novembre   


films du mois

Les Harkis

De Philippe Faucon
France, Belgique, 2022, 1h22, en français et algérien s-t fr., 16/16

Fin des années 1950, début des années 1960, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. À leur tête, le lieutenant Pascal. L'issue du conflit laisse prévoir l'indépendance prochaine de l'Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.
Quinze ans après La Trahison, Philippe Faucon revient sur la guerre d'Algérie et s’intéresse au sort des supplétifs algériens de l’armée française. En concentrant son récit sur trois dernières années du conflit et en filmant avec humilité une histoire d’hommes pris dans la guerre, il signe une œuvre dense et puissante, notamment sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
«Avec un subtil art de la touche, Faucon fait voir le passé en face et en facettes. Cinéma précieux, qui, à la flamboyance, préfère la clarté.» (Cahiers du Cinéma)
«Puissance des images, regard politique (mais jamais manichéen), film terrible dans son austérité: un grand moment de cinéma et de douleur.» (L'Obs)
«Avec pédagogie et rigueur, Philippe Faucon rend hommage à ces oubliés de l’Histoire. Un film loin du spectaculaire, qui met en scène la complexité des situations et des destins.» (Le Figaro)
«Sans jamais esquiver la violence, et en trouvant le rythme d’un vrai film de guerre malgré le peu de moyens, Les Harkis prouve à quel point une œuvre est d’abord le regard d’un cinéaste. Poignant.» (Le Parisien)
«Les Harkis n’est pas un film de guerre, pas non plus un film sur la guerre. Avant tout, c’est un film sur la guerre d’Algérie, une histoire singulière qu’il n’universalise pas, ne prend pas de haut ni de loin au nom de toute l’humanité. Au contraire, il y va, il entre, et il précise. Son sujet, dès son titre, il n’en fait pas mystère: à la fois historique et brûlant, venu d’un passé qui ne passe pas, de blessures mal refermées. Comment elles furent ouvertes, et par qui, il raconte. On saura d’ailleurs, à chaque plan, de quoi il parle, ce qu’il montre. Les Harkis, son titre l’annonce, sera un portrait de groupe. C’est un titre de tragédie grecque. On saura qui compose ce groupe. On saura, dans chaque cadre, tout de suite, où regarder, quoi voir, qui entendre. On verra, pour chaque personnage, chaque acteur, le plus fugace, qui est là. C’est à ça qu’on reconnaît encore le cinéma, en Philippe Faucon, toujours, un cinéaste, en Les Harkis un grand film.» (Libération)


films du mois

Jacky Caillou

De Lucas Delangle
Fiction, France, 2022, 1h32, en français, 16/16

Un village de montagne. Haut dans les Alpes. Jacky Caillou vit avec sa grand-mère, Gisèle, une magnétiseuse guérisseuse reconnue de tous. Alors que Gisèle commence à lui transmettre son don, une jeune femme arrive de la ville pour consulter. Une étrange tache se propage sur son corps. Certain qu’il pourra la soigner, Jacky court après le miracle…
Présenté à Cannes, Jacky Caillou de Lucas Delangle navigue entre le naturalisme rural et le conte fantastique pour narrer une histoire d'amour, de désirs et de croyances. Un premier long-métrage inspiré et réjouissant, porté par le jeu saisissant de Thomas Parigi, dont c’est le premier rôle, et de Lou Lampros.
«Entamant le film comme une chronique villageoise, sous les auspices d’un cinéma naturaliste, il dérive peu à peu vers une atmosphère plus fantastique, convoquant la légende du loup, sans effets appuyant le surnaturel, plutôt en suggérant la possibilité d’une autre réalité. Jacky Caillou joue de l’authenticité de ses personnages et de ses paysages pour mieux ancrer le surnaturel dans une réalité presque tangible, qui rend l’irréel réel.» (Cineuropa)
«Un paysage où la nature, d’une beauté à couper le souffle, recèle sa part de mystère et de puissance. Lucas Delangle filme des visages sculptés par le temps et des silences têtus qui détiennent des secrets ancestraux; il filme les jours qui s’écoulent au rythme du soleil, et les nuits étoilées nous ramènent à notre simple condition de Terriens. Fiction à la fois naturaliste et fantastique, le récit tresse des passerelles entre rationnel et irrationnel, entre le rêve et une réalité qui semble toujours nous échapper. Interprété par des acteurs professionnels et amateurs, chacun trouve sa place dans ce récit surprenant par son audace, son épure qui dessine, pas à pas, regard avec regard, une humanité trop souvent ignorée.» (L’Humanité)
«Par quel miracle l'inspiration nous apparaît-elle? Quel mode opératoire s'applique à nos rêves, à nos sensations, à nos corps? Sommes-nous certains de bien décider de nos choix? Le réalisateur Lucas Delangle nous propose ici une douce confrontation au réel quasi documentaire avec des personnages et des paysages empreints d'histoires. Il s'attache à démontrer qu'en nous quelque chose déborde, qu'il faut laisser la place au saisissement. Ainsi, lâcher prise et se laisser habiter par le frémissement du monde qui nous entoure, ne pas être effrayé par ce qui nous traverse et que nous ressentons. Ce récit ouvre, d'un geste cinématographique à la fois élégant et sensible, une porte sur nos propres terreurs et nos désirs enfouis. Il nous offre un film de miracle, qui en mêlant le naturalisme au fantastique, interroge sur ce que nous pouvons faire avec de ce que la vie nous offre comme don.» (ACID Cannes)


Rencontre cinéma

Cascadeuses / Rencontre

COMPLET
Prix de l'Œil d'or de la compétition Focus du dernier festival de Zurich, Cascadeuses, le premier long-métrage de la cinéaste Elena Avdija, brosse le portrait de trois femmes cascadeuses, tournant la caméra vers ces figures de l’ombre qui jouent à être frappées, tuées ou violées pour les besoins d’un scénario. Un documentaire fascinant, qui interroge les représentations stéréotypées et la manière dont le cinéma et la télévision distribuent les rôles et la violence à l’écran, à l'affiche tout novembre et à découvrir le 3 novembre en présence de l'équipe du film.

