septembre   


Le P'tit CityClub

Chien pourri: la vie à Paris!

Dès 4 ans

courts-métrages de Davy Durand, Vincent Patar et Stéphane Aubier
1h01, en français, 0/6 ans

Il était une fois un chien parisien, naïf et passionné, appelé Chien Pourri. Avec Chaplapla, son fidèle compagnon de gouttière, Chien Pourri arpente les rues de Paris, la truffe au vent. Peu importe les catastrophes qu’il provoque, il retombe toujours sur ses pattes ! Tant et si bien que les autres chiens commencent à trouver ça louche... Un programme de cinq petits films pour suivre les folles aventures de Chien Pourri et de ses amis et faire découvrir la poésie de Paris aux tout-petits ! Par les équipes de Panique au village et du Grand méchant renard.

DOSSIER PÉDAGOGIQUE
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LE P'tit CityClub
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SÉANCE RELAX
Dimanche 26 septembre à 15h
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux familles avec un enfant en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.


INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


Le P'tit CityClub

Ma folle semaine avec Tess

Dès 8 ans

De Steven Wouterlood
Fiction, Pays-Bas, 2019, 1h23, en français, 8/8 ans

Sam, 11 ans, est en vacances d’été avec sa famille sur une ravissante île néerlandaise. Il décide de s’isoler quelques heures chaque jour pour s’habituer à vivre seul, mais sa rencontre avec l’intrépide Tess va bousculer son projet. La jeune fille a un secret et entraîne Sam dans sa mystérieuse mission. Cet été va changer leur vie...
Adapté du livre d’Anna Woltz, Grand Prix du Public au Festival du Film pour enfants de New York, un film juste et subtil sur les relations familiales et le passage de l’enfance à l’adolescence.

DOSSIER PÉDAGOGIQUE
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INFOS PRATIQUES
Portes: 30 minutes avant le début des projections
Tarifs: CHF 10.- par entrée / 5.- par enfant dès le deuxième enfant.


films du mois

À l'abordage

de Guillaume Brac
Fiction, France, 2020, 1h35, en français, 16/16

Paris, un soir au mois d'août. Un garçon rencontre une fille. Ils ont le même âge, mais n'appartiennent pas au même monde. Félix travaille, Alma part en vacances le lendemain. Qu'à cela ne tienne. Félix décide de rejoindre Alma à l'autre bout de la France. Par surprise. Il embarque son ami Chérif, parce qu'à deux c'est plus drôle. Et comme ils n'ont pas de voiture, ils font le voyage avec Edouard. Évidemment, rien ne se passe comme prévu. Peut-il en être autrement quand on prend ses rêves pour la réalité?
Après Tonnerre, Contes de juillet et L'Île au trésor, le CityClub projette le nouveau long-métrage de Guillaume Brac, une comédie douce et solaire, présentée à Berlin et primée au Festival du Film romantique de Cabourg en 2020.
«Cette chronique sur le désir, les amours pas toujours réciproques et le choc de cultures est portée par un humour plein de tendresse et de jeunes comédiens au jeu très naturel» (Le Parisien).
«Le bien que peut faire aujourd’hui l’échappée dans la Drôme estivale d’À l’abordage a directement à voir avec sa temporalité, si éloignée de celle que nous subissons depuis des mois: il s’agit de considérer le cinéma comme une intensification du présent dans la jouissance souveraine de l’espace» (Cahiers du Cinéma).
«La beauté du film se tient en premier lieu dans cette manière du cinéaste à œuvrer pour une simplicité et une raréfaction de l'action et faire de ces espaces extérieurs les lieux même de l'intimité. À l'abordage est un film plein de grâce, une grâce tenant aussi bien à son économie qu'à sa beauté formelle et narrative» (Culturopoing).

BIO CINÉASTE
Diplômé de la Fémis en production, Guillaume Brac cofonde la société Année Zéro avec laquelle il réalise et produit un court-métrage Le Naufragé en 2009.
Il réalise ensuite un moyen-métrage Un monde sans femmes en 2011, primé dans de nombreux festivals en France et à l’étranger. En 2013, il sort son premier long-métrage, Tonnerre, présenté en Compétition au Festival de Locarno. Il réalise ensuite un moyen-métrage documentaire Le Repos des braves. Après Contes de juillet, dont la première partie se déroule à la base de loisirs de Cergy Pontoise, il retrouve ce décor pour L’Île au trésor, long-métrage documentaire, présenté au festival de Karlovy Vary. Le film figure dans la liste des dix meilleurs films de l’année des Cahiers du cinéma. En 2020, Guillaume Brac revient à la fiction avec À l’abordage, qui connaît sa première mondiale à la Berlinale (section Panorama).

