novembre   


Rencontre cinéma

lundi 1 novembre
20h

En route pour le milliard de Dieudo Hamadi, en sa présence

Sélectionné à Cannes et au FIFDH à Genève, En route pour le milliard de Dieudo Hamadi donne la parole et rend hommage aux victimes de la guerre des Six Jours qui luttent depuis 20 ans pour obtenir des réparations. Dieudo Hamadi, qui compte parmi les grands noms du cinéma africain contemporain, réalise un documentaire puissant qui questionne notre sens de la justice et de notre humanité. À découvrir en sa présence.

En route pour le milliard De Dieudo Hamadi
(Doc., RDC, France, Belgique, 2021, 1h29, v.o. s-t fr., 16/16) – 1734 km sur le fleuve Congo, une incroyable épopée pour réclamer justice. Sola, Modogo, Mama Kashinde, Papa Sylvain, Bozi, Président Lemalema… Tous font partie de l’Association des victimes de la Guerre des Six Jours de Kisangani. Depuis 20 ans, ils se battent pour la mémoire de ce conflit et demandent réparation pour les préjudices subis. Excédés par l’indifférence des institutions à leur égard, ils décident de se rendre à Kinshasa pour faire entendre leurs voix.
«Dieudo Hamadi signe un film aussi sobre qu’impressionnant sur la dignité et le courage» (Les Fiches du Cinéma).
«Ce filmeur surdoué à l'instinct infaillible et à l'œil affûté n'a pas son pareil pour placer sa caméra à l'endroit exact où se croisent les destinées collectives et individuelles» (Le Monde).
«En route pour le milliard réussit à allier le portrait et le mouvement, les passagers et le bateau, l’individu avec l’histoire, l’urgence de la réparation et le cap sur la liberté» (Libération).

Dieudo Hamadi – À propos du film
«Sans doute, dans un pays comme le Congo où l’on vit "au taux du jour", où décennies après décennies les conflits armés ont fait des morts par millions, l’oubli permet de continuer à vivre.
Mais enfouir la vérité, c’est aussi rendre impossible l’avènement d’une société de paix, réconciliée avec elle‐ même et avec son passé. Opter pour l’amnésie collective, c’est choisir de tourner la page, mais en refusant de la lire, au risque d’écrire à nouveau les mêmes horreurs. Cette guerre a arraché à la vie plusieurs milliers de personnes et relégué des centaines d’autres au rang de misérables parias... Des êtres humains à qui l’on a ôté toute dignité. Ce film leur est dédié. Je veux saisir ceux qui y ont survécu dans leur souffle de vie, dans leur énergie, dans leur résilience pour des lendemains meilleurs. Le jour où les protagonistes du film m’ont appelé pour annoncer leur projet de voyage, cette nouvelle a agi en moi comme un révélateur: enfin, m’apparaissait distinctement l’histoire que raconterait mon film. Pour rendre hommage à leur lutte, à la fois juste, noble et impossible.»

BIO CINÉASTE
Dieudo Hamadi est né à Kisangani en 1984.
Il commence à étudier la médecine puis se forme au documentaire et au montage à Kinshasa et à la FEMIS à Paris. En 2009, Dames en attente, son premier court‐métrage documentaire, est présenté à plusieurs festivals internationaux (Forum à la Berlinale, IDFA Amsterdam, TIFF Toronto) et obtient la bourse Pierre et Yolande Perrault au Cinéma du Réel à Paris. Il réalise ensuite quatre longs‐métrages documentaires qui forment un témoignage exceptionnel de la réalité congolaise contemporaine. En filmant les élections (Atalaku, 2013), le système scolaire (Examen d'état, 2014), la violence contre les femmes et les enfants (Maman Colonelle, 2017) et la mobilisation politique (Kinshasa Makambo, 2018), Dieudo Hamadi raconte des histoires individuelles qui parlent d'expériences et d'histoires collectives. En route pour le milliard, son cinquième long-métrage, sélectionné à Cannes, poursuit cette vocation.

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)


Film et concert

vendredi 5 novembre
19h

Ichiko Aoba en concert

Le Cinéma CityClub et l’Association du Salopard s'associent et invitent l’artiste japonaise Ichiko Aoba qui vient présenter sa musique envoûtante. En première partie, projection du film Ama-San de Cláudia Varejão, portrait onirique d'une communauté de femmes pêcheuses vivant selon les traditions dans un endroit isolé du Japon.