Cascadeuses de Elena Avdija
(Doc., Suisse, France, 1h25, en français, allemand et anglais avec s-t fr.) – Virginie, Petra et Estelle sont des cascadeuses. Elles se font renverser par des voitures ou frapper par des maris violents et des gangsters, souvent à plusieurs reprises. Et à chaque fois, elles se remettent sur pied, prêtes à tourner la scène autant de fois que nécessaire. La liberté, la gloire ou la recherche du pouvoir alimentent le désir de ces femmes de pousser leur corps jusqu’à ses limites. Mais quelle violence leur corps et leur esprit sont-ils capables d’endurer?
En s’éloignant du plateau pour entrer dans la vie privée de ces trois protagonistes, Cascadeuses dédramatise le spectaculaire pour devenir un film d’action de l’intime.
«Alors que leurs pendants masculins jouent les bourreaux ou les héros, les rôles endossés par les cascadeuses restent souvent des rôles de femmes opprimées, battues et maltraitées. Pourtant, elles doivent aussi suivre un entraînement difficile jour après jour pour pouvoir exécuter ces scènes éprouvantes pour le corps. Dans son premier film, la réalisatrice Elena Avdija nous offre l’aperçu d’un business palpitant mais brutal où les actrices restent souvent dans l’ombre.» (Zurich Film Festival)
«Dépassant le sensationnalisme de son sujet, la réalisatrice choisit de mettre l'accent sur le quotidien de ses protagonistes qui révèlent pudiquement leurs bleus tout en cachant les nombreux autres qui restent invisibles, qui partagent leurs secrets, leur besoin de reconnaissance, leurs espoirs... Un portrait touchant et authentique.» (Cineuropa)

Elena Avdija à propos du film
J’ai toujours eu un intérêt pour les questions de genre, déjà bien avant ce projet, mélangé à une fascination pour les coulisses du cinéma.
Avec ma collègue de l’époque, Jeanne Lorrain, on regardait des cascades au cinéma et on s’est demandé quelle était la réalité de ce métier, qui avait l’air d’être surtout masculin. On ne connaissait personne qui l’exerçait mais on a rapidement été mises sur la piste de Virginie Arnaud, qui est LA cascadeuse française et qui nous a raconté son histoire. Cependant, le film n’est pas juste un portrait d'un métier. Il y a un enjeu de genre au-delà de la représentativité professionnelle: la représentation des femmes à l’écran. Virginie était consciente de doubler beaucoup des comédiennes victimes de violence. On parle beaucoup de la parole des femmes dans le cinéma, de la manière dont elle est distribuée, avec le test de Bechdel par exemple. Mais comment la violence est distribuée? Cette question, on n'a que peu l’habitude de la considérer. C’est ce qu’explore le film.

À L'AFFICHE EN NOVEMBRE
Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Ciné-seniors

Nos utopies communautaires

DE PIERRE-YVES BORGEAUD
DOC., SUISSE, 2022, 1H40, EN FRANÇAIS ET EN ALLEMAND AVEC S-T FR., 16/16

Après Mai 68, ils ont expérimenté les communautés, les squats ou encore l’amour libre, avec l’espoir de vrais changements. Aujourd’hui à l’âge de la retraite, ils vivent dans de nouveaux lieux de vie et promeuvent des façons de mieux vivre et de vieillir ensemble, entre écoquartier, coopérative et voisinage participatif, où il est question de biens communs et de partage. Et s’ils avaient vu juste, ces anciens contestataires aux utopies assourdies par l’individualisme triomphant?
Pour son nouveau film, le cinéaste Pierre-Yves Borgeaud (Retour à Gorée, Viramundo: un voyage avec Gilberto Gil) s'intéresse aux anciens contestataires aujourd’hui à la retraite, questionnant l’actualité et de la pertinence de leurs idées et de leurs actions sur le thème vaste et complexe du vivre ensemble. Un portrait croisé de différents protagonistes n'ayant jamais perdu leurs idéaux.


RENCONTRE
Projection en présence du cinéaste Pierre-Yves Borgeaud

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-

films du mois

Cascadeuses

D'Elena Avdija
Doc., Suisse, France, 1h25, en français, allemand et anglais avec s-t fr.

