Le cinéaste et comédien Gaël Kamilindi vient présenter son premier long-métrage documentaire Didy, réalisé en collaboration avec François-Xavier Destors. Dans ce film, à travers l'histoire de sa mère Didy, c'est celle de millions de gens qu'il raconte en revenant sur les moment sombres du Rwanda et du Burundi, à la recherche d'une vérité tangible par laquelle faire sépulture.
Didy DE Gaël Kamilindi et François-Xavier Destors
(Documentaire, Suisse/France/Rwanda/Burundi. 1h24, V.O. FR, 16/16) – Gaël
n’avait que cinq ans lorsque sa mère, Didy, est morte. Les souvenirs de
sa présence se sont depuis perdus dans la fureur des guerres civiles,
du génocide et du sida qui ont ravagé le Burundi puis le Rwanda et qui
ont précipité son exil vers la Suisse. En revenant au Rwanda 30 ans plus
tard, il se risque à rouvrir les pages de son histoire familiale en
partant à la rencontre de celles et ceux qui ont connu sa mère. A
travers sa mémoire, c’est le portrait de toute une génération de femmes
rwandaises qui se dévoile.
«Comment faire sépulture quand il n'y a pas de corps ?» c’est la
question que pose didy, film d'enquête hybride qui retrace les guerres
civiles, l’arrivée du VIH, les violences inouïes et les discriminations
vécues par le peuple Tutsi dès les années 1960.
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