RENCONTRE
En présence du cinéaste le lundi 27 septembre à 20h.

SÉANCE RELAX
Dimanche 26 septembre à 16h30
Les séances «Relax» offrent un cadre bienveillant et rassurant aux personnes en situation de handicap: ouvertes à toutes et à tous, encadrées par des personnes compétentes, elles donnent la possibilité à toutes et tous de s'exprimer, d’entrer et de sortir de la salle à tout moment, de se manifester, avec un respect pour chacun et chacune.


films du mois

L'Orphelinat

De Shahrbanoo Sadat
Fiction, Afghanistan, 2019, 1h30, v.o. s-t fr., 16/16

Fin des années 1980, dans la ville de Kaboul où la situation politique est en plein bouleversement. À 15 ans, Qodrat vit dans les rues et vend des tickets de cinéma au marché noir pour gagner sa vie. Grand fan de Bollywood, il s'imagine souvent en train de rejouer les scènes de ses films préférés. Mais il est attrapé par la police et se retrouve placé à l’orphelinat soviétique. Il s’imagine alors héros de Bollywood, combattant aux côtés de ses nouveaux amis l’invasion rebelle les menaçant...
Après Wolf and Sheep, encensé par la critique, la jeune cinéaste afghane Shahrbanoo Sadat raconte à nouveau l'histoire récente de son pays en s'inspirant des souvenirs d'enfance de l'un de ses amis. Interprété par des acteurs non professionnels, mêlant séquences oniriques et chronique sociale, L'Oprhelinat faisait partie de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs en 2019.

BIO CINÉASTE
Shahrbanoo Sadat est une scénariste et réalisatrice afghane.
Elle étudie la réalisation à l’Atelier Varan Kaboul. En 2010, à 20 ans, elle est la plus jeune réalisatrice sélectionnée à la Résidence de la Cinéfondation du Festival de Cannes où elle développe son premier long-métrage, Wolf and Sheep, qui sera présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2016. En 2013, elle crée sa société de production "Wolf Pictures" à Kaboul. En 2019, après Wolf and Sheep, la deuxième partie de sa pentalogie de films tous adaptés de la même autobiographie d'un de ses amis restée non publiée, L’Orphelinat, sort en salles après avoir été présenté, lui-aussi, à la Quinzaine des Réalisateurs.


films du mois

In the Mood for Love

De Wong Kar-wai
Avec Tony Leung, Maggie Cheung, Ziyi Zhang
Fiction, Hong Kong, 2000, 1h38, v.o s-t fr., 14/16

Hong Kong, 1962. Mme Chan loue une chambre chez Mme Suen. Le même jour et sur le même palier, s’installe M. Chow. Leurs conjoints sont souvent absents. Un jour, M. Chow et Mme Chan découvrent que leurs époux sont amants. Blessés, ils se fréquentent alors de plus en plus, commencent à imiter les mots et les gestes des deux autres et développent eux aussi une liaison. Leurs rencontres sont discrètes, mais les voisins commencent cependant à s’en percevoir...
En 2000, Wong Kar-wai éblouit la critique et le public avec In the Mood for Love. Grâce à sa virtuosité, ses images colorées et sensuelles, sa bande originale envoûtante, son sens du récit, In the Mood for Love est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands films romantiques de tous les temps. Un classique à redécouvrir dans une version restaurée 4K.
«Mis en scène dans une veine sensuelle et pointilliste , le film évoque une gravure où les étoiles chinoises Maggie Cheung et Tony Leung semblent ressusciter les figures sublimes et langoureuses de l´amour courtois» (Le Monde).
«Un rêve. De douceur, de nostalgie, de tristesse, d'exquis raffinement. Une ode à la fois grave et chatoyante à la mélancolie des amours interdites, un long poème ciselé d'images d'une sophistication légère et d'une beauté parfaite» (Les Échos).
«La mise en scène est un éblouissement. Au point qu'on ne serait tenté de ne retenir que cela. Mais à trop vanter la forme, on finirait par perdre de vue l'essentiel: une émotion qui ne saurait se réduire à une expérience esthétique» (Positif).


films du mois

Ibrahim

De Samir Guesmi
Avec Abdel Bendaher, Samir Guesmi, Rabah Nait Oufella, Philippe Rebbot
Fiction, France, 2021, 1h19, en français, 16/16

