mars   

(Documentaire, Bhoutan, 2025, 1h34, V.O. dzongkha s-t français, 8/12) – Amber, un "happiness agent", ou agent du bonheur, parcourt l'Himalaya bhoutanais pour enquêter sur le bonheur des gens. Au cours de son périple dans les montagnes reculées, il cherche à s'épanouir.

---

Peut-on mesurer le bonheur? Voilà ce qu’est censé faire Amber. Fonctionnaire envoyé en campagne, ce célibataire en quête d’amour doit recenser le «bonheur national brut» de ses compatriotes. La réalisatrice hongroise Dorottya Zurbó et le réalisateur bhoutanais Arun Bhattarai l’ont suivi à travers le Bhoutan dans un film plein d’humour tendre: Agent of Happiness révèle les contrastes et la philosophie du royaume, au-delà des clichés, tout en interrogeant le bonheur de manière universelle.

---

(Fiction, France / Belgique, 2025, 1h33, en français, 16/16) – Amel est un personnage haut en couleur. Elle a du tempérament, de l’ambition pour ses deux filles, une haute estime d’elle-même et forme avec Amor un couple passionné et explosif. Malgré les difficultés financières elle compte bien ne pas quitter les beaux quartiers. Mais la famille est bientôt menacée de perdre son appartement tandis que Mouna, l’aînée des deux filles, se met à avoir d’étranges visions de Charles Martel après avoir appris qu’il avait arrêté les Arabes à Poitiers en 732… Amel n’a plus le choix : elle va devoir se réinventer !

« Damien Bonnard s'est imposé très rapidement. Je sentais chez lui un potentiel de comédie, une comédie subtile qui s'impose sans forcer. Je cherchais aussi pour le personnage de Martel un acteur doté à la fois d'une rudesse et d'une âme d'enfant. Damien allie les deux avec une poésie qui lui est propre. » Manele Labidi

---

(Fiction, Allemagne, 2018, 1h51, V.O allemand s-t français, 12/14) – Allemagne de l'est, 1956. Kurt, Theo et Lena ont 18 ans et s'apprêtent à passer le bac. Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence en classe, en hommage aux révolutionnaires hongrois durement réprimés par l'armée soviétique. Cette minute de silence devient une affaire d'Etat. Elle fera basculer leurs vies. Face à un gouvernement est-allemand déterminé à identifier et punir les responsables, les 19 élèves de Stalinstadt devront affronter toutes les menaces et rester solidaires.

---

« Dès lors, au fil de l’intrigue et d’un rythme soutenu, on oublie qu’il s’agit de 1956 et on applaudit, revivifiés, aux principes universels, si battus en brèche aujourd’hui qu’il questionne et ranime avec acuité : qu’est-ce qu’être un homme « juste » ? Qu’est-ce que choisir en conscience ? Jusqu’où les enfants doivent-ils porter le fardeau des erreurs des parents ? […] Bref, c’est bien de résistance, de dignité, d’héroïsme au quotidien qu’il s’agit ici. […] La Révolution silencieuse est une œuvre hautement salutaire et, par les temps qui courent, nécessaire. » (Gilles Tourman, Fiches du cinéma)