Virginie, Petra et Estelle sont des cascadeuses. Elles se font renverser par des voitures ou frapper par des maris violents et des gangsters, souvent à plusieurs reprises. Et à chaque fois, elles se remettent sur pied, prêtes à tourner la scène autant de fois que nécessaire. La liberté, la gloire ou la recherche du pouvoir alimentent le désir de ces femmes de pousser leur corps jusqu’à ses limites. Mais quelle violence leur corps et leur esprit sont-ils capables d’endurer? En s’éloignant du plateau pour entrer dans la vie privée de ces trois protagonistes, Cascadeuses dédramatise le spectaculaire pour devenir un film d’action de l’intime.
Prix de l'Œil d'or de la compétition Focus du dernier festival de Zurich, Cascadeuses, le premier long-métrage de la cinéaste Elena Avdija, tourne la caméra vers ces figures de l’ombre qui jouent à être frappées, tuées ou violées pour les besoins d’un scénario. Un documentaire fascinant, qui interroge les représentations stéréotypées et la manière dont le cinéma et la télévision distribuent les rôles et la violence à l’écran.
«Alors que leurs pendants masculins jouent les bourreaux ou les héros, les rôles endossés par les cascadeuses restent souvent des rôles de femmes opprimées, battues et maltraitées. Pourtant, elles doivent aussi suivre un entraînement difficile jour après jour pour pouvoir exécuter ces scènes éprouvantes pour le corps. Dans son premier film, la réalisatrice Elena Avdija nous offre l’aperçu d’un business palpitant mais brutal où les actrices restent souvent dans l’ombre.» (Zurich Film Festival)
«Dépassant le sensationnalisme de son sujet, la réalisatrice choisit de mettre l'accent sur le quotidien de ses protagonistes qui révèlent pudiquement leurs bleus tout en cachant les nombreux autres qui restent invisibles, qui partagent leurs secrets, leur besoin de reconnaissance, leurs espoirs... Un portrait touchant et authentique.» (Cineuropa)

RENCONTRE / COMPLET
Jeudi 3 novembre à 20h en présence de la cinéaste.


Le P'tit CityClub

Giuseppe et le fantôme de l'hiver

DÈS 3 ANS

D’Isabelle Favez
ANIMATION, Suisse, 2022, 26’, en français, 0/6 ans
Précédé de trois courts-métrages (durée totale du programme: 45')

Giuseppe est un petit hérisson qui n’a qu’un rêve, celui de voir la neige. Mais attention, quand le froid arrive, gare au fantôme de l’hiver! On dit qu’il sort de ses montagnes pour attraper les petits hérissons qui ne voudraient pas hiberner… La nouvelle réalisation d’Isabelle Favez après Zibilla (projeté l’année dernière au CityClub).
Un film précédé de trois courts-métrages: Le petit Oiseau et l’Écureuil et Le petit Oiseau et la Feuille de Lena Van Döhren (2x4 minutes) – deux joyeuses et passionnantes courses-poursuites à travers la nature – et Les fruits des nuages de Kateřina Karhánková (11 minutes) – l’histoire d’un petit animal qui fait une magnifique découverte après avoir surmonté sa peur de l’inconnu.
Un joli programme de quatre films autour des saisons, de l’hibernation et du monde animal.

DOSSIER D'ACTIVITÉS
> Télécharger le dossier d'activités

RENCONTRE CINÉMA
Dimanche 30 octobre à 15h, projection en présence de la cinéaste Isabelle Favez. Les enfants sont invités à venir déguisés en fantôme de l’hiver et le goûter sera offert!

SÉANCE RELAX
Mercredi 28 décembre à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre (pdf)

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


Projection spéciale

Toussaint'S Festival: Adieu Berthe

Pour sa sixième édition, qui aura lieu du 30 octobre au 6 novembre 2022 à Lausanne et Pully, le Toussaint’S Festival explore la thématique de la mort sous l'égide de l'humour, en laissant la place au rire, à la mascarade, à la plaisanterie jubilatoire. Le Cinéma CityClub s'associe à l'événement et propose la projection du film Adieu Berthe ou l'enterrement de Mémé de Bruno Podalydès, une comédie tendre, mélancolique et poétiquement absurde sur la mort et le sens de l'existence.

Adieu Berthe ou l'enterrement de Mémé de Bruno Podalydès
(Fiction, France, 2021, 1h40, en français, 10/14) – Mémé est morte. Berthe n'est plus. Armand avait "un peu" oublié sa grand-mère… Pharmacien, il travaille avec sa femme Hélène à Chatou. Dans un tiroir de médicaments, Armand cache ses accessoires de magie car il prépare en secret un tour pour l'anniversaire de la fille… de son amante Alix. Et mémé dans tout ça? On l'enterre ou on l'incinère? Qui était Berthe?
«Une fois de plus, la maison Podalydès and Co a mis au point un moteur à explosion feutrée, fonctionnant au mélange d'humour et de mélancolie douce, comme il y a une folie douce. Remarquablement dialogué, le film foisonne d'idées.» (Le Parisien)
«Le film, entier, est d'une transparence et d'une générosité totale et renversante envers ses personnages. Larmes de rire et de tristesse montent alternativement aux yeux. Les dialogues oscillent entre des mots jouissivement farfelus, réinventés et d'autres incroyablement en place, doux et douloureux, francs et justes.» (Les Inrockuptibles)
«Un film vraiment drôle et follement triste, pure comédie mélancolique jouée par des acteurs en pleine forme. Les situations comiques s'enchâssent les unes dans les autres jusqu'à basculer dans un étourdissement d'émotions. Un film à tiroirs où se cachent des trésors.» (Elle)

TOUSSAINT'S FESTIVAL – 6E édition
"Mort... de rire!", sixième édition du 30 octobre au 6 novembre 2022 à Lausanne et Pully
> Toutes les informations et programme complet

