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Vivre toujours plus longtemps – oui, mais comment? Après Je ne te voyais pas consacré à la justice restaurative, le cinéaste suisse François Kohler s'intéresse dans son nouveau documentaire, Golden Seniors, à la question du "bien vieillir". Il suit cinq retraités qui s’engagent dans une expérience intensive basée sur la méditation, afin d'évaluer les effets de cette pratique sur le vieillissement.
Projection spéciale suivie d'une table ronde en présence du cinéaste, de Pierre Vandel, professeur associé au Service universitaire de psychiatrie de l'âge avancé (CHUV), de Jacques Besson, professeur honoraire de la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne, et d'Olivier Rouaud, neurologue et médecin adjoint au Centre Leenards de la mémoire.

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Golden seniors de François Kohler

(Doc., Suisse, 2022, 1h23, en français, 16/16) – Cinq seniors se lancent dans l’inconnu. Pendant dix-huit mois, ils participent à un entraînement basé sur la pleine conscience et l’altruisme, dans le cadre d'une étude scientifique visant à évaluer les effets de la méditation sur le vieillissement. Golden Seniors raconte leur parcours intime et émotionnel avec leurs embûches, les moments de doute, de gratitude, de joie et parfois de libération, et les met en miroir avec l'objectivité scientifique et les enjeux du bien vieillir dans notre société.

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LE SITE INTERNET DU FILM

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BIO Cinéaste

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À l'occasion de l'exposition monographique à la Collection de l’Art Brut dédiée à Michel Nedjar, à voir jusqu'au 29 octobre, le Cinéma CityClub et la Collection de l’Art Brut proposent la projection du film Poupées des ténèbres d’Allen S. Weiss et Tom Rasky, consacré à l’œuvre de l'artiste plasticien et cinéaste expérimental français. Au programme, la projection du film, présentée par visioconférence par son coréalisateur Allen S. Weiss, suivie d’une discussion avec l'artiste Michel Nedjar, Michel Thévoz (premier directeur de la Collection de l’Art Brut), Sarah Lombardi (directrice actuelle de la Collection de l’Art Brut) et Suzanne Chappaz (anthropologue). Table ronde modérée par Florence Grivel, journaliste et spécialiste des arts visuels à la RTS.

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Poupées des ténèbres d’Allen S. Weiss et Tom Rasky

(Doc., 2016, États-Unis, 1h03, en français, 16/16) – Le premier film d'Allen S. Weiss, prolifique auteur, chercheur, professeur et dramaturge américain, explore les mystères et les profondeurs des poupées et marionnettes dans le contexte des étranges poupées de chiffons de l’artiste contemporain Michel Nedjar. Poupées des ténèbres se concentre à la fois sur l'atelier de l'artiste et son extraordinaire collection de poupées magiques et de masques rituels trouvés partout dans le monde, et interroge le rôle de l’Holocauste dans le processus créateur de cet artiste.

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EXPOSITION

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Concert de Batlik précédé du film Pour l’éternité de Roy AndersSon

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Après son concert donné en 2016, Batlik se produit une nouvelle fois au CityClub. C’est une joie toute particulière que de le recevoir, puisque le chanteur français présentera son dernier et ultime album, Numéro 13, lors d’un concert précédé du film Pour l’éternité de Roy Andersson, œuvre lauréate du Lion d’argent à Venise en 2019, qu’il a choisie et qui sublime si bien la vacuité des choses.

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21h: Batlik en concert

Voilà vingt ans que Batlik a débuté sa carrière de musicien, de chanteur français différent des autres, inclassable et hors des sentiers battus. De ses folk-songs contestataires guitare-voix à la poésie sombre de ses formations finement arrangées, ce «Peter Falk en chemise à fleurs» nous a souvent immensément touchés. Sur scène surtout, c’est un choc de présence, tendre et frondeur, chaloupé et lancinant, drôle et dérangeant. Nous avons donc appris avec une certaine émotion qu’il arrêtait de faire de la musique son métier, qu’il en avait «un peu marre» et qu’il avait dorénavant envie de se consacrer à la cuisine. Il tenait à ne pas cacher ce revirement de carrière à celles et ceux qui aiment sa musique, un geste à sa manière courageux et généreux. Son prochain et dernier album donc, qui sort la veille de son concert entre nos murs, s’intitule Numéro 13 et clôt deux décennies d’un travail méthodique, mélodique et minutieux – une patte que l’on retrouvera sans aucun doute dans ses futurs petits plats. En attendant, venez-vous régaler à Pully, avec ce film merveilleux qu’il a choisi et qui lui ressemble en première partie, et en musique, bien sûr.