La vie du jeune Ibrahim se partage entre son père, Ahmed, écailler à la brasserie du Royal Opéra, sérieux et réservé, et son ami du lycée technique, Achille, plus âgé que lui et spécialiste des mauvais coups. C’est précisément à cause de l’un d’eux que le rêve d’Ahmed de retrouver une dignité se brise lorsqu’il doit régler la note d’un vol commis par son fils et qui a mal tourné. Les rapports se tendent mais Ibrahim décide alors de prendre tous les risques pour réparer sa faute...
Le premier long-métrage du prolifique comédien français Samir Guesmi: une histoire émouvante, à la narration elliptique et construite de petits détails de la vie quotidienne, sur les rapports compliqués entre un père et son fils.
«Tout en pudeur, servi par un merveilleux duo d’acteurs, un premier film bouleversant» (Télérama).
«Samir Guesmi passe à la mise en scène de long-métrage, et signe un portrait délicat et profond, au pays de la débrouille et de la résilience» (Bande à Part).
«Ibrahim n’est pas seulement une œuvre esthétiquement pensée dans le seul but de révéler des émotions camouflées, empêchées, différées. C’est aussi un film profondément social, qui donne à voir les petites gens et le Paris populaire comme rarement dans le cinéma français» (Positif).
«Semée de défiance et d’affection, dessinée et rythmée avec tact au fil de regards et de silences, cette intrigue tout en délicatesse nous plonge dans le Paris quotidien d’une famille ordinaire dont la retenue, les rêves voilés et les regrets enfouis émeuvent et finissent par bouleverser» (Le Journal du Dimanche).

BIO CINÉASTE
Après s’être formé dans plusieurs écoles de théâtre, Samir Guesmi débute au cinéma en 1987 dans Jaune Revolver d’Olivier Langlois.
Après quelques petits rôles, il se fait remarquer pour sa prestation dans Malik le maudit de Youcef Hamidi, qui lui vaut le prix Michel Simon et le prix d’interprétation au Festival d’Amiens de 1994. En parallèle à son parcours au cinéma, il s’illustre au théâtre, notamment dans les mises en scène de Frédéric Bélier-Garcia ou encore dans la mise en scène d’Othello de Shakespeare par Éric Vigner au Théâtre de l’Odéon. Sans jamais quitter la scène, il multiplie les apparitions marquantes dans des films grand public tels que Banlieue 13 de Pierre Morel ou Ne le dis à personne de Guillaume Canet, ainsi que dans le cinéma d’auteur (L’Afrance d’Alain Gomis, Selon Charlie de Nicole Garcia, etc.). En 2007, Alain Gomis lui confie son premier grand rôle dans Andalucia. Nommé au César du Meilleur acteur dans un second rôle en 2013 avec Camille Redouble de Noémie Lvovsky, il poursuit les collaborations avec des grands auteurs (Nicole Garcia, Claude Miller, Julie Bertuccelli, Rachid Bouchareb, Bruno Podalydès, Solveig Anspach, Arnaud Desplechin, Alain Gomis, Claire Simon, Michel Leclerc, etc.). Ces dernières années, il s’est aussi fait remarquer à la télévision pour ses rôles dans les séries Engrenages et Les Revenants. En 2007, Samir Guesmi se lance dans la réalisation avec C'est Dimanche!, premier court-métrage de fiction qui rencontre un joli succès en festivals. En 2020, il réalise son premier long-métrage, Ibrahim.

JOURNéE du cinéma
Dimanche 5 septembre à 16h30: CHF 5.- l'entrée.

Rencontre cinéma

"Sìrìrì" de Manuel von Stürler en sa présence

Après La Fureur de voir, projeté en sa présence en 2018, le cinéaste suisse Manuel von Stürler vient présenter son nouveau documentaire, Sìrìrì, le cardinal et l'imam. En sillonnant les routes de Centrafrique, enlisée depuis 2013 dans un conflit opposant groupes armés chrétiens et musulmans, le film suit un cardinal et un imam qui luttent ensemble pour la coexistence interreligieuse. Projection en avant-première et à l’occasion de la 48e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, en présence du cinéaste, du protagoniste, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, et de l’imam Abdoulaye Ouasselegue.

