembre.

Lost Country de Vladimir Perišić
(Fiction, France, Serbie, Luxemburg, Croatie, 2023, 1h38, v.o. s-t fr., 16/16) – Serbie, 1996, dans le feu des manifestations étudiantes contre le régime de Milošević. Déchiré entre ses convictions et l’amour qu’il porte à sa mère, porte-parole du gouvernement, Stefan, 15 ans, mène sa propre révolution.
«La puissance romanesque saisit autant que la réalité tragique. Le retour du cinéaste bouleverse par l’acuité de son regard sur un passé si proche. Quant aux visages de Jovan Ginic et Jasna Durićić, ils impriment la rétine autant qu’ils touchent au cœur et à l’âme.» (Semaine de la Critique, Cannes)
«Une lucidité implacable, qui combine la tragédie à la délicatesse du récit d’apprentissage, Vladimir Perišić conduit son film avec cette contradiction qui porte toute sa richesse et son ambiguïté.» (Les Inrockuptibles)

Vladimir Perišić à propos de son film
Depuis Ordinary People, j’ai vécu une sorte de traversée du désert, mais qui est passée vite car j’ai créé une maison d’édition, un festival de cinéma et j’ai enseigné dans une faculté, à Belgrade. J’ai commencé dès 2016 à travailler sur Lost Country, qui a été compliqué à financer. Le projet est né de ce que j’ai porté en moi, de mon histoire personnelle et de films comme Mouchette de Bresson et Allemagne année zéro de Rossellini, qui m’ont permis d’articuler cette histoire.
J’ai voulu explorer un conflit de double loyauté, entre celle qu’on a envers la mère, et celle qu’on a envers un impératif éthique. Mon court-métrage Dremano oko portait déjà en germe cette histoire. C’était plus facile car j’avais choisi un père comme représentant de l’autorité politique. Lutter contre le père est un passage obligé et libératoire. Avec la mère, c’est beaucoup plus difficile pour moi, car, dans les années 1990, ma mère faisait de la politique, dans une société serbe extrêmement patriarcale.
Ce qui m’intéresse c’est notre fragile faculté d'admettre la réalité. Il existe encore, malgré tout, un déni de la Serbie sur les crimes des années 1990. Dans Ordinary People, je voulais filmer le travail du déni au moment du crime. Lost Country se situe après, mais les événements du Kosovo vont arriver trois ans plus tard. Le film se situe donc entre deux crimes.
Je voulais un peu détourner les genres. Faire un film de "coming-of-age", d’initiation d’un adolescent, avec les étapes de la formation et de la découverte, mais dans une génération no future. J’avais aussi envie de faire un thriller politique mais du point de vue d'un enfant, du couloir ou de la cuisine. J’ai voulu travailler sur une représentation de l'histoire mais par la petite forme, qui était aussi mon expérience de l’Histoire à l’époque. J’aime bien les films d’adolescents de Larry Clark, Gus Van Sant ou Harmony Korine et en même temps c'est une adolescence que je n'ai jamais eue. Elle était prise dans un poids de l’histoire. Cela m'intéressait d'avoir cette jeunesse qui soit à la fois dans une présence immédiate au monde mais qui ne peut pas s'ouvrir à la vie.

À L'AFFICHE TOUT NOVEMBRE
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Interdit aux chiens et aux Italiens

D'Alain Ughetto
Documentaire, Animation, France, Suisse, Italie, Belgique, 2022, 1h10, en français et italien s-t fr., 6/10 ans

Début du XXe siècle, Luigi Ughetto et ses frères laissent derrière eux leur village d’Ughettera, la terre des Ughetto dans leur Piémont natal, pour aller découvrir «La Merica», ce pays fabuleux où les dollars poussent sur les arbres. En guise d’Amérique, c’est en Provence que Luigi posera son baluchon. Son petit-fils retrace ici leur histoire.
«Le résultat s’avère prodigieux tant sur le fond que sur la forme : voilà un film étonnant, drôle, bouleversant, hypercréatif, mélange d’histoire, d’art et de bidouillages qui peut enchanter de 7 à 77 ans.» (Le Parisien)
«Ses aïeuls ont fui la pauvreté en Italie et migré en France. Le cinéaste retrace leur odyssée et leur rend hommage dans ce film magnifique, pétri de poésie.» (Télérama)
«Poétiser l’environnement et les actions de sa lignée est une manière pour Alain Ughetto de lui redonner l’innocence et la joie dont elle a été privée.» (Bande à part)

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-
Séance ouverte à toutes et à tous


Festival

Festival Cinéma Jeune Public

Le Cinéma CityClub accueille la neuvième édition du Festival Cinéma Jeune Public qui propose, à Lausanne et Pully, des films indépendants récents, des classiques du septième art, des rencontres, des ateliers et des ciné-concerts pour les enfants dès 3 ans, les jeunes, les familles et les écoles.