INFOS PRATIQUES
Portes: 13h30, Projection précédée d'une introduction: 14h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


films du mois

L'Origine du mal

De Sébastien Marnier
Fiction, France, 2022, 2h05, en français, 16/16

Dans une luxueuse villa en bord de mer, une jeune femme modeste retrouve une étrange famille: un père inconnu et très riche, son épouse fantasque, sa fille, une femme d’affaires ambitieuse, une ado rebelle ainsi qu’une inquiétante servante. Quelqu’un ment. Entre suspicions et mensonges, le mystère s’installe et le mal se répand…
Pour son nouveau film, sélectionné à la dernière Mostra de Venise, le réalisateur d'Irréprochable et de L’Heure de la sortie propose un nouveau thriller aux accents chabroliens: un huis clos jubilatoire et grinçant sur le transfuge de classe et la toxicité de l’injonction à "faire famille".
«Sébastien Marnier livre un thriller en forme de jeu de massacre. Baroque, méchant et déroutant. Le mariage réjouissant et réussi entre Chabrol et De Palma.» (CinemaTeaser)
«Si la naissance est l'origine du mal, la famille en est son aboutissement. Le discours n'est pas sans cynisme mais le trajet accidenté pour parvenir à ce constat, écrit et filmé de façon virtuose, est l'un des moments les plus délicieusement cruels que nous ayons vus depuis un moment sur un écran de cinéma.» (Culturopoing)
«L’originalité de L'Origine du mal est de pousser les curseurs toujours plus loin pour échapper au naturalisme et en jouir dans une mise en scène qui se met volontiers en avant.» (Positif)


Film et concert

Elida Almeida en concert

COMPLET
CONCERT D'ELIDA ALMEIDA, PRÉCÉDÉ DU FILM UN TRANSPORT EN COMMUN DE DYANA GAYE

Elle devait jouer l’année passée sur la scène du CityClub mais la crise sanitaire en a décidé autrement. La voilà cette fois-ci bel et bien à Pully pour deux concerts: le premier pour les adultes le samedi 12 novembre avec le film musical Un transport en commun de Dyana Gaye projeté en première partie, et le lendemain avec un set interactif et dansant  pensé pour les enfants.

20H30: ELIDA ALMEIDA (CAP-VERT) EN CONCERT
À 29 ans, Elida Almeida est déjà l’une des grandes artistes musicales du Cap-Vert. Son nouveau disque s’appelle à juste titre Gerasonobu («Nouvelle génération» en créole capverdien). La jeune femme, aux racines implantées sur l’île de Santiago et à l’énergie débordante, contribue à exploser les codes de la musique du Cap-Vert. De cette île, on connaît surtout la figure tutélaire de Cesária Évora mais la musique y est multiple, bercée de danse de carnaval et de rythmes enivrants. Elida le dit elle-même: «La musique de mon archipel de marins, ouvert à tous vents, est perméable à toutes les influences, à tous les métissages». Promis, elle est un vrai soleil!

PRéCéDé À 19H DU FILM Un transport en commun de Dyana Gaye
(Fiction, France, 2009, 48 minutes, v.o. s-t fr., 16/16) – Dakar, Sénégal. C’est la fin de l’été. Le temps d’un voyage de Dakar à Saint-Louis, les passagers d’un taxi-brousse croisent leur destin et se racontent en chansons...
«Un road-movie enchanté et enchanteur» (Le Monde). «Une merveille de fraîcheur et d’intelligence où l’Afrique rencontre Jacques Demy» (Télérama).

AUSSI: CONCERT JEUNE PUBLIC
Dimanche 13 novembre à 15h, le lendemain de son concert pour les adultes, Elida Almeida présentera un set spécialement conçu pour les enfants.
> Toutes les infos

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h, Concert: 20h30
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (réduit)
Petite restauration sur place.


Le P'tit CityClub

Elida Almeida / Concert jeune public

TOUT PUBLIC / COMPLET

Elle devait jouer l’année passée sur la scène du CityClub mais la crise sanitaire en a décidé autrement. La voilà cette fois-ci bel et bien à Pully pour deux concerts: le premier pour les adultes le samedi 12 novembre et le lendemain avec un set interactif et dansant spécialement pensé pour les enfants.

ELIDA ALMEIDA (CAP-VERT)
À 29 ans, Elida Almeida est déjà l’une des grandes artistes musicales du Cap-Vert. La jeune femme, aux racines implantées sur l’île de Santiago et à l’énergie débordante, contribue à exploser les codes de la musique du Cap-Vert. De cette île, on connaît surtout la figure tutélaire de Cesária Évora mais la musique y est multiple, bercée de danse de carnaval et de rythmes enivrants. Elida le dit elle-même: «La musique de mon archipel de marins, ouvert à tous vents, est perméable à toutes les influences, à tous les métissages». Connaissez-vous le batuque? Le funana? Le tabanka? Comme elle adore les enfants, nous lui avons demandé d’imaginer un moment de partage inédit, conçu spécialement pour eux. Un défi qu’elle a accepté avec joie et qui fera sans aucun doute chavirer les cœurs, et les hanches! Promis, elle est un vrai soleil!

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre (pdf)

Pour les plus grands
Samedi 12 novembre à 19h, soirée "Film et concert" avec Elida Almeida pour les adultes.
> Toutes les infos

INFOS PRATIQUES
Portes: 14h30, Durée du concert: 1h
Tarif unique: 15.- par entrée.
Complet.