Sìrìrì, le cardinal et l'imam de Manuel von Stürler
(Documentaire, Suisse, République centrafricaine, 2021, 1h15, v.o. français et sango s-t fr.) – Bangui, capitale de la République de Centrafrique. Le cardinal Dieudonné Nzapalainga prêche la parole sainte. Mais pas seulement. Depuis 2013, les rebelles instrumentalisent la religion et poussent chrétiens et musulmans à s’entretuer. À travers la brousse ou la forêt, avec son équipe, le cardinal remonte les pistes au volant de son 4×4, traverse des rivières et des barrages. Sans aucune discrimination confessionnelle, et d’une même voix avec l’imam Kobine Lamaya, il écoute le peuple et recueille les témoignages, en tentant d’apaiser la colère et de ramener à la raison les hommes en armes. À l’image de son mentor le pape François, le cardinal n’hésite pas non plus à demander que justice soit faite, que les autorités et la communauté internationale prennent leurs responsabilités et se demandent à qui profite ce conflit... Un film comme une parabole des problématiques contemporaines: le partage des richesses, le pouvoir des armes, le détournement des paroles saintes et la mise à l’écart continue des périphéries du monde.

Manuel von Stürler à propos du film
«Malgré les obstacles, je me suis obstiné dans ce  projet, conscient de me retrouver l’exceptionnel  témoin  de  l’histoire  de  ce  début  du  21e  siècle.
J’ai  reçu  comme  un  privilège  et  aussi  comme  une  responsabilité  cette  possibilité  offerte  de  partir  sur  les  pistes  au  fond  des  villages de la Centrafrique. Porté  par  deux  hommes  résolus,  mon  film  interroge  le  vivre  ensemble,  la  place  des  humains  face  aux  intérêts  économiques,  politiques et les valeurs qui résonnent en chacun  de nous. Au-delà du témoignage historique sur  une  tragédie  oubliée,  je  vois  mon  film  comme  une  célébration  fraternelle,  un  film  qui  puisse  être une inspiration pour chacun».

INFOS PRATIQUES
Portes à 19h30. Projection suivie d'une discussion avec le cinéaste: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)


Ciné-seniors

The Father

DE FLORIAN ZELLER
AVEC ANTHONY HOPKINS, OLIVIA COLMAN, MARK GATISS
FICTION, GRANDE-BRETAGNE, FRANCE, 2020, 1H38, V.O. S-T FR., 12/14

La trajectoire intérieure d’un homme de 81 ans, Anthony, dont la réalité se brise peu à peu sous nos yeux. Et celle d’Anne, sa fille, qui tente de l’accompagner dans un labyrinthe de questions sans réponses...
Une relation père-fille bouleversante, servie avec brio par Anthony Hopkins et Olivia Colman. «Un drame poignant, qui traite du vieillissement, de la perte de mémoire qui l’accompagne, des dilemmes posés à l’entourage. Interprétée par un grand acteur qui a l’âge du rôle, l’œuvre recourt à un dispositif narratif complexe, qui vise à faire partager au spectateur le désarroi du personnage» (Positif).


CIné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.

INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-

Le P'tit CityClub

Ciné-concert: Gabuzomeu

TOUT PUBLIC / SUGGÉRÉ DÈS 6 ans

Sur scène, le musicien français Gregaldur, au milieu des instruments et d'objets en suspension, et à l'écran, quatre courts-métrages d'animation du cinéaste franco-polonais Piotr Kamler: Gabuzomeu est un ciné-concert tout public qui mêle projections, installations et musique électronique!

GABUZOMEU (F)
Gregaldur fait une musique – un mélange de trucs et de bidouilles à l'aide d'instruments abandonnés – avec une honnêteté déconcertante et réjouissante, s'inspirant à la fois de la toy-musique, des musiques minimalistes, électroniques et expérimentales et même du punk. Multi-instrumentiste, il a un univers bien personnel, peuplé de décalages subtils et touchants.
Le spectacle Gabuzomeu naît en 2019: un ciné-concert qui rend hommage au GRM, le Groupe de Recherche Musicale, fleuron de la culture visuelle et musicale française et internationale de 1960 à 1975, associant scénographie loufoque et poétique digne des Shadocks, musique bricolée et inspirée par la musique concrète, et courts-métrages d’animation.
Dans la peau d’un Shadock, entouré sur scène d'une large cage métallique et de divers objets en suspension et en mouvement, Gregaldur s’imagine en interprète un peu fou et imprévisible (comme Jacques Rouxel, le réalisateur des Shadocks et lui aussi originaire de Cherbourg, ils sont fous sur cette presqu’île). Pour Gabuzomeu, Gregaldur a choisi quatre films de Piotr Kamler: Une mission éphémère, L’araignéléphant, L’hiver et Le trou, et les accompagne avec sa musique bien à lui, faite à la fois d'électroacoustique, d'électronique, de casseroles et de ressorts, d'installations sonores en mouvement et d'instruments traditionnels.