PROGRAMME COMPLET DU FESTIVAL
> Sur le site du festival
> Programme en pdf

Samedi 25 novembre à 10h et Dimanche 26 novembre à 11h15
"Mondes imaginaires" / Programme de cinq courts-métrages, suivi d'un atelier "Mémociné" / Dès 3 ans / 39 minutes
En présence de la cinéaste Lena von Döhren
> Billets en ligne (samedi 25 à 10h)
> Billets en ligne (dimanche 26 à 11h15)

Marea
de Giulia Martinelli (Suisse, 2023, 5') – Une famille un peu spéciale de gardien·ne·s de la lune vit sur une île minuscule. Jour après jour, elle doit faire face à des hauts et des bas: ceux de leur vie quotidienne et ceux des marées qui rythment leurs journées...

Too Big Drawing de Genadzi Buto (Bélarus, 2021, 5') – Un crayon géant habite tout l’écran. Son trait s’étend au-delà du papier, dessinant le monde réel.

Naeris de Piret Sigus et Silja Saarepuu (Estonie, 2023, 5') – Une famille un peu spéciale de gardien·ne·s de la lune vit sur une île minuscule. Jour après jour, elle doit faire face à des hauts et des bas: ceux de leur vie quotidienne et ceux des marées qui rythment leurs journées...

Le Bassin de Lena von Döhren et Eva Rust (Suisse, 2022, 9') – Un banc de harengs, adoptant des formations fantastiques, erre dans le vaste océan. Lorsque les mouettes attaquent soudainement, un petit hareng se retrouve échoué dans un bassin de marée. Alors qu’il cherche désespérément une issue, il découvre de nombreuses autres créatures…

La Poule noire de Marion Clauzel (France, 2022, 13') – Dans la chaleur de la maison de vacances, Auguste, 4 ans, se sent délaissé par sa  maman et reporte son attention sur la poule noire. Il se rend chaque matin au poulailler, le plus tôt possible, pour être le premier à ramasser l’œuf. Mais un jour, le nid est vide...


SAMEDI 25 NOVEMBRE À 11H
Projection de Linda veut du poulet de Chiara Malta et Sébastien Laudebach (France, Italie, 2023, en français, 8/8 ans)
Long-métrage présenté en compétition internationale
> Billets en ligne

Paulette se rend compte qu’elle a injustement puni sa fille Linda et elle ferait tout pour se faire pardonner. Elle ferait même un poulet aux poivrons, elle qui ne sait pas cuisiner. Mais comment trouver un poulet un jour de grève générale?


Samedi 25 novembre à 14h
Projection de L'Amour du monde de Jenna Hasse (2023, Suisse, en français, 8/12 ans)
Long-métrage présenté en compétition internationale
En présence de la cinéaste
> Billets en ligne

Sur les rives du lac Léman, Margaux, quatorze ans, rencontre Juliette, une enfant de sept ans placée en foyer, et Joël, un pêcheur récemment rentré d’Indonésie. Unis dans un refus silencieux d’affronter la vie, tous trois sont déchirés entre l’attirance, la déception et la nostalgie des pays lointains.

Dimanche 26 novembre à 10h
"Métamorphoses" / Programme de cinq courts-métrages ponctué d’activités pour les enfants, leur permettant de vivre des expériences sensibles en lien avec les films: mouvements, danse, jeux.  / Dès 3 ans / 1h
En présence du cinéaste Georges Schwizgebel
> Billets en ligne

Fadenspiele 2
de Ute et Detel Aurand (Allemagne, 2003, 8') – Des bouts de papier, de bois, de plastique et de tissu deviennent des objets mouvants et changeants à l’infini qui se transforment tout en transformant le monde qui les entoure.

Retouches
de Georges Schwizgebel (Suisse, Canada, 2008, 6') – En un coup de pinceau, un escalier roulant devient une piste d’athlétisme. En quelques coups de brosse, les ondulations d’une chevelure révèlent une forêt secouée par le vent. En une spectaculaire inversion de point de vue, un terrain de tennis tourne autour d’une balle immobile.

Une Boîte de couleurs de Len Lye (Royaume-Uni, 1935, 3') – Les images deviennent des notes de musique, les séquences des airs fredonnés, les couleurs des humeurs, le mouvement d’un élément graphique un changement de gamme. Le film se transforme en une composition musicale visuelle.

Les Monstres marins de Perrine Pype (Belgique, 2017, 7') – Sous la forme d’un documentaire, ce film part à la découverte des monstres marins qui peuplent les abysses et ceux qui remplissent les légendes. Les créatures les plus étranges ne sont pas toujours celles que l’on croit.