Ciné-seniors

Les Enfants des autres

De Rebecca Zlotowski
Avec Virginie Efira, Roschdy Zem, Victor Lefebvre
Fiction, France, 2022, 1h43, en français, 12/16

Rachel a 40 ans, elle aime sa vie : ses élèves du lycée, ses amis, ses ex, ses cours de guitare. En tombant amoureuse d’Ali, elle s’attache à Leila, sa fille de 4 ans. Elle la borde, la soigne, et l’aime comme la sienne. L’envie d’avoir un enfant s’impose à elle, mais à son âge, le compte à rebours est déjà lancé…
Présenté en compétition à Venise et au Festival de Zurich, le nouveau film de Rebecca Zlotowski (Planetarium, Grand Central) aborde avec délicatesse et tendresse le désir de maternité et le modèle familial.
«Rebecca Zlotowski trouve dès le début le ton juste pour conter avec une sensibilité bouleversante une histoire somme toute banale.» (Le Temps)
«Un très beau portrait de femme et une histoire d’amour où la bienveillance l’emporte sur la rivalité, où la masculinité accepte sa part féminine et où les archétypes se déconstruisent par un pas de côté.» (L'Humanité)
«Rebecca Zlotowski s’interroge sur les liens du cœur, les envies de maternité et les modèles familiaux en brossant un magnifique portrait de femme.» (La Côte)

Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.
INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-

Le P'tit CityClub

Le Voyage de Chihiro

DÈS 8 ANS

De Hayao Miyazaki
Animation, Japon, 2001, 2h05, en français, 8/12 ans

Chihiro, une fillette de 10 ans, est en route vers sa nouvelle demeure en compagnie de ses parents. Au cours du voyage, la famille fait une halte près d’un étrange tunnel et découvre une ville déserte qui semble être un parc à thèmes abandonné. Attirés par des odeurs appétissantes, les parents entrent dans un des bâtiments pour déguster quelques mets très appétissants, apparus comme par enchantement. Hélas cette nourriture les transforme en cochons! Prise de panique, Chihiro s’enfuit. Elle se retrouve alors transportée dans un monde merveilleux, mais hostile, où les dieux et les esprits se font chouchouter. Elle recevra l’aide d’un jeune homme mystérieux, Haku, qui va l’aider à survivre dans cet univers fantasmagorique...
Chef-d’œuvre de Hayao Miyazaki, Ours d’or au Festival de Berlin et Oscar du meilleur film d’animation en 2002, Le Voyage de Chihiro est un conte onirique et fascinant. Un voyage initiatique entre tradition et modernité dont l’inventivité, la fantaisie et la sensibilité du propos émerveilleront petits et grands.

ATELIER AVEC L'ARCHÉOLAB
Film proposé en collaboration avec l’ArchéoLab de Pully à l’occasion de l’exposition La malédiction d’Hécate. La magie à l’époque romaine à découvrir du 28 septembre 2022 au 17 décembre 2023. Au programme, projection du film Le Voyage de Chihiro suivi d’un atelier adressé aux familles et d’un goûter offert.
> Toutes les informations sur l'exposition

LE P'TIT CITYCLUB
> Le programme de septembre à décembre (pdf)

INFOS PRATIQUES
Portes: 13h30
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


Film et discussion

Les Harkis / Projection spéciale

Quinze ans après La Trahison, le réalisateur français Philippe Faucon revient sur la guerre d'Algérie avec son nouveau film, Les Harkis, qui s’intéresse au sort des supplétifs algériens de l’armée française. À l'occasion de la sortie du film à Pully (à l'affiche tout novembre), le Cinéma CityClub propose une projection spéciale organisée avec Djelbana, association proposant des débats et des échanges autour de la guerre d'Algérie.
La projection sera suivie d'une discussion entre Nabil Djarfi, petit-fils de harkis, et de Sarah Dekkiche, présidente de l’association Djelbana.


Les Harkis de Philippe Faucon
(Fiction, France, Belgique, 2022, 1h22, en français et algérien s-t fr., 16/16) – Fin des années 1950, début des années 1960, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. À leur tête, le lieutenant Pascal. L'issue du conflit laisse prévoir l'indépendance prochaine de l'Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.

INTERVENANT·E·S
Nabil Djarfi
Petit-fils de harkis, Nabil Djarfi est titulaire d’un Bachelor en sciences politiques et relations internationales. Il est actuellement étudiant à la faculté de droit de l’Université de Genève. En 2021, il participe à la commission «vérité et mémoire» mise en place par la présidence française dans la lignée du travail mémoriel et les propositions définies dans le rapport de l’historien Benjamin Stora remis au président Emmanuel Macron en janvier 2021.

Sarah Dekkiche
Sarah Dekkiche est présidente de l’association Djelbana. Avec Hasni Abidi, elle codirige la publication du livre collectif 60 ans après les accords d’Evian. Regards croisés pour une mémoire plurielle (éditions Erick Bonnier, 2022), dans lequel un texte, «Harkis: radiographie d’un crime d’Etat» écrit par Dalila Kerchouche aborde la question des harkis.