LE P'tit CityClub
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INFOS PRATIQUES
Portes: 13h45 et 16h15. Concerts: 14h30 et 17h (durée : 45 minutes).
Tarif unique: 15.- par entrée.
Port du masque obligatoire, jauge réduite.

vidéo
> Teaser


Rencontre cinéma

Rencontre: "Et dehors la vie continue" de Daniel Maurer

Une immersion au cœur du nouvel hôpital de Rennaz: tout en documentant la construction du bâtiment, le cinéaste suisse Daniel Maurer rend hommage au corps médical dans son documentaire Et dehors la vie continue. À découvrir en avant-première en présence de l'équipe du film.

Et dehors la vie continue De Daniel Maurer
(Doc., Suisse, 2021, 1h21, en français) – Les petits hôpitaux régionaux de Vevey, Montreux, Aigle et Monthey ferment au profit du nouveau Centre hospitalier de Rennaz, plus grand, plus adapté et plus moderne. Alors que le chantier du nouvel hôpital avance, les urgentistes Éric et Frédérique nous font découvrir leur quotidien face à la maladie et la mort. Et pour Giuseppe, retraité et patient en dialyse, l’hôpital signifie tout simplement la vie. Le jour arrivera où ils prendront possession de leur nouvel hôpital… Une immersion dans le milieu hospitalier où l’humain affronte à la fois ses souffrances et assiste à la naissance à de nouvelles vies.
BIO CINÉASTE
Né à Zurich en 1972, Daniel Maurer étudie l'Histoire de l'art et l'Histoire du cinéma à l'Université de Zurich, puis se forme au département d'audiovisuel de l'ECAL à Lausanne.
En 1997, il cofonde Casa Azul Films - Lausanne, association réunissant plusieurs étudiants de l'ECAL, avec laquelle il produit et réalise plusieurs courts-métrages. Entre 1999 et 2002, Daniel Maurer est assistant de réalisation sur plusieurs long-métrages, notamment sur des films de Claude Chabrol et Olivier Assayas. Depuis, il est chef de postproduction et chef opérateur sur de nombreux films documentaires.

INFOS PRATIQUES
Portes à 19h30. Projection suivie d'une discussion avec le cinéaste: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)


Film et concert

Film et concert "Cuba!"

Concert de El ComitÉ, précédé du film Una noche de Lucy Mulloy

Une grande soirée pour faire vibrer la rentrée avec le concert de El Comité, qui réunit la fine crème de la scène musicale cubaine, précédé du très beau film Una Noche de Lucy Mulloy, portrait intime et énergique de la jeunesse dans un Cuba rarement vu au cinéma.

CONCERT À 20H30: EL COMITÉ
Réunion des plus grands talents de la jeune génération du jazz cubain, le combo El Comité condense tout ce qui se fait de mieux dans le jazz et les musiques afro-cubaines. Polyrythmies endiablées, solistes virtuoses, le tout dans une complémentarité orchestrale parfaite. Ces instrumentistes exceptionnels ont accompagné les plus grands à travers le monde: Omara Portuondo, Buika ou Chucho Valdés, pour n’en citer que quelques-uns. Sur scène, leur virtuosité ne tombe jamais dans la démonstration. Voir El Comité en concert, c’est s’offrir une soirée à l'énergie communicative pour s'enivrer du groove qui rugit dans une île où la musique reste souveraine.

Avec:Rolando Luna (piano) / Carlos Sarduy (trompette) / Gaston Joya (basse) / Yaroldy Abreu (percussions) / Rodney Barreto (drums)

PRÉCÉDÉ À 18H30 DU FILM UNA NOCHE DE LUCY MULLOY
(Fiction, Cuba, 2012, 1h30, v.o. s-t fr., 16/16) – Cuba, avec ses rues ensoleillées, colorées et animées, a tout d'une île aux décors paradisiaques. Mais Raúl étouffe dans cette société et rêve de commencer une nouvelle vie à Miami. Accusé d’avoir agressé un touriste, il n’a plus le choix et doit quitter La Havane. Il supplie alors Elio, son meilleur ami, de tout abandonner pour l’aider à atteindre les rivages du monde interdit, situés à 140 kilomètres de l’autre côté de l’océan. Mais Elio est partagé entre le désir de rester avec sa sœur jumelle et celui de s’enfuir...
La réalisatrice Lucy Mulloy montre La Havane avec un regard inédit, en filmant sa jeunesse plus que ses touristes ou sa la politique. Une jeunesse qui rêve d’un autre quotidien, plus beau et plus indulgent qu’à Cuba, mais pourtant, qui y semble heureuse et insouciantes malgré tout.

