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Rencontre cinéma

jeudi 6 mai
19h

jeudi 6 mai
21h

Retour à Višegrad, en prés. des cinéastes

COMPLET

Dans Retour à Višegrad, présenté en compétition nationale à Visions du Réel en 2020, Julie Biro et Antoine Jaccoud filment les retrouvailles d'anciens élèves serbes et bosniaques, 25 ans après leur séparation en raison de la guerre. Julie Biro et Antoine Jaccoud seront présents au Cinéma CityClub lors de deux projections en avant-première.

Retour à Višegrad De Julie Biro et Antoine Jaccoud
(Doc., Suisse, 2020, 1h34, v.o. s-t fr., 16/16) – En avril 1992, la guerre éclate en Yougoslavie. Dans la ville de Višegrad, en Bosnie Orientale, les élèves musulmans et serbes se retrouvent séparés. Vingt-cinq ans après, Budimir Zecevic, l’ancien directeur de l’école, accompagné de Djemila Krsmanovic, veuve de l’un de ses plus proches collègues, prennent leur vieille Zastava et commencent un long voyage pour réunir à nouveau les enfants.
«Julie Biro et Antoine Jaccoud filment avec justesse les retrouvailles de cette génération sacrifiée, qui a brutalement quitté l’enfance dans un monde liquidé par les adultes» (Visions du Réel).

BIO CINéASTES
Née en 1970, Julie Bro est historienne de formation.
Elle a effectué plusieurs postes dans l’humanitaire pour la Suisse (Direction du Développement et de la Coopération, Fondation Terre des hommes) et en France (Coordination SUD, CCFD-Terre Solidaire). En 2011, elle suit une formation en réalisation documentaire aux Ateliers Varan et se forme en montage et son à l’École des Gobelins.
Antoine Jaccoud est né à Lausanne en 1957. Licencié en sciences politiques, il fait quelques années de journalisme avant de se former à l’écriture dramatique auprès de Krzysztof Kieslowski. Récipiendaire du Prix d’Honneur du Cinéma Suisse en 2016, il est le coauteur, avec la cinéaste Ursula Meier, des scénarios de Home (2008) et de L’Enfant d’en haut, Ours d’argent au festival du film de Berlin en 2012, ou encore de Journal de ma tête de la même réalisatrice. Il a récemment écrit le scénario des films Le vent tourne de Bettina Oberli (2018), Insulaire de Stéphane Goël (2018) ou encore Miséricorde de Fulvio Bernasconi (2016). Antoine Jaccoud écrit également pour le théâtre et la performance.

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections, Projections suivies d'une discussion
Tarifs: 15.- / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
Séances complètes.


Rencontre cinéma

jeudi 20 mai
18h30

jeudi 20 mai
20h30

Trixie, en présence de l'équipe du film

Le Lausannois Bastien Genoux retrace la vie et la carrière de Beatrice Cordua, Trixie de son nom de scène, figure marquante de la danse. Un documentaire coécrit avec la chorégraphe Nicole Seiler, qui lui avait consacré un spectacle documentaire en 2015, projeté en présence du cinéaste et de l'équipe du film.

Trixie de Bastien Genoux
(Doc., Suisse, 2020, 1h20, v.o. s-t fr., 16/16) – Le portrait sensible d'une femme extraordinaire, qui partage son vécu de danseuse et de chorégraphe. Évoluant au cœur de l'effervescence créative allemande, Trixie aura marqué les esprits et l'histoire de la danse. Ses expériences révèlent une vie fascinée par les grandes icônes de la danse qu’elle a fréquentées – de Pina Bausch à Maurice Béjart. Par la parole et les gestes, celle qui a fait de son corps son «âme sœur» dessine son incroyable carrière en abordant la question intime du rapport au corps vieillissant.
«Tout en nuances, le film oscille entre bribes de quotidien saisies au vol, archives déroulant des années d’effervescence créatrice, et des fragments du spectacle The Wanderers Peace, pièce documentaire créée par Nicole Seiler. Touchant, coloré, rythmé comme un ballet avec ses acmés et ses instants suspendus» (24 Heures).

BIO CINÉASTE
Né en 1976 à Lausanne, Bastien Genoux devient réalisateur et chef opérateur après ses études à l’école de photographie de Vevey.
Il s’engage dans de nombreux projets d’arts vivants, en créant des visuels et des films pour de nombreux spectacles de théâtre et de danse dont Living-room Dancers réalisé en collaboration avec la compagnie Nicole Seiler en 2010. L'approche documentaire sensible valorisant les parcours de vie atypiques est au centre de sa démarche, comme dans Visions singulières en 2015 et, d’une manière plus politique, dans Me duele la Memoria, coréalisé avec Iara Heredia, où ils donnent la parole aux exilés qui ont vécu le Chili d’Allende et quitté le pays après le coup d’État de 1973.

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: 15.- / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Rencontre cinéma

jeudi 27 mai
19h

jeudi 27 mai
21h

Le Périmètre de Kamsé d'Olivier Zuchuat, en sa présence

Sélectionné en compétition à Visions du Réel en 2020, Le Périmètre de Kamsé revient sur le combat de villageois burkinabè qui luttent contre la désertification de leurs terres. Un récit engagé et poétique à découvrir en présence du cinéaste lors de deux séances en avant-première.

Le Périmètre de Kamsé D'Olivier Zuchuat
(Doc., Suisse, France, Burkina Faso, 2020, 1h33, v.o. s-t fr., 16/16) – Dans le Nord du Burkina Faso, la désertification grignote les terres et l’émigration vide les villages. À Kamsé, les habitants restés sur place se sont lancés dans un chantier pharaonique avec des moyens d’un autre temps: creuser à la pelle et à la pioche, dans la fournaise, un réseau de digues et de mares, puis planter des milliers d’arbres pour reverdir et fertiliser les zones conquises par le désert. Une bataille menée par les femmes, qui transforment à la force de leurs bras, le périmètre de Kamsé.

Olivier Zuchuat à propos du film
«Notre époque est marquée par de nombreux exodes migratoires depuis les pays africains.
Simultanément, la désertion des habitants des zones rurales vers les mégapoles urbaines est un phénomène massif aux conséquences souvent dramatiques. Pour autant, une partie considérable de la population n’émigre pas ou ne quitte pas les villages pour les villes, se retrouvant ainsi à la fois actrice et victime de la désertification. Ce film est consacré à celles et ceux qui restent, et décident de faire front. Un film à l’envers des «films aux frontières» consacrés aux drames migratoires. Un film pourtant à la frontière puisque «sahel» signifie «bord», «rivage» en arabe... Au bord du désert...»

BIO CINÉASTE
Né en 1969 à Genève, Olivier Zuchuat étudie la physique théorique à l'EPFLet à Dublin, et fait également des études de lettres à l’Université de Lausanne.
Au théâtre, il met en scène plusieurs textes de Bertolt Brecht et Heiner Müller et travaille comme dramaturge. Depuis 2000, il se consacre entièrement au cinéma. Il réalise plusieurs essais documentaires, notamment Au Loin des villages (2008), Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit (2013) et Le périmètre de Kamsé (2021). En parallèle, il travaille comme monteur sur une dizaine de longs-métrages, documentaires ou installations-vidéos. Il a enseigné l’esthétique du montage et la réalisation à la FEMIS (Paris) et à l’Université de Paris- Est Marne la Vallée. Depuis 2015, il est professeur au département Cinéma de la HEAD à Genève.

INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections, Projections suivies d'une discussion
Tarifs: 15.- / 12.- (réduit) / 10.- (membres)
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