21h: Ichiko Aoba en concert
Artiste japonaise autodidacte de 30 ans, Ichiko Aoba tisse une musique folk épurée et intimiste, souvent inspirée de ses propres rêves. Les histoires racontées sur son dernier album en date, le magnifique et conceptuel Windswept Adan, voulu comme la bande originale d’un film imaginaire, se situent au milieu de l’océan, dans des îles fictives au sud du Japon. Avec sa guitare, sa voix hantée et ses instrumentations grouillant de mille petits détails, Ichiko Aoba nous fera voyager à travers son univers mystique et enchanteur, qui rappelle certaines figures de la folk américaine, comme Linda Perhacs ou Jessica Pratt, et tire même parfois vers la musique brésilienne.

Précédé à 19h du film Ama-San de Cláudia Varejão
(Documentaire, Japon, Portugal, Suisse, 1h53, v.o. s-t fr., 14/16) – Un saut dans l’eau, sous les reflets scintillants d’un soleil de l’après-midi. Une seule bouffée d’oxygène dans les poumons doit suffire pour aller jusqu’au fond de l’océan Pacifique et y détacher les ormeaux très prisées des rochers. Sur la péninsule d’Izu, au Japon, au village de pêcheurs de Wagu, Matsumi, Mayumi et Masumi plongent jour après jour à la récolte des coquillages et autres animaux marins. Sans bouteilles d’oxygène ou autres outils, elles vont aux limites de leurs capacités physiques. Les Ama-San – les «femmes de la mer» – plongent de la sorte depuis plus de deux mille ans et subviennent ainsi aux besoins de leurs familles.
«Des séquences magiques, pleines d’émotion suspendue, parsèment le film: les plongées et leur préparation rituelle, la routine familiale, les fêtes de la petite communauté, les karaokés... Parfois, on a l’impression que le temps s’est arrêté et qu’on est face à un film d’Ozu. Les séquences de pêche sont teintées d’onirisme, tandis que les scènes décrivant la vie familiale et celle de la communauté sont nimbées d’une lumière chaude. Il y a quelque chose de l’ordre d’une harmonie parfaite qui règne dans ce long métrage où se mêlent trois générations, un monde qui semble débarrassé de toute forme de conflit et une représentation possible du bonheur, finalité naturelle de la vie humaine. Des personnages issus d’un autre temps pour un film d’une éblouissante modernité» (Visions du Réel).

LIENS
> Le site d'Ichiko Aoba
> Le site de l'Association du Salopard

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h30, Projection: 19h, Concert: 21h
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (réduit)


Rencontre cinéma

dimanche 7 novembre
14h30

Toussaint'S Festival: Tabou

Peurs existentielles, silences, non-dits, idées reçues... Pour sa cinquième édition, qui a lieu du 2 au 7 novembre, le Toussaint’S Festival se penche sur la question du suicide chez les jeunes. À cette occasion, le Cinéma CityClub projette le film Tabou de Orane Burri. Dix ans après le décès d'un ami, la cinéaste remonte les rushs de son carnet filmé et retourne sur les lieux de cette histoire tragique. Un documentaire poignant, réalisé en 2009, projeté en présence de spécialistes du deuil et du suicide.

Tabou de Orane Burri
(Doc., Suisse, 2009, 1h02, en français, 16/16) – Thomas a 20 ans. À l’âge où d’autres entament à peine leur existence, il a décidé d’en finir avec la vie. Passionné de cinéma, il filme ses derniers mois, se livre face caméra. Un héritage qu’il confiera à son amie de jeunesse, Orane Burri. 10 ans plus tard, devenue cinéaste, elle ose replonger dans les images de Thomas. Pour briser un tabou...
Ce film est l’histoire de deux adolescents différents et amis, l’un mort, l’autre en vie. Une histoire d’héritage lourd à porter, de film prémédité, de manipulation, de culpabilité. C’est un retour en arrière, un croisement de vie et de mort, d’amour et d’indifférence, de jeunesse qui se croit perdue ou qui se croit trouvée. Une histoire vraie, un fragment de deux vies qui s’entrecroisent sur le seuil de la vie adulte.