Voyage entre pinceau et encre d'Annlin Chao (Taïwan, 2017, 4') – Un morceau de nourriture dans le bec d’un oiseau devient un personnage qui voyage à travers les paysages de quatre peintures chinoises...

dimanche 26 novembre à 13h
"Pas de quartier" / Programme de cinq courts-métrages  / Dès 12 ans / 1h11
En présence des cinéastes Basil Da Cunha et Thirza Ingold
> Billets en ligne

2720
de Basil da Cunha (Suisse, Portugal, 2023, 25') – Jyzone sort à peine de prison. Alors qu’il a trouvé un nouveau travail, les rencontres qu’il fait sur son chemin risquent de le mettre en retard pour son premier jour. Dans un portrait chorégraphique et poétique dessiné par une caméra habile, Basil Da Cunha explore le quartier violent de Reboleira à Lisbonne.

Kill your darlings de Thirza Ingold (Suisse, 2023, 6') – S’il y a une chose que la fermière Olga aime plus que ses cochons de compagnie, c’est une côtelette de porc. Lorsque les porcs qu’elle charcute découvrent qu’ils peuvent encore influencer les événements après leur mort, un cercle vicieux s’enclenche.

Malgré la nuit de Guillermo Garcia Lopez (Espagne, France, 2023, 15') – La Cañada Real, le plus grand bidonville d’Europe situé aux abords de Madrid, est privé d’électricité depuis plus d’un an. Tonino, 13 ans, et son meilleur ami Nasser, ont fait de ce quartier leur terrain de jeu et d’aventures.

L'Avenir de Santiago Rafales (Espagne, 2022, 18') – Biel et Sara ont dix ans et profitent actuellement des derniers jours de l’été. Mais soudain, tout change lorsque leur amitié est mise à l’épreuve lors d’un jeu. Le monde que Biel croyait contrôler va s’écrouler et il ne saura plus quoi penser ou ressentir.

Aaaah! de Osman Cerfon (France, 2023, 5') – Aaaah ! c’est des cris de douleur, la surprise, l’effroi, la joie, des chants, des râles, des rires, la colère… Aaaah ! c’est l’expression avec laquelle les enfants, ces êtres primaires et innocents, font l’expérience de la vie en collectivité, bien encadrés par les coups de sifflets des adultes..


Projection spéciale

Le Divan du jeudi soir

Le Centre de Psychanalyse de Lausanne, qui a pour objectif de promouvoir le développement de la psychanalyse en Suisse francophone, poursuit son cycle de films interrogeant les liens entre la psychanalyse et le cinéma, deux disciplines naissant conjointement à la fin du 19e siècle. Après notamment Freud, passions secrètes de John Huston, Huit et demi de Federico Fellini et Spellbound d'Alfred Hitchcock, le film Sibyl de Justine Triet est projeté lors d'une nouvelle séance du Divan du jeudi soir. La réalisatrice française, récente lauréate de la Palme d'or avec Anatomie d'une chute, y brosse le portrait d’une femme romancière devenue psychanalyste, dont la rencontre avec une actrice va la confronter à son passé. Elle signe un film dense, porté par l'interprétation impressionnante de Virginie Efira, qui aborde les thèmes de l’identité, des racines et du processus de création. Projection précédée d'une introduction.

Sibyl de Justine Triet
(Fiction, France, Belgique, 2019, 1h40, en français, 16/16) – Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d'écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu'elle cherche l'inspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la recevoir. En plein tournage, elle est enceinte de l'acteur principal… qui est en couple avec la réalisatrice du film. Tandis qu'elle lui expose son dilemme passionnel, Sibyl, fascinée, l’enregistre secrètement. La parole de sa patiente nourrit son roman et la replonge dans le tourbillon de son passé. Quand Margot implore Sibyl de la rejoindre à Stromboli pour la fin du tournage, tout s'accélère à une allure vertigineuse…
«Le film n’est pas très long – cent minutes – et pourtant Justine Triet trouve le temps de faire bondir son héroïne dans le temps et dans l’espace, assemblant ces fragments en un édifice aussi complexe qu’un labyrinthe et pourtant presque familier – la représentation cinématographique d’un esprit féminin voué à la fiction.» (Le Monde)
«Ce qui se déroule devant nos yeux, et qu’il faut bien qualifier d’exceptionnel, seul le cinéma le permet: assister au dévoilement des puissances infinies d’une actrice.» (Cahiers du Cinéma)

LE CENTRE DE PSYCHANALYSE DE LAUSANNE
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Portes: 19h30, Projection précédée d'une introduction: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

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