LIENS
> Le site de El Comité
> El Comité sur Spotify

INFOS PRATIQUES
Portes: 18h, Projection: 18h30, Concert: 20h30
Tarifs: 25.- (plein) / 20.- (réduit)
Bar ouvert (consommation assise). Présentation obligatoire du pass sanitaire dès 16 ans.


Événement

Vernissage: Le médium (au) cinéma

Paru aux éditions Georg au sein de la collection «Emprise de vue» consacrée aux liens entre cinéma et technologie, le livre Le médium (au) cinéma. Le spiritisme à l'écran de Mireille Berton propose une histoire croisée du cinéma et du spiritisme et une analyse sur la manière dont l’imaginaire spirite fait l’objet de représentations filmiques. Un vernissage suivi par la projection du film britannique The Awakening de Nick Murphy, Prix du Jury au Festival du film fantastique de Gérardmer en 2012.
En partenariat avec la Section d'Histoire et esthétique du cinéma et le Centre d'études cinématographique de l'Université de Lausanne.


VERNISSAGE À 20H
Présentation de la collection «Emprise de vue» et des quatre premiers volumes parus.
Présentation de l’ouvrage Le médium (au) cinéma. Le spiritisme à l'écran
Le médium (au) cinéma. Le spiritisme à l'écran: Comment expliquer les affinités électives entre le cinéma et le monde de l'au-delà? Pourquoi insister sur le caractère spectral des images filmiques? En vertu de quels critères le cinéma devient-il un vecteur de fantasmes liés à la communication avec les esprits? Le livre Le Médium (au) cinéma entend répondre à ces questions en prenant comme point de départ, non pas tant la figure du fantôme que celle du médium spirite. Défini habituellement comme un intermédiaire entre le monde des vivants et celui des morts, le médium spirite opère à la fois en tant qu'être humain ultrasensible et "technologie" captant l'invisible et l'inaudible. À partir d'une réflexion sur la polysémie du terme "médium", cet ouvrage analyse la manière dont le spiritisme fait l'objet de représentations filmiques filtrées par des discours (implicites ou explicites) sur les technologies d'enregistrement et de reproduction, et en particulier sur le cinéma qui devient, sous cet angle, une machine à fantômes particulièrement efficace.

Sur le site des éditions Georg: la collection «Emprise de vue» / l’ouvrage Le médium (au) cinéma. Le spiritisme à l'écran
SUIVI DU FILM The Awakening De Nick Murphy
(La Maison des ombres, Fiction, Royaume-Uni, 2011, 1h42, v.o. s-t fr., 16/16) – Londres, 1921. Alors que le pays tente de panser ses blessures après le premier conflit mondial, certains se tournent vers le spiritisme pour trouver du réconfort. Ce n'est pas le cas de Florence, une jeune universitaire qui traque les charlatans, dans une veine anti-spirite. Un jour, Mallory, un enseignant mutilé de la Grande Guerre, vient chercher son aide pour faire la lumière sur des  évènements surnaturels survenus dans son pensionnat. À l'aide d'une caméra, de pièges à fil et d'enregistreurs, Florence décide d'enquêter, déterminée à prouver qu'il ne s'agit en rien de phénomènes inexplicables... Mais ses convictions rationnelles sont mises à rude épreuve lorsqu'une nuit, elle se retrouve confrontée à l'apparition d'un spectre.
INFOS PRATIQUES
Entrée gratuite sur réservation (via la billetterie en ligne).
Portes à 19h30. Vernissage et film à 20h. Projection suivie d'une discussion avec Mireille Berton.


Ciné-seniors

Deux

DE FILIPPO MENEGHETTI
Avec Barbara Sukowa, Léa Drucker, Martine Chevallier
Fiction, France, Benelux, 2020, 1h35, en français, 12/14

Nina et Madeleine sont profondément amoureuses l’une de l’autre. Aux yeux de tous, elles ne sont que de simples voisines vivant au dernier étage de leur immeuble. Au quotidien, elles vont et viennent entre leurs deux appartements et partagent leurs vies ensemble. Personne ne les connaît vraiment, pas même Anne, la fille attentionnée de Madeleine. Jusqu’au jour où un événement tragique fait tout basculer...
«Le premier film de ce cinéaste italien n’est pourtant jamais là où l’on se risquerait à l’attendre. En empruntant les codes du film noir, en filmant les corps de ses deux remarquables comédiennes, en osant le silence et en jouant d’une mise en scène qui conjugue l’instinct à l’esthétisme, il compose un magnifique poème d’amour» (Le Nouvel Observateur).


