27 janvier


films du mois

16h30

Smoke Sauna Sisterhood

D'Anna Hints
Documentaire, Estonie, France, Islande, 2023, 1h29, v.o. s-t fr., 16/16

Au cœur des forêts estoniennes, au bord d’un lac, se trouve une petite cabane en bois. À l’intérieur, un sauna à fumée traditionnel. Des femmes de tous âges s’y réunissent. Dévêtues, enveloppées par les volutes, elles se confient les unes aux autres. Dialoguant sans tabou, dévoilant leurs secrets, elles parlent de désir, de sexualité, de maternité, d’amour, mais aussi de deuil, de souffrance et de la violence des hommes. Matérialisant ces récits en un hors-champs sidérant, Smoke Sauna Sisterhood est un hymne à la sororité.

Élu meilleur documentaire aux European Film Awards, récompensé du Prix de la mise en scène documentaire à Sundance, Smoke Sauna Sisterhood est le premier long-métrage de la cinéaste estonienne Anna Hints et le fruit de sept ans de travail.
La réalisatrice a tourné les sublimes images dans l’intimité d’un sauna à fumée de la communauté võro du sud-est de l’Estonie, dont la tradition est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Montrant en clair-obscur les corps de celles qui écoutent plutôt que celles qui parlent, la cinéaste nous emporte avec elles dans des histoires bouleversantes, révoltantes et inspirantes, où se croisent tous les rituels de la vie. Un film puissant pour que la honte se mue en force, pour que les rires et la joie d’être ensemble jaillissent.
«Les ombres, les volutes de fumée et les reflets luisants sur les peaux rosies composent un tableau d’une beauté abstraite, celui d’un espace sûr et inconnu à la fois, libre et accueillant.» (Cineuropa)


films du mois

18h30

Le Syndrome des amours passées

De Ann Sirot et Raphaël Balboni
Fiction, Belgique, France, 2023, 1h29, en français, 16/16

Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car ils sont atteints du mystérieux "Syndrome des Amours Passées". Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution: ils doivent recoucher avec l’ensemble de leurs exs.

À partir de ce postulat absurde, le film, sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes, interroge avec malice les liens complexes entre amour, sexualité et famille. Une fable loufoque qui renouvelle la comédie de couple!
Sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes, ce nouveau film du tandem d’auteurs-réalisateurs belges Ann Sirot et Raphaël Balboni (à qui l'on doit de nombreux courts-métrages remarqués ainsi que la comédie dramatique Une vie démente) met en scène les talentueux Lucie Debay et Lazare Gousseau et confirme le goût et le talent des cinéastes pour les univers joyeusement farfelus.
«Derrière ce conte cocasse et moins léger qu’il ne paraît, Ann Sirot et Raphaël Balboni confirment leur talent de conteur dans un style frais et inimitable.» (aVoir-aLire)
«Le talent des comédiens Lucie Debay et Lazare Gousseau, et des personnages secondaires épatants, interprétés notamment par Nora Hamzawi et Florence Loiret-Caille, contribuent grandement à la réussite de cet ovni décalé et réjouissant.» (Le Parisien)
«Posant un regard moderne sur le couple et la sexualité (explorés avec une légèreté qui n'empêche pas la profondeur), cette comédie séduit par son humour, sa créativité, son originalité.» (Le Journal du Dimanche)


films du mois

20h30

Si seulement je pouvais hiberner

De Zoljargal Purevdash
Fiction, Mongolie, France, Suisse, Qatar, 2023, 1h38, v.o. s-t fr., 10/10

Ulzii, un adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, est déterminé à gagner un concours scientifique qui lui permettrait d'obtenir une bourse et une perspective d'avenir. Mais lorsque sa mère trouve un emploi à la campagne, laissant seuls son frère, sa sœur et lui, il est déchiré entre la nécessité de s’occuper de sa fratrie et sa volonté d’étudier pour le concours. N'ayant pas d'autre choix, il accepte un travail risqué pour subvenir aux besoins de sa famille…

Premier film mongol présenté à Cannes, Si seulement je pouvais hiberner raconte, non sans humour, le parcours émancipatoire d'un adolescent, dans le froid glacial de Mongolie. Un drame social et politique sensible et puissant, à la portée universelle.
«À la manière du néoréalisme italien, la cinéaste suit son héros dans sa quête de bois et de survie. Si seulement je pouvais hiberner est un film à la fois âpre et chaleureux.» (Les Échos).
«Honnête et touchant, Si seulement je pouvais hiberner est un drame social sans détour avec une référence locale, un rayonnement universel et beaucoup de cœur» (View of the Arts)

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