ORANE BURRI À PROPOS DU FILM
"Ce film est le fil qui relie Thomas à ma vie.
En contrepoint à son discours enregistré, je retourne sur les lieux, je retourne en ces heures... Quelques mois en quelques minutes pour revivre cette histoire. Un parallèle entre ses rushes à lui, son présent d’hier et mes souvenirs d’aujourd’hui. Non pour expliquer, ou juger, mais pour tenter de démêler les fils d’une tragédie trop lourde à porter jadis, pour réussir peut-être enfin, à s’en détacher. Et à détacher d’autres proches, d’autres suicides.»

DISCUSSION
Projection suivie d'une discussion avec Fitore Daka, Psychologue à Stop Suicide et Présidente de l’Association Deuil’S, et Louise Ostertag, Présidente de Stop Suicide.

INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection suivie d'une discussion: 14h30
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)
Événement dès 16 ans en raison du sujet sensible.
> Programme complet du Toussaint'S Festival
> Association Stop Suicide


Rencontre cinéma

mardi 9 novembre
20h

Suot tschêl blau de Ivo Zen, en sa présence

Dans Suot tschêl blau, sélectionné à Visions du Réel, le cinéaste Ivo Zen revient sur l'arrivée de l'héroïne et la montée de la toxicomanie qui ont affecté la jeunesse engadine contestataire dans les années 1980. Entre images d'archives et témoignages, un documentaire sur la mémoire collective et une réalité restée longtemps enfouie, à découvrir en présence du cinéaste.

Suot tschêl blau de Ivo Zen
(Doc., Suisse, 2020, 1h12, v.o. s-t fr., 16/16) – Haute Engadine, dans les années 1980 et 1990. Derrière les paysages impressionnants des Alpes grisonnes se joue le théâtre d’une tragédie restée taboue jusqu’à aujourd’hui. Inspirés par les mouvements contestataires de Zurich, des jeunes de la région se mettent eux aussi à défier les règles traditionnelles de la société. La place du village de Samedan devient alors un lieu de rencontres incontournable de la jeunesse engadine. Ils se réunissent, débattent, jouent de la musique ou fument de l’herbe… Mais l’héroïne se fait également une place dans le quotidien de ces jeunes. Pour toute cette région, la toxicomanie et la mort de leurs enfants sont un choc, et l’impuissance et la culpabilité de chacun divisent la communauté. Les jeunes rebelles, vus comme des drogués et des marginaux, ne correspondent pas à l’image idyllique de la Suisse carte postale. En explorant cette réalité restée souterraine, Suot tschêl blau donne de l’espace aux souvenirs que parents et proches ont gardés pour eux pendant si longtemps.
IVO ZEN À PROPOS DU FILM
«J'ai grandi dans le lointain Val Müstair. À 15 ans, je voulais échapper à l'étroitesse de la vallée, au contrôle social du village.
Avec des amis, nous nous sommes lancés dans toutes sortes d'aventures, y compris des expériences risquées avec des drogues. Dans mon dernier film, Zaunkönig –  Tagebuch einer Freundschaf, j'ai raconté le rêve de planer et la chute dans la drogue. Ce sort n'a pas seulement frappé mon ami Martin, qui l'a minutieusement documenté dans un journal, mais aussi plusieurs autres personnes de ma génération. Ce qui a commencé à Samedan par une révolte s'est terminé pour de nombreux jeunes par la toxicomanie et la mort. Aujourd'hui encore, beaucoup de gens ont du mal à parler de ce chapitre douloureux de l'histoire du village. La société dans les communautés de la Haute-Engadine était dans les années 1980 en pleine mutation. Le tourisme se développait rapidement et il y avait beaucoup d'argent à gagner dans le secteur de la construction. Une jeunesse rebelle, qui se drogue et flâne, ne correspond pas à l'image du grand monde de la montagne véhiculée par l'industrie du tourisme. Les protagonistes courageux de mon film indiquent un chemin qui peut également conduire le public vers ses propres souvenirs silencieux et refoulés. Pour la Haute-Engadine, Suot tschêl blau est l'occasion de se souvenir une nouvelle fois des défunts. Ils ne doivent pas rester deux fois victimes: une fois à cause de leur toxicomanie et une fois à cause du silence imposé.»