L'association Djelbana
Née de la volonté de promouvoir des échanges et des débats autour des questions relevant de l’histoire croisée, des mémoires et de la construction des identités, l’association Djelbana a vocation à contribuer à la narration d’une histoire commune à toutes les parties prenantes de l’histoire franco-algérienne dans la laquelle la Suisse a joué un rôle central. En mars 2022, Djelbana organise l’évènement «La Suisse et les accords d’Evian: d’une rive à l’autre, 60 ans après» à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire des accords d’Evian.
> Toutes les informations

À l'affiche en novembre
Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Tout âge

Festival Cinéma Jeune Public

DU 23 AU 27 NOVEMBRE 2022
des FILMS et ateliers POUR TOUS LES ÂGES

Le Cinéma CityClub accueille la huitième édition du Festival Cinéma Jeune Public qui propose, à Lausanne et Pully, des films, des ateliers, des rencontres avec des cinéastes et un ciné-concert destinés aux enfants, aux jeunes, aux familles et aux écoles.

LES SÉANCES

Mercredi 23 novembre à 18h / Projection avec #ciné / Dès 12 ans
Fragile de Emma Benestan (2022, France, 1h40, en français, 10/12 ans)
En présence des acteurs Bilel Chegrani et Diong-Kéba Tacu
> Billets en ligne
Az travaille chez un ostréiculteur à Sète. Les huîtres il connaît ça par cœur, il les ouvre par centaines. Dans l’une d’elle, Az décide de cacher une bague, pour demander sa petite amie Jess en mariage. Elle ne dit pas oui. Heureusement, sa bande d’amis est prête à tout pour l’aider à sortir la tête de l’eau.


Samedi 26 novembre à 10h / Projection suivie de l'atelier Cache-cache et d'une dédicace / Dès 3 ans
Traits communs (43 minutes, en français et sans dialogue, 0/6 ans)
Sept courts-métrages présentés en compétition internationale. Projection en présence du réalisateur Marcel Barelli et suivie d’une séance de dédicaces de son livre Bestiaire désenchanté (Éd. 41, 2022) et d'un atelier créatif proposé par l'association Cinématismes.
Trouver refuge dans l’imagination et appréhender l’inconnu — ce monde grouillant de vie dans lequel il y a tant de formes à découvrir: une forêt de gribouillis, un visage aux traits familiers, des vagues berçantes de douceur… On peut compter sur les moutons pour démêler le fil rouge de ces sept histoires entraînantes.


Samedi 26 novembre à 11h / Dès 8 ans

Perlimps d'Alê Abreu (2022, Brésil, 1h06’, en français, 8/8 ans)
Long-métrage présenté en compétition internationale
Deux agents secrets des royaumes ennemis, Claé et Bruô, cherchent les Perlimps, leur seul espoir de sauver la Forêt Enchantée de la menace des Géants. Après Le Garçon et le Monde (O Menino e o Mundo), Alê Abreu nous propose un voyage onirique et coloré à la frontière entre le fantastique et le réel. Présentée au Festival d’Annecy en 2022, cette peinture animée englobe avec bienveillance et inventivité les préoccupations écologiques contemporaines du point de vue des enfants.


Dimanche 27 novembre à 10h
/ Projection suivie de l’atelier Cache-cache / Dès 4 ans
Le hasard des rencontres (41 minutes, en français et sans dialogues, 6/8 ans)
Six courts-métrages présentés en compétition internationale
Projection suivie d'un atelier créatif proposé par l'association Cinématismes
Un oiseau blanc apprivoise un chat noir, une renarde déprimée découvre la prose romantique, des enfants curieux s'ébattent avec des insectes, une insouciante fillette fait face à un imposant rocher, un étrange animal se connecte aux mystères de l'univers, un navire champignonèsque explore les fonds marins. Cocasses voire étonnantes, une chose est sûre, toutes ces rencontres vont bouleverser à tout jamais les personnages de ces six histoires amusantes.

Dimanche 27 novembre à 11h / Dès 6 ans
Le Serpent blanc de Taiji Yabushita (1958, Japon, 1h19, en français, 6/6 ans)
Long-métrage présenté dans la section "Voyage dans le temps"
Dans la Chine ancienne, un jour de grand marché, un jeune enfant achète un petit serpent blanc. Mais ses parents ne souhaitent pas accueillir l’animal dans leur foyer. La mort dans l’âme, il lui rend donc sa liberté. Des années plus tard, devenu un homme, il croise de nouveau le serpent blanc qui revêt les traits d’une charmante princesse. Les deux jeunes gens ne tardent pas à tomber amoureux. Mais leur passion se heurte à de nombreux obstacles, notamment un puissant bonze chasseur d’esprits… Tiré d’un célèbre conte chinois, Le Serpent blanc est le premier dessin animé en couleurs de l’histoire du cinéma japonais.

Dimanche 27 novembre à 14h / Dès 12 ans
Summer Film Ni Notte (C’est un film d’été!) de Soushi Matsumoto (2021, Japon, 1h37, v.o. s-t fr., 12/12 ans)
Long-métrage présenté en compétition internationale
Chaque année, le festival de cinéma de l’école de Hadachi (aka Barefoot) présente une comédie romantique produite par ses élèves. Barefoot, passionnée par les films de samouraï (chanbara), décide qu’il est temps de bousculer les habitudes cinématographiques de ses camarades. Avec ses ami·e·x·s, Blue Hawaii, Kickboard et Rintaro, elle se lance ainsi dans le tournage d’un vrai film de samouraï. Premier long métrage de Soushi Matsumoto, Summer Film Ni Notte mélange brillamment les genres cinématographiques, de la comédie au films de samouraï, en passant par le fantastique et le coming of age, pour donner vie à un mix drôle et créatif.