Ciné-seniors
Un à deux vendredis après-midi par mois, une séance spéciale, ouverte à toutes et à tous, organisée pour les seniors avec Pro Senectute Vaud.

INFOS PRATIQUES
Portes: 14h, Projection: 14h30
Tarif des séances Ciné-seniors: 10.-

Rencontre cinéma

"Nemesis" de Thomas Imbach, en sa présence

Filmé exclusivement depuis la fenêtre du cinéaste, Nemesis de Thomas Imbach suit la destruction d'une gare de marchandises, les années d'immobilisme et la création du nouveau colosse de béton. Une chronique personnelle sur le temps qui passe et les témoins de l'histoire, primée au festival de film documentaire d'Amsterdam et sélectionnée en compétition internationale à Visions du Réel en 2020.

Nemesis de Thomas Imbach
(Documentaire, Suisse, 2020, 2h12, v.o. s-t fr., 16/16) – Nemesis explore la destruction d’une gare unique à Zurich et la construction d’une nouvelle prison et d’un centre de police à sa place. Vu de la fenêtre du cinéaste, et avec le témoignage de réfugiés en attente d’expulsion en commentaire, le film scrute la façon dont nous faisons face à l’extinction de l’histoire et aux bouleversements sociétaux.
«En slow motion, en accéléré ou en marche arrière, les images 35mm enregistrées au fil des saisons rendent compte du temps qui passe. La voix off qui les accompagne égrène des récits personnels ou empruntés à des réfugiés prisonniers en attente d’expulsion, témoin d’une histoire construite déjà avec la peur de l’étranger. À l’image de la capsule temporelle enterrée au début du chantier sous des airs de cor des Alpes, Nemesis garde la trace de ce que l’on voudrait camoufler» (Visions du Réel).

BIO CINÉASTE
Né en 1962, Thomas Imbach est un cinéaste indépendant installé à Zurich.
De 1987 à 2007, il produit avec sa société Bachim Film, puis fonde en 2007 la société Okofilm Productions avec Andrea Štaka. Dès ses premiers films, Well done (1994) et Ghetto (1997), il développe un style très particulier, empruntant au «cinéma vérité» et jouant avec la succession frénétique des plans et en explorant les limites entre documentaire et fiction. Thomas Imbach a réalisé de nombreux documentaires et films de fiction, primés dans les festivals internationaux. Nemesis est son second film réalisé depuis sa fenêtre après Day Is Done en 2011 dont le tournage a duré 15 ans.

À L'AFFICHE EN NOVEMBRE
> Toutes les projections
INFOS PRATIQUES
Portes à 19h30. Projection suivie d'une discussion avec le cinéaste: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)

Événement

Projection: 150 ans de la Commune

"Parlons Commune": du 24 au 26 septembre, l'Université de Lausanne, avec le soutien du Centre international de recherches sur l'anarchisme, de la librairie Basta! et des Archives cantonales vaudoises, organise un programme de conférences, lectures et événements pour revenir sur les 150 ans de la Commune et offrir, en écho, un cadre de réflexion sur les engagements et combats du XXIe siècle. Le Cinéma CityClub se joint à ces activités et projette la version cinéma restaurée du film La Commune de Peter Watkins, présenté par le Professeur François Vallotton. Un film phare où le cinéaste britannique brouille les codes du film historique et utilise le mythe des événements parisiens pour aborder des thématiques contemporaines.

La Commune de Peter Watkins (VERSION RESTAURÉE)
(France, 2000, 3h30, en français, 16/16) – Nous sommes en Mars 1871. Alors que la «télévision versaillaise» désinforme, se crée la «télévision communale», émanation du peuple des insurgés... Mairie, barricades, clubs féministes... : les journalistes se rendent sur les différent lieux où naît la Commune et procèdent à des interviews pour rendre compte de la réalité. Les gens disent leurs rêves, leurs révoltes, leurs combats et opposent leur opinions.
Peter Watkins s’insurge, dérange, bouscule. Il crée avec La Commune une œuvre cinématographique hors norme, avec plus de 200 acteurs, et, tout en menant une critique frontale des médias, interroge le passé pour permettre une réflexion sur le présent.