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)


Humour

samedi 13 novembre
21h

Bourgllywood au CityClub

Le CityClub vous propose de découvrir – ou de redécouvrir – des séries et films cultes, tels que vous ne les avez jamais entendus.

Le public choisit les extraits, leur donne un titre et l'équipe de Bourgllywood les sonorise et improvise. Mélange des genres, absurdités, grivoiseries et autres déconnades sont au programme.

INFOS PRATIQUES
Portes: 20h15, Spectacle: 21h (avec entracte)
Tarifs: 22.- (plein) / 18.- (réduit)


Projection spéciale

jeudi 18 novembre
20h

Le Divan du jeudi soir

Le Centre de Psychanalyse de Lausanne, qui a pour objectif de promouvoir le développement de la psychanalyse en Suisse francophone, poursuit son cycle de films interrogeant les liens entre la psychanalyse et le cinéma, deux disciplines naissant conjointement à la fin du 19e siècle. Après notamment Jimmy P. d’Arnaud Desplechin, Freud, passions secrètes de John Huston et Zelig de Woody Allen, Le Divan du jeudi soir propose de redécouvrir Equus de Sidney Lumet: un drame psychologique, adapté de la célèbre pièce éponyme créée par Peter Shaffer en 1973 à Londres, porté par Peter Firth et Richard Burton.

Equus de Sidney Lumet
(Fiction, États-Unis, 1977, 2h17, v.o. s-t fr., 16/16) – Lors d’un accès de folie, le jeune Alan Strang crève les yeux des six chevaux de l’écurie où il travaillait. À la demande de la cour de justice, Martin Dysart, un psychanalyste de renom, est chargé de découvrir les raisons de ce geste. Dysart plonge peu à peu dans l’âme torturée d’Alan, où se mêlent sexe, passion et un secret profondément gardé...

LE CENTRE DE PSYCHANALYSE DE LAUSANNE
> Toutes les infos
INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Introduction et projection: 20h
Tarifs: 15.- (plein) / 12.- (réduit) / 10.- (membres)


Rencontre cinéma

samedi 20 novembre
20h

Rencontre avec Christophe Honoré

Réalisé pendant le confinement avec une partie de la troupe de la Comédie-Française, Guermantes, le treizième long-métrage de Christophe Honoré, est une œuvre joyeuse sur la création, entre théâtre et cinéma. Le cinéaste français vient présenter son film à l'occasion d'une projection spéciale organisée en partenariat avec le Théâtre de Vidy.

GUERMANTES DE CHRISTOPHE Honoré
(France, 2021, 2h19, en français, 16/16) – Paris, été 2020. Une troupe répète une pièce d’après Marcel Proust. Quand on lui annonce soudain que le spectacle est annulé, elle choisit de continuer à jouer malgré tout, pour la beauté, la douceur et le plaisir de rester ensemble.
Pour son treizième long-métrage, Christophe Honoré s'entoure d'une partie de la troupe de la Comédie-Française et signe une œuvre joyeuse sur la création, entre théâtre et cinéma: Guermantes, réalisé pendant le confinement, est projeté tout novembre en partenariat avec le Théâtre de Vidy qui présente le nouveau spectacle du cinéaste et metteur eu scène français.
«Christophe Honoré orchestre une reconquête, une expansion sans fin des puissances de la représentation répandant ses germes euphorisants sur notre monde malade» (Les Inrockuptibles).
«Une parenthèse (en)chantée en pleine pandémie» (L'Humanité).
«Une épopée intime et collective, dans notre monde au timing bouleversé» (Bande à part).

Christophe Honoré à propos du film
«J’ai l’espoir que parfois le cinéma peut se suffire de ça: des acteurs, un lieu, quelques vêtements.
Et le désir d’être ensemble et d’inventer quelque chose à traits rapides et libres. Nous sortions tous du premier confinement, de cette période d’empêchement. Ce temps imposé que nous avions vécu me semblait ne pas être étranger au temps perdu chez Proust, une expérience que seule la création pouvait retrouver. Je ne veux pas avoir à clarifier ici ce qui est d’ordre plus documentaire, ou autobiographique de ce qui l’est moins. Mais je sais que ce film est certainement "le plus vrai" de ceux que j’ai pu tourner. Aux spectateurs maintenant de décider ce qui, dans Guermantes, a bien eu lieu.»