Le Festival
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INFOS PRATIQUES
Tarif plein (+ de 25 ans): 10.-
Tarif réduit (- de 25 ans): 5.-
> Programme complet et achat de billets en ligne


Projection spéciale

Last Dance / Avant-première

COMPLET

Lauréat du Prix du public à Locarno cet été, Last Dance de Delphine Lehericey est projeté en avant-première quelques semaines avant sa sortie en salles fin janvier. Après deux drames familiaux sur les tourments de l’adolescence (PuppyLove en 2014 et Le Milieu de l'horizon en 2019), la cinéaste suisse choisit le registre de la comédie pour son troisième long-métrage et raconte avec douceur une histoire de deuil, d’amour et de relations familiales et amicales. Un film tendre et touchant, porté par François Berléand, Kacey Mottet Klein et la chorégraphe La Ribot qui joue son propre rôle.
Projection offerte par la SSR Suisse romande, association qui a pour but l’ancrage de la SSR et de la RTS – coproductrices de Last Dance – dans la société de Suisse romande.


Last Dance de Delphine Lehericey
(Suisse, Belgique, 2022, 1h24, en français) – Retraité contemplatif, Germain se retrouve soudainement veuf à 75 ans. Il n’a même pas le temps de souffler que sa famille s’immisce dans son quotidien: visites et appels incessants, repas organisés à l’avance… Sa vie devient réglée comme une montre suisse! Mais Germain a l’esprit ailleurs. Honorant une promesse faite à son épouse, il est propulsé au cœur d’une création de danse contemporaine…

BIO CINÉASTE
Issue du théâtre, Delphine Lehericey travaille d’abord comme comédienne et metteure en scène.
Entre 1998 et 2008, elle joue et participe à de nombreuses créations au sein de scènes nationales ou conventionnées, avant de se former en tant que vidéaste. À ce titre, elle dirige des stages de direction d’acteurs face caméra et réalise des objets filmés à des fins scénographiques pour la danse ou le théâtre. Elle décide ensuite de se tourner vers le cinéma.
Elle réalise en 2007 Comme à Ostende, un moyen-métrage sélectionné notamment à Locarno dans la section Cinéastes du Présent. Deux ans plus tard, elle coréalise le documentaire Les Arbitres avec les producteurs de l’émission Strip-tease, sélectionné dans plusieurs festivals et distribué par Gaumont. Elle poursuit son travail documentaire avec deux films qu’elle réalise pour Arte et la RTBF: Mode in Belgium, en 2011, consacré au designer Jean-Paul Lespagnard, et Une cheffe et sa bonne étoile, en 2016, dédié à la cheffe étoilée Isabelle Arpin.
En 2013, Delphine Lehericey sort son premier long-métrage, PuppyLove, avec Solène Rigot et Vincent Perez, présenté en première internationale au festival de San Sebastián. Son deuxième long-métrage, Le Milieu de l’horizon, qu’elle réalise en 2019, connaît aussi sa première mondiale à San Sebastian où il remporte le Prix Greenpeace Lurra. Avec Laetitia Casta, Clémence Poesy, Thibaut Evrard et Luc Bruchez, adapté du roman suisse homonyme de Roland Buti, Le Milieu de l’horizon est présenté dans de nombreux festivals et est sacré Meilleur film et Meilleur scénario aux Prix du cinéma suisse en 2020.
Entre ses deux fictions, Delphine a aussi coscénarisé la série de bande dessinée Etoilé sur le monde de la gastronomie aux éditions Dupuis. Elle développe, toujours avec Box Productions, sa première série, Les Indociles, adaptée de la bande dessinée homonyme de Pitch Comment et Camille Rebetez. La première diffusion de la série est prévue pour la fin de l’année 2023.

SSR Suisse romande
La SSR Suisse Romande est une association membre de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR). Ayant pour but l’ancrage de la SSR et de la RTS dans la société de Suisse romande, elle participe au développement de celles-ci et veille au respect du mandat de service public. Pour assurer leur rôle de lien entre la RTS et son public, l’association SSR Suisse romande et la SSR Vaud organisent régulièrement des événements qui permettent de plonger dans les coulisses de la RTS et d’en apprendre plus sur l’audiovisuel public.
> Toutes les informations sur l'association
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h, Projection précédée d'une introduction: 19h30
Séance complète.


Film et concert

Ρεμπέτικο / Rebétiko!

COMPLET

Concert de l’orchestre Kourbeti, précédé du film Djam de Tony Gatlif

Une ode à la musique populaire et au cinéma! Les sept musiciens et musiciennes de l’orchestre Kourbeti mettront à l’honneur le rebétiko, musique et danse populaire venant d’Athènes, en jouant les morceaux-phares de plusieurs films grecs des années 1950 et 1960. Et en première partie, en écho au concert et aux origines de ce genre musical, projection de Djam, road-movie enchanteur et généreux de Tony Gatlif, qui a toujours mis au cœur de son œuvre le brassage des cultures et les musiques populaires.