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Précédé à 19h du film Pour l’éternité de Roy AndersSon

(Fiction, Suède, Norvège, 2019, 1h18, v.o. s-t fr., 12/16 ans) – Pour l'éternité nous entraîne dans une errance onirique, dans laquelle des petits moments sans conséquence prennent la même importance que les événements historiques: on y rencontre un dentiste, un père et sa fille sous la pluie, un homme dans un bus, un couple dans un café, des jeunes qui dansent, Hitler ou encore l’armée de Sibérie… Une réflexion sous forme de kaléidoscope sur la vie humaine dans toute sa beauté et sa cruauté, sa splendeur et sa banalité.

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LIEN

> Site internet de Batlik

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La cinéaste helvético-égyptienne Nadia Fares transforme dans son premier long-métrage documentaire, Big Little Women, un hommage à son père égyptien en une chronique historique de la condition des femmes en Égypte et en Suisse. Une lettre filmée personnelle et poétique, présentée notamment à Locarno l'été passé, à découvrir lors d'une séance spéciale en présence de la cinéaste.

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Big Little Women de Nadia Fares

(Documentaire, Suisse, Égypte, 2022, 1h26, v.o. s-t fr., 8/14) – Comment parler avec tendresse de luttes féministes à un patriarche éclairé? Métamorphosant un hommage à son père égyptien tant aimé, la cinéaste Nadia Fares raconte de manière personnelle septante-cinq ans de lutte des femmes en Égypte, le pays de son père, et en Suisse, celui de sa mère. Elle brosse le portrait de trois générations de femmes qui se battent pour leurs droits, et explore, en miroir, les effets des traditions patriarcales en Orient et en Occident.

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Nadia Fares à propos de son film

Dans la forme, mon film semble être un hommage à mon père. En réalité, j’honore le courage de toutes les femmes qui luttent pour l’égalité des droits en Orient et en Occident.

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Bio de la cinéaste

Nadia Fares est une réalisatrice, scénariste et productrice suisse d’origine égyptienne.

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Partenariat

Séance proposée en collaboration avec l'association #ciné.

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En Suisse, près de 600'000  personnes prennent chaque jour soin d’un proche âgé, malade ou atteint d’un handicap. Parmi elles, 50’000 sont des enfants – des enfants qui se construisent avec une réalité différente et qui méritent d’avoir la reconnaissance qui leur vient de droit. À l'occasion de la Journée des Proches aidants, la Société suisse de la sclérose en plaques et le Cinéma CityClub proposent la projection du film Normale d'Olivier Babinet. Le réalisateur français, auteur du docu-fiction Swagger (montré au CityClub en 2016) relate avec émotion la vie d'une proche aidante de 15 ans, qui prend soin de son père luttant contre la sclérose en plaques. Un film poignant et lumineux, porté par Justine Lacroix et Benoît Poelvoorde, qui ouvre de nombreuses questions en lien avec la maladie et le rôle du proche-enfant. À l'issue du film, une table ronde sera proposée en présence de spécialistes et de jeunes proches aidants qui partageront leurs témoignages et leurs expériences.

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Normale d'Olivier Babinet

(Fiction, France, 2023, 1h27, en français, 16/16) – Lucie a 15 ans et une imagination débordante. Elle vit seule avec William, son père, qui, sous ses abords d’adolescent attardé, lutte contre la sclérose en plaques. Entre le collège, un petit boulot et la charge du quotidien, Lucie gère tant bien que mal, et s’échappe dans l’écriture d’un roman autobiographique fantasque, qui navigue entre rêve et réalité. L’annonce de la visite d’une assistante sociale va bousculer cet équilibre précaire. Lucie et son père vont devoir redoubler d’inventivité pour donner l’illusion d’une vie normale…

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LIENS

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