Au Théâtre de Vidy
Sortie du film en partenariat avec le Théâtre de Vidy, qui présente, du 19 au 23 novembre 2021 hors les murs à l'Opéra de Lausanne, la nouvelle pièce du cinéaste et metteur en scène français, Le Ciel de Nantes.
Dans Le Ciel de Nantes, Christophe Honoré raconte le destin de sa famille sur trois générations et tresse ensemble théâtre, cinéma et biographie pour donner un récit pluriel, sensible et lumineux, de l’histoire familiale et de ce qui se transmet sans se comprendre.
> Toutes les informations

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres), 8.- (détenteurs.trices d'un abonnement au Théâtre de Vidy)


Projection spéciale

jeudi 25 novembre
19h30

"Losanna, Svizzera" : Archives

PROJECTION D'ARCHIVES: REFLETS DE L'IMMIGRATION ITALIENNE EN SUISSE

Dans le cadre de l'exposition "Losanna, Svizzera. 150 ans d'immigration italienne à Lausanne" au Musée Historique Lausanne, projection d'une sélection d'archives issues de la Radio Télévision Suisse, en collaboration avec le musée lausannois et l'émission Histoire vivante de la RTS.

Cette projection d’archives, animée par le journaliste Laurent Huguenin-Elie, nous invite sur les traces des travailleurs immigrés venus d’Italie. Des reflets d’un documentaire sur la construction des barrages, réalisé pour l’émission Histoire vivante par Joël Boissard, et des archives de la Radio Télévision Suisse sur les conditions de vie des saisonniers italiens constitueront le fil rouge de la soirée. Des spécialistes apporteront des éclairages historiques sur les documents présentés.
Crédits photos: ©Musée Historique Lausanne / Claude Huber

LIENS
> Le site de l'exposition au Musée Historique Lausanne
> Le site de l'émission Histoire vivante

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h, Introduction et projection: 19h30
Entrée gratuite, sur réservation via la billetterie en ligne


Rencontre cinéma

mardi 30 novembre
20h

Zahorí de Marí Alessandrini, en sa présence

Sélectionné à Locarno, Zahorí, le premier long-métrage de Marí Alessandrini, est à découvrir en avant-première en présence de la cinéaste et d'une partie de l'équipe du film. En racontant la complicité entre une jeune fille de treize ans et un vieil indien Mapuche dans la steppe de Patagonie, la cinéaste suisse d’origine argentine propose un récit initiatique plein de poésie et de magie, porté par une impressionnante Lara Viaena Tortosa qui fait ses premiers pas au cinéma. Un film à l'affiche tout décembre.

Zahorí de Marí Alessandrini
(Fiction, Suisse, Argentine, Chili, France, 2021, 1h45, v.o. s-t fr., 16/16) – La steppe patagonienne est balayée par un vent gris... Mora a 13 ans et désire devenir une "gaucha". Elle remet en question l'école et affirme son identité à ses parents, deux écologistes tessinois qui ont décidé de s'installer dans le désert et dont le rêve d'autonomie devient un cauchemar. Mora s'immergera dans la steppe pour aider son seul ami, Nazareno, un homme mapuche qui a perdu son cheval blanc, Zahorí...

BIO CINéASTE
Marí Alessandrini grandit en Patagonie.
Elle commence sa carrière artistique en tant que photographe et artiste de cirque (en tant que comédienne et acrobate) avant de partir en Europe pour étudier le cinéma. En 2010, elle est diplômée de la HEAD-Genève (Haute école d'art et de design de Genève) où elle effectuera encore un Master en Arts Visuels. Elle travaille depuis 2013 en tant que réalisatrice et scénariste. Dans son travail, elle explore souvent son Argentine natale et la steppe de Patagonie. Elle participe à la Résidence Cinéfondation du Festival de Cannes avec son projet de premier long-métrage, Zahorí, qui recevra ensuite le Prix Pardo 2020 "The Films After Tomorrow" du Festival de Locarno en cours de post-production. Zahorí est sélectionné l'année suivante à Locarno, présenté dans la catégorie Cinéastes du présent.

À L'AFFICHE EN DÉCEMBRE
> Toutes les projections

INFOS PRATIQUES
Portes: 19h30, Projection suivie d'une discussion: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)

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