21h: Orchestre Kourbeti en concert
Musique de l’entre-deux, suave et entraînante, le rebétiko est né au début du vingtième siècle dans les bas-fonds d’Athènes, issu de la rencontre des réfugiés venus d’Asie Mineure et des émigrés de la Grèce des îles et du continent venant chercher dans la capitale une vie meilleure. L'orientalité des uns et la précarité des autres ont vite fait de mettre ces musiciens en marge, tout comme leurs chansons faisant l'apologie du mode de vie «rébet», basé sur l'honneur, un mélange de bonté de cœur et de malice, de fierté d’être marginal. Ainsi, le bouzouki, instrument phare du rebétiko, a d’abord été fermement rejeté par les Athéniens de la haute société. Il aura fallu attendre le début des années 1950 pour que deux musiciens visionnaires – Manos Hatzidakis et Míkis Theodorákis – lui donnent ses lettres de noblesse en l'intégrant dans les bandes originales de films, dont certains ont connu un immense succès à l’international. Dès les années 1950, le cinéma grec a en effet produit de nombreux films musicaux, démocratisant au-delà des frontières la musique populaire grecque telle que nous la connaissons aujourd'hui. Ce sont ces sublimes musiques, aujourd’hui connues de toutes et tous en Grèce, qui seront à l’honneur à Pully: l’excellent orchestre Kourbeti, formé de musiciens grecs vivant en Suisse et en Grèce, les interprètera pour notre plus grand plaisir. Absolument enchanteur!
Avec: Roza Angeli (chant) / Katerina Charmani (chant) / Thanassis Katrantzis (bouzouki) / Derko Kopitopoulos (bouzouki) / Nikolas Katrantzis (contrebasse, piano) / Sandy Kopitopoulos (guitare, piano) / Ioannis Viliotis (mandoline, arrangements)

19h: Concert précédé du film Djam de Tony Gatlif
(Fiction, France, Turquie, Grèce, 2017, 1h37, en français et grec avec s-t fr., 16/16) – Djam, une jeune femme grecque, est envoyée à Istanbul par son oncle Kakourgos, un ancien marin passionné de rebétiko, pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau. Elle y rencontre Avril, une Française de 19 ans, seule et sans argent, venue en Turquie pour apporter son aide bénévolement aux réfugiés. Djam, généreuse, insolente, imprévisible et libre, la prend alors sous son aile. Ensemble, elles se rendent vers Mytilène – un voyage fait de rencontres, de musique, de partage et d’espoir.
«Porté par le personnage de Djam, le film l'est aussi par son interprète, Daphné Patakia. Elle parle grec, français, anglais, s'imposant comme allégorie de notre présent mondialisé et figure d'espoir. Un retentissant hymne à la vie!» (Télérama)

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (membres, étudiants, avs, ac, ai, ri, carteculture)
Petite restauration sur place.
COMPLET


Rencontre cinéma

Saint Omer / Rencontre avec Kayije Kagame

Représentant de la France aux Oscars, lauréat du Lion d’argent et du Prix du meilleur premier film à la Mostra de Venise, Reflet d'or du meilleur film au GIFF, Saint Omer d'Alice Diop s'inspire d'une histoire vraie et suit le procès d'une mère jugée pour infanticide à travers les yeux d'une romancière. À la fois chronique judiciaire et intriguant portrait psychologique, le premier long-métrage de la réalisatrice d’origine sénégalaise est un drame bouleversant qui explore le rapport complexe à la maternité et la place des femmes dans la société.
À l'affiche tout le mois de décembre, Saint Omer est projeté le mercredi 30 novembre en présence de l'actrice Kayije Kagame, qui interprète le rôle de la romancière.

Saint Omer d'Alice Diop
(Fiction, France, 2022, 2h02, en français, 12/14) – Sur les bancs d’un procès d'assises, Rama, une jeune romancière, vient écouter une mère jugée pour infanticide, accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage. Mais au cours du procès, rien ne se passe comme Rama l’avait prévu. La romancière commence ainsi à se questionner sur son propre rapport à la maternité, la parole de l’accusée et l’écoute des témoignages faisant vaciller ses certitudes et l’interrogeant sur ses jugements…
Bio de l'actrice Kayije Kagame
Après avoir intégré l’école Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon en jeu, Kayije Kagame est repérée par Bob Wilson et participe au Watermill International Summer Program Residency à Long Island.
Autrice de performances, de pièces sonores, de films ou encore sans frontières à travers les arts. Elle prépare actuellement son prochain projet scénique et cinématographique «Intérieure vie/intérieur nuit» coréalisé avec Hugo Radi. Saint Omer d'Alice Diop est le premier long-métrage dont elle interprète le rôle principal.


Bio de la cinéaste
Alice Diop est une scénariste et réalisatrice française née en 1979.
Après des études d’histoire et de sociologie visuelle à l’université Panthéon Sorbonne, elle devient réalisatrice de films documentaires. Plusieurs de ses courts et moyens-métrages sont sélectionnés et primés en festivals, tels que Les Sénégalaises et la Sénégauloise (2007), La mort de Danton (2011), La permanence (2016) et Vers la tendresse (2016), César du Meilleur Court-Métrage en 2017. Son long-métrage documentaire Nous (2022) remporte le Prix du Meilleur Documentaire de la Berlinale ainsi que le Prix du Meilleur Film de la Section Encounters du festival en 2021. Saint Omer est son premier long-métrage de fiction.


À l'affiche en décembre
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INFOS PRATIQUES
Portes: 20h, Projection suivie d'une discussion: 20h30
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)

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