INFOS PRATIQUES
Portes à 18h30, Présentation et projection à 19h.
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres CityClub).

Rencontre cinéma

"À l'abordage" de Guillaume Brac, en sa présence

Après Tonnerre, Contes de juillet et L'Île au trésor, le Cinéma CityClub projette tout septembre le nouveau long-métrage de Guillaume Brac, une comédie douce et solaire, présentée à Berlin et primée au Festival du Film romantique de Cabourg en 2020. À découvrir le lundi 27 septembre à 20h en présence du cinéaste français.

À L'ABORDAGE DE GUILLAUME BRAC
(Fiction, France, 2020, 1h35, en français, 16/16) – Paris, un soir au mois d'août. Un garçon rencontre une fille. Ils ont le même âge, mais n'appartiennent pas au même monde. Félix travaille, Alma part en vacances le lendemain. Qu'à cela ne tienne. Félix décide de rejoindre Alma à l'autre bout de la France. Par surprise. Il embarque son ami Chérif, parce qu'à deux c'est plus drôle. Et comme ils n'ont pas de voiture, ils font le voyage avec Edouard. Évidemment, rien ne se passe comme prévu.
BIO CINÉASTE
Diplômé de la Fémis en production, Guillaume Brac cofonde la société Année Zéro avec laquelle il réalise et produit un court-métrage Le Naufragé en 2009.
Il réalise ensuite un moyen-métrage Un monde sans femmes en 2011, primé dans de nombreux festivals en France et à l’étranger. En 2013, il sort son premier long-métrage, Tonnerre, présenté en Compétition au Festival de Locarno. Il réalise ensuite un moyen-métrage documentaire Le Repos des braves. Après Contes de juillet, dont la première partie se déroule à la base de loisirs de Cergy Pontoise, il retrouve ce décor pour L’Île au trésor, long-métrage documentaire, présenté au festival de Karlovy Vary. Le film figure dans la liste des dix meilleurs films de l’année des Cahiers du cinéma. En 2020, Guillaume Brac revient à la fiction avec À l’abordage, qui connaît sa première mondiale à la Berlinale (section Panorama).

EN SEPTEMBRE
À l'affiche tout le mois de septembre.
> Infos et projections

INFOS PRATIQUES
Portes à 19h30. Projection suivie d'une discussion avec le cinéaste: 20h
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)

Rencontre cinéma

Rencontre: La Saga Bertil Galland

À l'occasion du 90e anniversaire du journaliste et éditeur vaudois Bertil Galland, le Cinéma CityClub propose deux projections du documentaire que lui a consacré le cinéaste Frédéric Gonseth, La Saga Bertil Galland: le portrait d'un poète vagabond qui a contribué de manière unique à la culture romande. Projections le 28 septembre en présence du cinéaste et de Bertil Galland et le 21 octobre 2021 en présence de Bertil Galland.

La Saga Bertil Galland de Frédéric Gonseth
(Documentaire, Suisse, 1h32, en français, 16/16) – Ce film nous embarque dans le sillage d’un viking vaudois. Bertil Galland nous conduit en quelques-uns des points chauds de son existence. Que va-t-on trouver en ces lieux, quels personnages remuants, quels récits de voyages audacieux, quels projets démentiels, quelles amitiés, trahisons, désillusions…?
Ce «poète vagabond», comme Bertil Galland se décrit lui-même, a toujours été passionnément attiré par la littérature, en découvreur et éditeur acharné de talents comme Maurice Chappaz, Corinna Bille, Ella Maillart, Nicolas Bouvier, Jacques Chessex... Pionnier dans beaucoup de domaines, il nous aiguise le pied marin si on le suit. On le découvre en constructeur acharné d’encyclopédies qui ont forgé l’identité vaudoise puis romande. En reporter courageux et clairvoyant dans les guerres d’Asie du Sud-Est et d’Afrique, dans la Chine de Mao, dans les Etats-Unis d’avant Kennedy.
Au fil du film, on s’attache à cet homme sincère, brillant, épris de liberté qui a été l’artisan de sa vie d’une manière originale, plaçant la barre très haut et animé par «une folle ambition discrète» comme il le dit de son ami Nicolas Bouvier et dont l’ensemble de la culture romande, à commencer par la littérature, a énormément profité.


DÉDICACE
Le 28 septembre dès 19h30, avant la projection du film, Bertil Galland sera présent pour dédicacer ses livres.
INFOS PRATIQUES
Portes à 30 minutes avant le début des projections.
Tarifs: 15.- (plein), 12.- (réduit), 10.- (membres)
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